Nom de la voie qui devait être percée en 1914 depuis la rue Sainte-Croix (à peu près au niveau des anciens établissements Couvé) jusqu'au débouché de la rue du Ronneau avec la rue du Renard. Ce projet restera dans les cartons. Un projet semblable existait déjà en 1886.
On trouvera une autre voie pour honorer la République.
RÉPUBLIQUE (rue de la)
La délibération “historique” du 7 mars 1935 va faire disparaître du paysage étampois quatre noms de rues fort anciens (Cordonnerie, Darnatal, Perray et Boucherie) au profit d'une dénomination unique et résolument républicaine. Cet axe Est-Ouest de la ville correspond au tracé médiéval de l'ancienne route Sens-Chartres. À partir du 19e siècle, la nationale 191 (Corbeil-Mantes) passera par cette longue rue provoquant de multiples embouteillages jusqu'à sa déviation par l'avenue de Coquerive en 1969. [PV J6/9]
La section qui va de l'actuelle rue Louis-Moreau jusqu'au débouché de la place Notre-Dame était dénommée rue de la Cordonnerie. Au 19e siècle, elle est également dénommée rue de la Poule. Pendant la période révolutionnaire, elle deviendra rue de la Constitution.
La section qui va de l'église Notre-Dame jusqu'au pont sur la Rivière d'Étampes était dénommée rue Darnatal. Au 18e siècle, on la trouve aussi dénommée rue Saint-Louis. Pendant la période révolutionnaire, elle sera appelée rue des Trois-Couleurs ou rue Louis. Cette section connaîtra de grands bouleversements avec les mises en alignement successives. Elle sera notamment élargie en 1840.
La section qui va du pont sur la Rivière d'Étampes jusqu'à la Juine était dénommée rue du Perray. On la trouvait parfois dénommée chemin du Gâtinais.
Enfin la section qui va de la Juine jusqu'au débouché de l'actuelle rue Sadi-Carnot était dénommée rue de la Boucherie (parfois “grande rue de la Boucherie”). La partie haute de cette section était aussi appelée rue de l'Orme. Pendant la période révolutionnaire, elle sera appelée rue des Piques.
Au n° 25/27, ancienne auberge de la Corne du Cerf.
Au n° 49, ancienne auberge de l'Arche de Noé.
Entre le n° 77 et le 79, cette petite impasse sans nom figure déjà au plan de 1827.
Au n° 95, site de l'ancienne mégisserie Hutteau citée en 1864 (AM J).
Au fond du n° 111, ancien moulin de Coquerive.
Au n° 125, ancienne auberge du Chariot-d'Or.
Au n° 133, maison avec porte piétonnière ancienne de forme rectangulaire et en pierre.
Le long du n° 143 coule un petit ruisseau qui est un des bras du Juineteau.
Au n° 157/159, ancien café du Perray vers 1900.
Au n° 189, ancienne mégisserie Raguenault transférée ici en 1860. L'arrière de la maison (côté rue de Coquerive) est très pittoresque.
Au n° 191, ancienne auberge du Sapeur-Pompier.
Au n° 197, cette grande maison 19e siècle intègre des bas-reliefs 18e siècle de style Renaissance. Ce sont sans doute des vestiges du château du Bourgneuf. Ils sont attribués à Clodion. Ils ont pour thème les saisons.
Côté cour, la maison présente un joli décor, un perron et un fronton triangulaire qui sont sans doute, eux aussi, des réemplois de matériaux du château démoli.
Au n° 225, la façade de cette maison comprend des pierres visiblement récupérées dont quelques-unes sont sculptées.
Au n° 231, ancienne entrée du château du Bourgneuf avec son parapet en pierres de taille
Vers le n° 10-12, ancienne auberge de la Poule.
Au n° 20, ancienne auberge du Duc d'Orléans.
Au n° 54, maison des Quatre-Coins.
Au n° 92, ancienne auberge de l'Étoile.
Au n° 104, l'actuel centre psychopédagogique occupe l'ancienne école de Saint-Pierre filles.
Vers le 112, ancienne auberge de la Source.
Au n° 116, cette maison était l'ancienne école des Frères.
Au n° 124, ancienne auberge des Trois-Couronnes.
Entre le n° 130 et le 132, une arche visible sur le ru de Gallardon.
Au n° 134, ancienne mégisserie Robert. Le lavoir est muré au fond de la cour.
Vers le 138-140, ancienne auberge du Cheval-Blanc.
Au n° 146, la façade présente un joli décor avec deux médaillons dont l'un avec des initiales et l'autre avec le millésime 1864.
Au n° 154, ancienne mégisserie Robert citée en 1864.
Au n° 182-184-186, emplacement de l'ancienne maison de la Herse.
Au n° 200/202, ancienne auberge à la Chaumière.
Au n° 210, maison avec cave remarquable.
Au n° 216, maison ancienne avec porte piétonnière cintrée.
Le pont qui fait passer la déviation de la nationale 20 date de 1960.
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