Louis-Alexandre Foucher de Careil (1826-1891)

Dixième maire de Saint-Pierre du Perray (1854-1870)
Propriétaire du château du Perray
Sénateur de Seine-et-Marne (1876-1891)
Président du Conseil général de Seine-et-Marne (1881-1891)
Ambassadeur de France à Vienne (1883-1886)
Homme de lettres

Famille

Louis-Alexandre Foucher de Careil, né à Paris Ier arrondissement le 1er mars 1826, était le fils d'Alexandrine-Françoise-Thérèse Boscary de Romaine (1802-1848) et d'Achille Foucher de Careil (1795-1834), mousquetaire et capitaine des chasseurs à cheval, ainsi que le petit-fils de Louis-François Foucher comte de Careil (1762-1835), général français sous la Révolution et l'Empire.
Sa famille blasonnait de sable au lion d'argent, avec couronne comtale et deux mélusines pour supports, avec pour devise: Virtutem a stirpe traho, “Je tire de ma souche la vaillance”.
Il avait pour sœur unique:
- 1° Marie-Jeanne-Foucher de Careil (1823-1843), mariée peu après son mariage avec Alexandre-André de Provigny.
Sa mère veuve se remaria en 1839 à François-Aimé-Raimond-Daniel d'Eurville marquis de Granges (1803-1876), et mourut le 4 mai 1848.
Il se maria à Paris le 30 avril 1851 avec Maxence-Amélie Fayau de Vilgruy (1829-1911), plus tard présidente de l'Association des Dames Françaises.
De cette union sortirent:
- 1° Raymond Foucher de Careil (1852-1922), mort célibataire
- 2° Jeanne-Marie-Guillemette Foucher de Careil (1856-1883), mariée à Paris VIIIe arrondissement le 20 juin 1882 avec Henri-Aimé-Jacques baron La Caze (1858-1910)
- 3° Louise-Ernestine-Jeanne-Marie Foucher de Careil (1856-1881), mariée le 30 décembre 1879 avec Jean della Faille de Leverghem (1851-1929)
Il mourut à Paris VIIIe arrondissement le 10 janvier 1891, âgé de 64 ans.

Carrière

Études à Paris au collège Stanislas puis à la Sorbonne. Influence de ses professeurs Frédéric Ozanam et le père Alphonse Gratry qui lui font découvrir l'un Dante et l'autre Leibniz.
Voyages d'études: après le baccalauréat en Italie, Grèce et Orient (1846-1847); après son mariage, en mission scientifique et littéraire sous l'autorité du ministre de l'Instruction publique, dans les grandes villes universitaires allemandes (1853) anglaises (1853-1854) et italiennes (1855), suivis de plusieurs séjours à Hanovre.
Capitaine d'état-major de la garde nationale de la Seine en 1849, démissionnaire le 2 décembre 1851.
Contributions philosophiques à partir de 1852 à la revue Le Correspondant, d'inspiration catholique libérale.
Publications d'inédits de Leiniz découverts à Hanovre (1854-1857).
Membre correspondant de de l'Académie impériale des sciences, arts et belles-lettres de Caen (…1858…)
Découverte en 1859 de manuscrits inédits de Descartes à la bibliothèque de Hanovre.
Chevalier de la légion d'honneur le 11 avril 1859.
Commencement d'une édition complète et critique des œuvres de Leibniz (1861-1875), restée inachevée.
Élu en 1861 au conseil général du Calvados pour le canton de Dozulé, en se présentant comme candidat du gouvernement impérial, il se fait remarquer cependant par ses prises de position indépendantes et critiques.
Membre de la Société d'économie politique (1862-1891)
Candidatures malheureuses à la députation en 1863, puis en 1869 dans la 1re circonscription du Calvados, contre le candidat officiel.
Membre de la commission administrative de la Société des propriétaires et amateurs de chasse de l'arrondissement de Corbeil (…1865-1891)
Membre de la Société pour la répression du braconnage et présidée par le prince de Wagram.
Propriétaire de plus de 176 hectares de bois situés sur les communes de Saint-Pierre-du-Perray, Saintry, Morsang-sur-Seine, Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) et Nandy (Seine-et-Marne), bois correspondent à différentes parcelles de l'actuelle forêt de Rougeau dans laquelle il avait établi ses chasses.
Propriétaire de deux pavillons de garde-chasse avec chenil et faisanderie, l'un à Villededon, hameau de Saint-Pierre-du-Perray, l'autre à Nandy (Seine-et-Marne).
Séjour aux États-Unis (1869-1870)
Directeur-général des ambulances des légions mobilisées de la Bretagne (1870-1871).
Préfet des Côtes-du-Nord (23 mars 1871)
Officier de la Légion d'honneur le 7 septembre 1871
Préfet de Seine-et-Marne (8 mai 1872)
Rallié au camp républicain conservateur, il est révoqué le le 24 mai 1873.
Candidature malheureuse à la députation dans les Côtes-du-Nord en 1875, comme républicain modéré.
Candidature malheureuse au conseil général de Seine-et-Marne pour Montereau en 1876, comme républicain
Élu sénateur de Seine-et-Marne le 30 janvier 1876, il siège au centre gauche et vote à gauche.
En 1876, Foucher de Careil découvre et fait connaître une Correspondance inédite de Descartes avec la princesse palatine Élisabeth et la reine Christine de Suède.
Le 14 juin 1876, discours au Sénat en faveur de la préservation et de l'aménagement de la forêt de Fontainebleau.
Élu conseiller général en Seine-et-Marne pour Lagny (1877-1891)
Président (1878-1891) de la section de Melun de la société d’archéologie sciences et arts de Seine-et-Marne.
Président du Conseil général de Seine-et-Marne (1881-1891)
Membre du Conseil supérieur de l'Agriculture (1881), puis vice-président (1883-1891)
Président de la société d'encouragement à l'instruction (1882-1891)
Président de la société philotechnique (-1891)
Président en 1883 de la société nationale d'encouragement à l'agriculture
Nommé ambassadeur de France en Autriche-Hongrie le 4 août 1883, démissionnaire en juin 1886 après le vote par le Sénat de la loi sur l'expulsion des princes
Commandeur de la Légion d'honneur le 29 octobre 1889
Président en 1890 de la commission générale des douanes et président de la commission chargée d'étudier le projet de loi sur les sociétés coopératives de production et de consommation.
Président de la société d’agriculture de Seine-et-Marne (1890-1891)
Réélu sénateur le 4 janvier 1891, peu avant sa mort.

Distinctions
Chevalier, puis officier, puis commandeur de la Légion d'honneur (1859, 1871, 1889).
Décoré des ordres des Saints-Maurice-et-Lazare, de l'Étoile polaire de Suède, grand-croix de Saint-Étienne de Hongrie, etc.

Publications (choix)

Le catalogue général de la Bibliothèque nationale de France consacre 113 notices bibliographiques aux différentes publications de Louis-Alexandre Foucher de Careil, qui pour la la plupart touchent à son activité politique, spécialement pendant la période où il fut sénateur de Seine-et-Marne. Encore ne s'agit-il là que de celles de ses publications qui ont connu des tirés-à-part.
Les autres pour l'essentiel s'intéressent à la littérature spécialement philosophique, et surtout au philosophe Leibniz.
On en trouvera beaucoup en ligne sur les sites Gallica et archive.org.
Aucune à notre connaissance n'intéresse spécialement l'histoire ni le patrimoine de l'actuel département de l'Essonne.

Documents

Billet de Foucher de Careil (Château du Perray, 1856) — Site d'enchères eBay, octobre 2023.

Billet de Foucher de Careil (Château du Perray, sans date) — Site d'enchères eBay, octobre 2023.

Lettre de Foucher de Careil à Victor Cousin (Château du Perray, 1859) — Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne MSVC 229, pièce 2042.

Construction du “château” d'Houlgate (1862-1863) — Cartes postales.

Faire-part de décès de sa fille (1881).

Nécrologie par G.-E. de Sérans — Le Figaro 37/11 (11 janvier 1891) 2.
- Mort du comte Foucher de Careil.
  - Le comte Foucher de Careil a succombé hier matin aux suites d'une grippe infectieuse. Au retour d'une chasse présidentielle, il s'est alité pour ne plus se relever.
  - Au point de vue politique, la figure qui disparaît était intéressante, car elle eût été appelée à jouer un rôle important dans l'évolution qui commence à se dessiner et qui entraîne graduellement une fraction importante des conservateurs vers le gouvernement de la République, dans le sein duquel ils formeront tôt ou tard le parti tory qui lui manque.
  - Richissime, merveilleusement doué, orateur, polyglotte, le comte Foucher de Careil a tenu à prendre une part active dans les luttes de la vie politique. Ne reniant pas ses ancêtres les Croisés, car il avait gardé des manières essentiellement aristocratiques, il pensait cependant que le monde avait marché depuis lors, et son esprit était ouvert à toutes les innovations et à tous les progrès susceptibles d'améliorer la question sociale. Il était le fils d'un officier des mousquetaires du Roi et petit-fils du général Foucher de Careil qui eut 17 chevaux tués sous lui pendant les guerres impériales. Napoléon Ier le rencontrant démonté un jour d'assaut, à la tête d'un bataillon de fantassins, lui envoya le soir, au bivouac, un dix-huitième cheval.
  - Le comte Louis-Alexandre Foucher de Careil, qui vient de mourir, n'avait que soixante-quatre ans. Avant de se lancer dans la politique, il avait beaucoup voyagé. Très érudit, il publia de nombreux ouvrages, entre autres, Rome ou espérances et chimères de l'Italie (1860), Descartes et la princesse Palatine (1862), Hégel et Schopenhauer (1862). Pendant un voyage en Allemagne, il découvre des manuscrits inédits de Leibnitz, qui lui permettent d'écrire plusieurs livres très intéressants sur ce philosophe. Grand propriétaire terrien, les questions agricoles et ouvrières le captivent et il publie plusieurs opuscules sur les haras, les habitations ouvrières, etc., etc. En 1867, il fait paraître un ouvrage que l'on peut relire avec intérêt, même actuellement, et qui a pour titre Le Luxembourg à la Belgique, avec pièces justificatives.
  - L'année suivante, il est nommé membre du Conseil général du Calvados. On lui a beaucoup reproché, après son adhésion à la République, des prétendues compromissions avec le parti impérialiste; “le seul candidat décoré de la main de l'Empereur” obtint la Légion d'honneur parce qu'il l'avait méritée par ses intéressants travaux, mais il ne fut jamais candidat officiel. Aux élections générales, de mai 1869, pour le Corps législatif, le comte Foucher de Careil se porte au contraire comme candidat de l'opposition démocratique et est battu par le candidat officiel.
  - Pendant la guerre franco-allemande, M. L. Foucher de Careil, en qualité de directeur général des, ambulances des mobilisés bretons, est nommé officier de la Légion d'honneur.
  - Après la paix, M. Thiers, qui connaissait ses très remarquables qualités d'administrateur, le décide à adhérer à la République. Adhésion très franche que le comte Foucher de Careil fait en même temps que le marquis des Roys et quelques autres.
  - Tour à tour préfet des Côtes-du-Nord et de Seine-et-Marne, il est élu sénateur de lie département en 1876.
  - Depuis lors, il a toujours siégé au Luxembourg, où il s'était fait une spécialité des questions économiques, qu'il traitait avec une très réelle compétence. Il était en dernier lieu président de la très importante Commission des douanes.
  - Entretemps, ambassadeur a Vienne, il avait su s'y ménager de très réelles et très augustes amitiés. Lors de l'expulsion des princes d'Orléans de l'armée, malgré ou à cause de ses convictions réellement républicaines, il blâme ce décret antilibéral et donne sa démission. L'Empereur d'Autriche vient officiellement le voir à l'ambassade avant son départ et lui confère la grand-croix de son ordre.
  - L'on a reproché au comte de Careil, pendant sa carrière politique, quelques indécisions de caractère; ce peu de suite dans les idées fut plus apparent que réel — son grand tort fut surtout d'avoir raison vingt ans trop tôt. C'était avant tout un patriote, il se croyait appelé par sa situation à jouer un rôle politique actif, il ne voulut voir que l'intérêt général du pays, mettant toujours au second plan les intérêts très secondaires de parti. Peu partisan de la politique stérile du piétinement sur place, on doit lui reconnaître une grande liberté d'allure, ainsi qu'une absolue franchise dans tous ses actes, c'est le meilleur éloge posthume que l'on puisse lui décerner.
  - Il avait été réélu sénateur de Seine-et-Marne aux élections du 4 janvier.
  - M. le comte Foucher de Careil est mort muni des sacrements de l’Église.
  - Ses obsèques auront lieu mardi.
  - G.-K. de Sérans.

Inauguration du médaillon de Foucher de Careil en forêt de Fontainebleau (1907) — Cartes postales.

Bibliographie

André-François-Joseph Borel d'Hauterive (dir.), “Foucher de Careil (Louis-Alexandre, comte de)”, Annuaire Noblesse de France 33 (1877) 359-360.
- Foucher de Careil (Louis-Alexandre, comte de) — Seine-et-Marne. — Ce sénateur, né le 1er mars 1826, nommé préfet des Côtes-du-Nord, sous la présidence de M.Thiers, a épousé le 3 mai 1851 Mlle Amélie de Vilgruy. Sa famille, originaire du Poitou, était représentée au milieu du siècle dernier par Louis-François de Foucher, avocat |360| aux conseils du roi en 1725, conseiller au parlement de Bretagne en 1735, puis conseiller de grand'chambre, mort en 1771. Il avait épousé : 1° en 1723, Xainte Charault dame de Careil en Bretagne, dont il n'eut qu'un fils, mort sans postérité; 2° en 1760, Anne-Marie-Jeanne Rusnel de la Touche. De cette union sont issus les chefs des deux branches aujourd'hui existantes. I. Guillaume-Paul-Fidèle de Foucher, l'ainé, chef du nom et des armes de sa maison, avait épousé en 1787 Marie-Françoise-Olive de Kerven de Kersullec, fille d'un lieutenant des vaisseaux du roi. Sa descendance est aujourd'hui représentée par Auguste de Foucher de Careil, dont le père, attaché à la légation française à Dresde en 1810, fut fait prisonnier en 1813 et conduit à Narva, près du golfe de Finlande, où il resta deux ans dans une casemate; II. Louis-François, comte de Foucher de Careil, auteur dela branche cadette, représentée aujourd'hui par le sénateur, son petit-fils, entra dans l'artillerie en 1781, fut nommé chef d'escadron en 1793, colonel en 1795, général de division le 3 mars 1807, baron de l'empire avec un majorat en Westphalie le 17 mars 1808, chevalier de Saint-Louis en 1814. Ce brillant officier général, mort en 1835, avait épousé Marie-Catherine-Élisabeth d'Auxonne. Antoine-Achille, comte de Foucher de Careil, né de cette union en 1795, mousquetaire de la garde du roi en 1814, capitaine des chasseurs à cheval avant 1830, décédé en 1835, s'était marié avec Alexandrine-Thérèse-Joséphine Boscary de Romaine, morte en 1848, dont il eut: 1° Louis-Alexandre comte de Foucher de Careil, aujourd'hui, sénateur; 2° Marie-Jeanne de Foucher de Careil, née le 21 mais 1823, morte le 22 février 1843, épouse d'Alexandre-André de Provigny. — ARMES: de sable, au lion d'argent (voyez la pl.). — Couronne de comte. — Supports: deux mélusines. — Devise: VIRTUTEM A STIRPE TRAHO.

Maxime Brénier de Montmorand, "Notice sur la vie et les travaux du comte Foucher de Careil", in Comte Foucher de Careil, Mémoire sur la philosophie de Leibniz, couronne par l'Académie des sciences morales et politiques, précédé d'une préface de M. Alfred Fouillée de l'Institut, et d'une Notice sur la vie et les travaux de l'auteur, Paris, F.R. de Rudeval, 1905, pp. I-VII.

Pierre Larousse, “Foucher de Careil (Louis-Alexandre)”, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle . Tome huitième, Paris, Grand dictionnaire universel, 1872, p. 652.
- FOUCHER DE CAREIL (Louis-Alexandre, comte DE), littérateur et administrateur français, petit-fils du précédent, né à Paris en 1826. Il compléta ses études par des voyages, puis s'occupa de travaux littéraires et philosophiques. M. Foucher de Careil s'est fait connaître dans le monde savant par la publication d'une fort remarquable édition des Œuvres de Leibnitz, qui doit se composer d'environ 20 volumes. Cette édition comprend un grand nombre d'écrits du célèbre philosophe qui n'avaient point encore été livrés à la publicité et que M. Foucher a recueillis dans de patientes recherches faites en Allemagne. C'est à cet important travail que se rattachent les publications suivantes: Réfutation inédite de Spinoza par Leibnitz (1854, in-8°); Lettres et opuscules inédits de Leibnitz (1857); Nouvelles lettres et opuscules inédits de Leibnitz (1857); Lettres de Leibnitz, Bossuet, Pellisson, etc., publiées pour la première fois (1859). Citons encore de ce laborieux érudit Rome ou Espérances et chimères de l'Italie (1860); Leibnitz, la philosophie juive et la cabale (1861, in-8°); Descartes et la princesse Palatine (1862); Hegel et Schopenhauer (1862, in-8°); Gœthe et son œuvre (1865, in-18°); Le Luxembourg à la Belgique, avec pièces justificatives (1867, in-8°), etc. — En 1871, M. Foucher de Careil a été nommé préfet des Côtes-du-Nord.

Antoine Laporte, "Foucher de Careil (Louis-Alexandre, comte)", in Bibliographie contemporaine. Tome cinquième, Paris, F. Vieweg, 1888, pp. 121-123.
- Recension venimeuse de ses publications d'inédits de Leibniz qui y relève avec une mesquinerie remarquable quelques erreurs de traduction censées discréditer toute son œuvre.

Paul Rateau, Arnaud Lalanne, David Rabouin, "Éditer, lire, interpréter Leibniz (III). Louis-Alexandre, comte Foucher de Careil (1826-1891)", Archives de philosophie 83/3 (2020) 29-109.
- Travail véritablement remarquable avec une bibliographie très complète.

François Léger, Foucher de Careil, de Leibniz au Sénat (21 cm, 359 p.), Meaux, F. Léger, 2014.
François Léger, Foucher de Careil, de Leibniz au Sénat. Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée (21 cm, 362 p.), Meaux, F. Léger, 2021.
- Nous remercions l'auteur qui a bien voulu nous communiquer des informations sur la carrière de chasseur de Foucher de Careil, spécialement en Essonne novembre 2023).

Archives nationales, “Foucher de Careil, Louis Alexandre”, in Préfets et préfètes français depuis 1800 (jeu de données en open data consultable et réutilisable), sous la cote F/1bI/160/11, consulté en 2023.
- FOUCHER DE CAREIL, Louis Alexandre
- Éléments biographiques:
- Comte. Né à Paris d'Antoine Achille né le 3 mai 1795, capitaine d'infanterie, mort en décembre 1835 et de Françoise Thérèse Séraphine Alexandrine Boscary de Romaine mariée en secondes noces en 1839 à François Aimé Raimond Daniel d'Eurville marquis de Granges, morte le 4 mai 1848 ; témoins : Louis François vicomte de Foucher, lieutenant-général, 63 ans, et Jeanne Marie Boscary, 48 ans, propriétaire, aïeul. Marié le 3 mai 1851 à Maxence Amélie Fayau de Vuilgruy, chevalier de la Légion d'honneur le 1er janvier 1895, morte en janvier 1911. Mort à Paris 8e le 10 janvier 1891 (*). Enfants. Raymond. Marie Antoinette Ernestine mariée en novembre 1879 à Jean Dellafaille de Laverghem, morte le 28 septembre 1881. Marie Guillemette Jeanne mariée en juin 1882 à Henri Jacques de Lacaze, morte le 3 août 1883.
- Parcours professionnel:
- Capitaine d'état-major de la garde nationale de la Seine en 1849, démission, 2 décembre 1851. Directeur général des ambulances des mobilisés de Bretagne en 1870-71. — Études et publications d'ouvrages de philosophie (oeuvres de Leibnitz); travaux littéraires. Conseiller général de Dozulé, 1861-69. Candidat au Corps législatif (Calvados) en 1863, 1869. Voyage aux États-Unis; rentre en France lors de la guerre de 1870. Préfet des Côtes-du-Nord, 25/28 mars 1871; de Seine-et-Marne, 8/24 mai 1872; révoqué, 24 mai 1873. Candidat à la députation (Côtes-du-Nord), février 1875; sénateur (Seine-et-Marne), 30 janvier 1876, 8 janvier 1882; conseiller général de Seine-et-Marne, novembre 1877. Ambassadeur de France à Vienne, 4 août 1883, démission, juin 1886. Réélu au Sénat, 4 janvier 1891. Membre de l'académie des sciences morales et politiques. Légion d'honneur 11 avril 1859; officier 7 septembre 1871; commandeur 29 octobre 1889.

Dictyographie

Collectif d'internautes, "Louis-Alexandre Foucher de Careil", Wikipédia, depuis 2012, en ligne en 2023.

Sylvie Gavand, "Louis Alexandre Foucher de Careil", Généanet, en ligne en 2023.

Table des matières

Louis-Alexandre Foucher de Careil (1826-1891)

Famille

Carrière

Publications (choix)

Documents

Archives

Archives nationales

Archives de l'Essonne

Bibliographie

Dictyographie