Table des matières

Marie de Pisseleu (...1544-1553)

Notule

Notice de l'abbé Alliot

Documents

Sources

Bibliographie

Notes

1)
Note d'Alliot — Il faut prendre garde de la confondre avec sa sœur, nommée, comme elle, Marie de Pisseleu. Celle-ci était abbesse de Maubuisson.
2)
Note d'Alliot — Guillaume de Pisseleu, le père de tous ces prélats, pressait souvent sa fille Anne de profiter de sa situation pour caser ses frères et ses sœurs. Il faut le dire, il y avait une excuse à son âpreté, car Guillaume avait trente enfants!
3)
Note d'Alliot — Ce procès se prolongea durant de longues années. Plaidé devant la juridiction ecclésiastique, l'Official de Paris donna raison au curé; mais celui de Sens, juge d'appel, décida en faveur des religieuses. Enfin, en 1550, les juges de Paris se rangèrent à l'avis de ceux de Sens, et le curé de Lieusaint fut débouté de ses prétentions.
4)
Note d'Alliot — En 1549. elle échangea un quartier de vigne avec la veuve de Jean Budé.
5)
Note d'Alliot — Voici ce curieux document, dû à la plume de Jacques de Mervilles, prêtre et procureur de l'abbaye, pour la circonstance. — Les revenus sont perçus à quatorze endroits dénommés, savoir: Brévannes, — Vitri, — Athis, — Corbeil, |209 — les Godeaux, — Herces, — les Bordes, — Lieusaint, — Senard, — Plessis-en-Chevrie, — Tremblay, — Villepinte, — Cintreaux, — Cossigny. — L'ensemble du revenu est estimé 1373 livres 14 sols 3 deniers oboles tournois. — Le procureur affirme que les moniales ne tiennent, ni ne possèdent autres revenus en la prévôté et vicomté de Paris. —— (Mais où sont donc les revenus de Brie, — Combs-la-Ville, — Evry, — Chalandray, — Yerres, — Ablon, — Draveil, — Drancy, — Paris, — Puiselet, — Carbouville, — Maurecourt, — Gironville, etc., — que nous verrons reparaître?) —— Les charges sont: 62 religieuses. — un religieux, — 24 serviteurs. — passants et repassants, — pauvres gens d'église, — mendiants, — pensions des prévôts et officiers des terres et seigneuries, — procureur, — avocats, — gens du conseil (?), — soutenir dix procès ordinaires, tant au Parlement qu'au Châtelet et en cour d'église, — payer les gages des gardes, — médecin, — barbier! et apothicaire. — gages des serviteurs, — façon des vignes, — bois, — échalats, — nourrir les fermiers quand ils viennent à l'abbaye, — acheter pommes, — poires, — fruits, — chair, — poisson. — œufs, — harengs, — pois, — fèves, — sel, — chandelles, — bois, — charbon, — nourrir dix chevaux pour la maison, — payer faneurs, — faucheurs, — crocheteurs, — jardiniers, — maréchaux, — charron, — bourrelier, — serruriers, — cordiers, — menuisiers, — vitriers, — maçons, — charpentiers, — couvreurs, — plâtriers, — teinturiers, — cardeurs, — peigneurs de laine, — tisserans en drap et en toile, — réparer l'église, — l'abbaye, — les fermes. — Pour la nourriture de tous il faut 40 muids de blé, — 20 muids d'avoine, — et 12 muids d'orge pour le bétail. —— La dépense se monte à 4,500 livres, y compris les deniers et dons gratuits du roi. —— (Ce que le procureur ne nous dit pas, c'est d'où on tire la différence entre 1.373 livres et 4,500 livres. Et cependant, l'abbaye n'avait pas de dettes. Évidemment, ce comptable a diminué la recette notablement, car on n'ose dire qu'il a enflé la dépense: 4.500 livres pour nourrir cent personnes! et le reste!
6)
Note d'Alliot — Malgré l'âpreté de nos religieuses à réclamer la basse, moyenne et haute justice, on ne voit pas que leurs officiers aient jamais prononcé des peines bien graves; surtout jamais de peines capitales, pas même des châtiments corporels, en dehors des incarcérations et des fers. — L'enquête très détaillée qui eut lieu, au sujet de l'incarcération du sergent de Jacqueline de Bailly, eut certainement mentionné les châtiments graves, car elle renferme beaucoup d'autres traits de mœurs.