Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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 =====Raymond Mulard (1899)===== =====Raymond Mulard (1899)=====
    
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 =======Monographie d'Angerville====== =======Monographie d'Angerville======
  
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 > //Chaque monographie devait respecter un plan commun. D'abord, une partie géographique et historique (situation géographique, climat, histoire locale, biographies de personnages remarquables, liste des personnalités locales, économie...) puis une partie consacrée à l'instruction publique, dans laquelle l'instituteur faisait l'historique des bâtiments ayant abrité les écoles et parlait de son métier et de son programme scolaire.// > //Chaque monographie devait respecter un plan commun. D'abord, une partie géographique et historique (situation géographique, climat, histoire locale, biographies de personnages remarquables, liste des personnalités locales, économie...) puis une partie consacrée à l'instruction publique, dans laquelle l'instituteur faisait l'historique des bâtiments ayant abrité les écoles et parlait de son métier et de son programme scolaire.//
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 +> [[hn:rf.mulard|Raymond Mulard]]
  
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   * En l’année 1117 Louis VI détruisit le château du Puiset dont le seigneur, véritable bandit, ravageait toutes les terres de la Beauce.   * En l’année 1117 Louis VI détruisit le château du Puiset dont le seigneur, véritable bandit, ravageait toutes les terres de la Beauce.
  
-  * Par une charte datée de 1119, une de ces terres du domaine royal,  ravagée, abandonnée, fut cédée à Suger, abbé de Saint-Denis, en reconnaissance des services qu’il avait rendus dans cette lutte contre   +  * Par une charte datée de 1119, une de ces terres du domaine royal,  ravagée, abandonnée, fut cédée à Suger, abbé de Saint-Denis, en reconnaissance des services qu’il avait rendus dans cette lutte contre le seigneur du Puiset.
-le seigneur du Puiset.+
  
-  * Cette charte, confirmée en 1391 par Charles VI, dit que cette terre, appelée //Angera regis//, est située près d’une petite rivière qui se jette au-dessus d’Étampes, dans la Juine. Cette petite rivière est nommée le Louet (aujourd’hui la Louette). Mais aucune ville n’existait encore à cette époque, car les   +  * Cette charte, confirmée en 1391 par Charles VI, dit que cette terre, appelée //Angera regis//, est située près d’une petite rivière qui se jette au-dessus d’Étampes, dans la Juine. Cette petite rivière est nommée le Louet (aujourd’hui la Louette). Mais aucune ville n’existait encore à cette époque, car les religieux de Saint-Denis n’en font nullement mention dans leurs livres si parfaitement tenus. Comment les chroniqueurs de cet âge où les luttes de Louis le Gros contre les seigneurs de son domaine tiennent une si grande place, ne diraient-ils pas un mot d’Angerville, ou par quel miracle Angerville eût-il échappé seul aux ravages des seigneurs du Puiset ou à l’oppression des seigneurs de Méréville?
-religieux de Saint-Denis n’en font nullement mention dans leurs livres si parfaitement tenus. Comment les chroniqueurs de cet âge où les luttes de Louis le Gros contre les seigneurs de son domaine tiennent une si grande place, ne diraient-ils pas un mot d’Angerville, ou par quel miracle Angerville eût-il échappé seul aux ravages des seigneurs du Puiset ou à l’oppression des seigneurs de Méréville?+
  
   * Enfin, dans les guerres du Puiset, on dut choisir sur la route un lieu de refuge pour l’armée. La voie romaine qui passait par Saclas ayant été abandonnée, le territoire dont Angerville occupe une partie fut choisi pour devenir ce relais, et il a eu la même destination jusqu’à notre époque.   * Enfin, dans les guerres du Puiset, on dut choisir sur la route un lieu de refuge pour l’armée. La voie romaine qui passait par Saclas ayant été abandonnée, le territoire dont Angerville occupe une partie fut choisi pour devenir ce relais, et il a eu la même destination jusqu’à notre époque.
  
-  * Ce territoire, le texte de la charte citée le représente comme vacant, et fait appelé à ceux qui voudront le peupler, le cultiver, l’habiter; il va plus loin: il nous le dépeint comme un désert, et le souvenir de ce désert vit encore dans l’épithète qui s’ajoute au nom d’Angerville :la Gaste (la Gâte), de   +  * Ce territoire, le texte de la charte citée le représente comme vacant, et fait appelé à ceux qui voudront le peupler, le cultiver, l’habiter; il va plus loin: il nous le dépeint comme un désert, et le souvenir de ce désert vit encore dans l’épithète qui s’ajoute au nom d’Angerville:la Gaste (la Gâte), de //gasta//, terre en friche, inculte, déserte. 
-//gasta//, terre en friche, inculte, déserte.+ 
 +  * Cette partie de la Beauce était comprise dans le territoire des Carnutes, lors de la conquête des Gaules par César, et dans la XIIᵉ Lyonnaise après la division établie par les Romains dans ce pays. On a trouvé à Angerville, dans des fouilles, quelques pièces romaines, entre autres une de César. Mais rien n’indique le séjour fixe de ce peuple sur son sol d’autant plus qu’elle n’était pas traversée par la voie romaine conduisant à Paris. 
 + 
 +  * Dans les textes, //Angere regis// devient //Angere villa//; cette terminaison //villa// (ferme) étant commune à beaucoup de lieux |**17**| en Beauce, comme en Normandie, en Picardie, etc. 
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 +  * Donc Angerville, par sa destination comme relais, par sa situation près d’une fontaine, par sa proximité de la Chalouette, représente parfaitement l’Angere de la charte de Louis VI, lequel Angere était une terre déserte que non seulement les hommes, mais que la végétation semblaient avoir aussi abandonnée; et Angerville peuplée, florissante, s’appelait encore Angerville-la-Gâte. 
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 +  * À l’époque de Philippe le Bel, Angerville était un simple hameau constitué par quelques chaumières groupées autour d’une modeste chapelle et qui ne jouait aucun rôle politique, qui ne fournissaient point de députés lors de la convocation des États-Généraux. 
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 +===== Sous les Valois : guerre civile et guerre de Cent ans ===== 
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 +  * Les privilèges accordés par Louis le Gros à Angerville, village royal, subsistèrent tant que durèrent les Capétiens. Ainsi, nul ne pouvait y pratiquer la justice qui appartenait au roi; nul n’avait le droit d’entraîner les habitants à se suite dans ces guerres privées qui furent le fléau du moyen-âge. les prévôts, les maires, ne pouvaient exiger d’eux ni impôt, ni taille, ni taille, ni host, ni chevauchée; ils devaient seulement payer un cens de huit ou dix deniers par arpent de terre qu’ils voulaient cultiver. 
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 +  * Mais à partir de la dynastie des Valois, commence, pour les campagnes, une ère de douleurs où, aux mutations continuelles des monnaies, aux exigences du fisc, aux malheurs de la royauté se mêlent les horreurs de cette longue guerre de Cent ans que la France soutint contre l’Angleterre. 
 + 
 +   * Charles VI, en 1391, confirma, sur la demande des abbés de Saint-Denis, les lettres de Louis le Gros. Ce qui n’empêcha pas la Beauce, les terres d’Angerville, en particulier, d’être ravagées tour à tour par les Bourguignons et par les Armagnacs, suivant qu’ils étaient maîtres au nom de la ville de Paris. 
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 +  * Le 11 février 1429, Angerville dut ouvrir ses portes et |**17**| laisser passer les Anglais conduisant un convoi de vivres à leurs compatriotes assiégeant Orléans; et le lendemain fut livré, à cinq kilomètres d’Angerville, le combat de Rouvray dit Journée des harengs, où beaucoup de nobles et vaillants capitaines et chefs de guerre furent tués. "Les corps desquels seigneurs furent deppuis apportez à Orléans et mis en sépulture dedans la grant église dicte Saincte-Croix, là où se feist pour eulx beau service divin." (Quicherat: //Histoire du siège d’Orléans//). 
 + 
 +  * Enfin, malgré la protection du roi et de l’abbaye de Saint-Denis, par sa position entre Étampes et Orléans, la  pauvre Angerville dut bien souvent justifier son épithète: Que de fois elle fut gâtée! 
 + 
 +  * Vers l’an 1480, Louis XI confirma les privilèges de l’abbé de Saint-Denis, ordonnant que les appellations de sentences et jugements rendus par les officiers des justices et terres des abbés de Saint-Denis, fussent désormais portées au parlement de Paris. Mais il ne faut pas oublier que le roi conservait sur Angerville les droits qui lui revenaient naturellement puisque c'est lui qui avait fondé Angerville — village royal — et la preuve, c’est que les habitants vont s’adresser à Charles VIII pour obtenir des foires et un marché. 
 + 
 +  * Notre pays ravagé par les Anglais, le fut aussi odieusement par les soldats mêmes qui les avaient combattus.  
 + 
 +  * La taille perpétuelle établie par Charles VII pour entretenir l’armée, élevée par Louis XI à 4.800.000 livres, contribua à ruiner les malheureux Beaucerons. 
 + 
 +  * Les cahiers des doléance du commerce, présentés aux États-Généraux de Tours (1484) dévoilent d’une manière saisissante les souffrances de nos paysans : 
 + 
 +  * "La plus grande cause de la grande misère du peuple, disent-ils, ce sont les vexations intolérables et les rapines obstinées des gens de guerre. C’est une chose étrange que les gens de guerre stipendiés pour défendre le peuple, soient précisément ceux qui le pillent et l'outragent. Quand un pauvre laboureur a toute la journée labouré à grande peine et sueur de son corps, et qu’il a cueilli le fruit de son labeur, dont il s’attendait à vivre, on vient lui enlever la meilleure partie pour la donner à tel qui la battra peut-être avant la fin du mois, qui l’obligera de coucher par terre, et qui viendra déloger les chaumes occupés du labourage pour loger les siens; et quand le pauvre |**18**| homme a payé avec bien de la peine sa quote-part de la taille à laquelle  il est imposé, pour rétribuer les gens d’armes, et qu’il espère se comporter avec   
 +ce qui lui est demeuré, espérant que ce sera pour vivre le reste de l’année et   
 +pour ensemencer sa terre, vient une noble de gens d’armes qui menacent   
 +et gâtent ce peu de bien que le pauvre homme aurait réservé pour vivre. 
 + 
 +Mais tout cela ne suffisait pas ; il contraient le paysan à grands coups   
 +de bâton à aller chercher en ville du pain blanc, du poisson, des épiceries et toutes   
 +choses exquises ; et à la vérité, s’il ne était Dieu qui consolât les pauvres et   
 +leur donnât patience et cherchéors en disertion, etc… 
 + 
 +*Charles VIII, par amour pour son peuple, dans le but   
 +de réprimer ces abus, publia des ordonnances que sa faiblesse   
 +l’empêchait d’exécuter.* Mais du moins il rendit à Angerville   
 +un vieil service en lui accordant, *par lettres patentes, deux   
 +foires par an et un marché, le jeudi de chaque semaine*,   
 +octobre 1482. 
 + 
 +Signalons aussi, comme un événement historique, le   
 +*passage à Angerville d’Anne de Bretagne*. Cette gracieuse   
 +princesse à peine âgée de vingt-et-un ans, déjà veuve d’un roi   
 +de France, allait rencontrer Louis XII qu’elle épousa en seconde noce   
 +et se rendait à Étampes. 
 + 
 +Quelques années plus tard, Angerville et Étampes revirent   
 +passer *Anne de Bretagne*. Combien, cette fois, le cortège différait   
 +du premier. Elle revenait de mourir à Blois (9 janvier 1514) et l’on   
 +transportait son corps à Saint-Denis pour l’inhumer au   
 +milieu des rois. 
 + 
 +Le jeudi qui fut le lendemain de son passage à Janville, fut conduite la   
 +noble royne à Angerville, et à la porte de l’église y avait en escript ce   
 +qui ensuyt : 
 + 
 +> *Passe avec nous, village d’Angerville,  
 +> *Le royal corps que les gens reçoivent.*   
 +> *En le voyant, prions Dieu qu’en paix soit*   
 +> *Et que l’âme en soit pour danger oïlle.* 
 + 
 +_(Récit du funéraille d’Anne de Bretagne par Meaulx et Gendrot)_ 
 + 
 +==== Le Protestantisme. ==== 
 + 
 +*Les habitants d’Angerville croyurent   
 +pouvoir jouir désormais en paix de leurs travaux, eurent   
 +arrivèrent tant redoutés. Charles VIII, sous l’espoir de plaintes,   
 +leur avait donné un marché, Louis XII, père du peuple,   
 +avait épousé dans ses murs, non commerce prenait* 
 + 
 +de l’entretien. 
 + 
 +En effet, la route de Paris à Orléans, depuis *l’établissement des postes*,   
 +s’était plus fréquentée, et, comme Angerville non seulement était un relais   
 +de poste, mais aussi un gîte pour bien des voyageurs venant d’Orléans,   
 +ainsi que pour beaucoup de marchands, le nombre de ses auberges aug-   
 +mentait, la consommation était plus rapide, une plus grande somme de   
 +mouvement lui donnait une plus grande quantité d’existence, et, quoique   
 +son premier marché eût pas réussi, grâce sans doute à la jalouse concur-   
 +rence de Méréville, le jour viendra où elle vaincra cet obstacle, et son   
 +marché sera plus important que celui de sa rivale. 
 + 
 +Mais bientôt, sous *François Ier*, on vit s’ajouter, aux   
 +misères de la famine, de la poste et de la gabelle, celles causées   
 +par de nouvelles levées de *tailles achées*. Ceux-ci, paysans de   
 +la veille, devenaient des *bandits dignes des Vandales*. On ne   
 +pouvait dire leurs atrocités. 
 + 
 +*Ils égorgeaient un tonneau pour boire une gorge*, et si quelque paysan   
 +hasardait l’humble observation sur ces impôts épouvantables, ils le forçaient   
 +à faire chauffer lui-même son vin dans une chaudière et venir leur laver   
 +les pieds avec cette précieuse boisson.* (Bourdaloue)* 
 + 
 +*Les guerres d’Italie* s’ajoutèrent à ces calamités et furent la   
 +cause d’impôts nouveaux que François Ier levait selon   
 +*son bon plaisir*. 
 + 
 +Cette tendance de la royauté vers *l’absolutisme*, à relation-   
 +ner les mœurs ecclésiastiques, particulièrement à Rome, amè-   
 +nèrent fatalement une vive réaction : les idées de liberté et de   
 +réforme religieuse formulées d’abord en Allemagne par *Luther*,   
 +*Melanchthon*, *Zwingli*, puis en France par *Calvin*, trouvèrent   
 +écho dans une nouvelle religion, *le Protestantisme*, qui se   
 +répandit rapidement dans le nord de la France surtout. 
 + 
 +C’est en 1545, le prieur de *Mondonville* nous rapporte que   
 +l’église de Saint-Pierre et l’église d’Angerville-la-Gâte, ayant été profanée   
 +par la malice des démons fut réconciliée en même temps que son cimetière   
 +— que s’était donc passé ? 
 + 
 +Il s’agissait simplement d’une contestation entre Jean de Villiers, curé d’An-   
 +gerville, et René de Gerville, seigneur d’Outreville, laquelle avait   
 +amené une scène scandaleuse dans l’église. 
 + 
 +Après les cérémonies de la réconciliation de l’église profanée, René   
 +de Gerville fut cité à comparaître devant l’archidiacre 
 + 
 +de Charles, pour répondre aux griefs élevés contre sa personne   
 +fut exilé hors de foi, dans la cause de la foi.   
 + 
 +Ce petit seigneur d’Outreville, qui s’étendamment parlait   
 +dans l’origine du territoire d’Angerville, avait l’enthousiasme   
 +ardent de la nouvelle doctrine, et il est bien probable que les habitants   
 +d’Outreville embrassèrent la religion réformée. Il existe encore aujourd’hui un   
 +chemin dit *des Huguenots*. Ce chemin, selon la tradition, était celui que   
 +prenaient les protestants d’Outreville pour se rendre au prêche à Pithiviers. En   
 +effet, ce chemin qui part d’Outreville, passe derrière le château de Bonneville   
 +et se dirige vers le lieu désigné. 
 + 
 +Ainsi le territoire d’Angerville a compté des seigneurs et des gens du peuple   
 +proclamant la foi protestante dès l’introduction du calvinisme en France. 
 + 
 +===== Angerville à la coutume d’Étampes. ===== 
 +En sa qualité   
 +de ville neuve, de village royal, Angerville avait obtenu une charte de   
 +franchise royale qui lui servait tout d’abord de coutume, mais on   
 +reconnaît que s’accrut la puissance royale, le droit écrit et le droit coutumier   
 +tendirent à se confondre. 
 + 
 +*La coutume rédigée à l’écrit* sous Philippe le Valois devait   
 +concerner *la plupart des villages de la Beauce*. Puis, ayant   
 +été modifiée à Orléans et à Montargis, les habitants d’Angerville   
 +se soumirent à la juridiction de l’écriture orléanaise. 
 + 
 +Toutefois, lors de la rédaction des coutumiers d’Étampes ou   
 +Beauneville, une importante difficulté se produisit et préoccupait le   
 +roi considérant ce juste titre. Angerville comme dépendant du   
 +Duché d’Étampes (donné en dot par François Ier) voulait res-   
 +ter libre habitante à toute autre juridiction, en particulier à   
 +celle des religieux de Saint-Denis.   
 + 
 +Ce furent des tiraillements dont ses habitants eurent à   
 +souffrir. 
 + 
 +===== Fortifications. ===== 
 +Angerville avait obtenu de Henri II des   
 +lettres patentes par lesquelles elle était autorisée à *s’entourer de   
 +murailles*. Suivant certains renseignements, s’élevait autour   
 +du mur de quatre mètres de hauteur, un quatre-vingt-cinq   
 +centimètres d’épaisseur, flanqué de vingt tourelles avec créneaux   
 +et meurtrières, ayant en avant de larges fossés, pour en défense   
 +lance.  
  
-  * Cette partie de la Beauce était comprise dans le territoire des Carnuteslors de la conquête des Gaules par Césaret dans la XIIᵉ Lyonnaise après la division établie par les Romains dans ce pays. On trouvé à Angervilledans des fouillesquelques pièces romaines, entre autres une de César. Mais   +Il faut dire, à la véritéque cette enceinte ne pouvait pas tenir   
-rien n’indique le séjour fixe de ce peuple sur son sol d’autant plus qu’elle n’était pas traversée par la voie romaine conduisant à Paris.+la force et soutenir un siègemais la ville tournédu moins,
  
-  * Dans les textes, //Angere regis// devent //Angere villa//; cette terminaison //villa// (ferme) étant commune à beaucoup de lieux |**17**|  
 ==== Références ==== ==== Références ====
  
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