Yvette Taborin, née le 16 mai 1929, après avoir suivi les cours d'ethnologie du préhistorien André Leroi-Gourhan, consacra sa thèse, soutenue en 1987, aux Coquillages dans la parure paléolithique en France. Elle a ensuite été professeure à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, reconnue comme une spécialiste des parures préhistoriques et des coquillages qu'elles utilisaient.

Responsable des fouilles d’Étiolles de 1972 à 2000, où elle fonda avec Monique Olive et Nicole Pigeot un chantier-école, elle en a publié régulièrement les avancées dans la revue de la SHAEH, ainsi que dans d'autres revues. Elle est morte le 8 septembre 2020.

Yvette Taborin, “De l'art magdalénien figuratif à Étiolles (Essonne, Bassin parisien)”, Bulletin de la Société préhistorique française 98/1 (2001) 125-128.

Monique Olive, Nicole Pigeot, Yvette Taborin, Gilles Tosello et Michel Philippe, “Lorsque le galet gravé paraît... Les témoins symboliques à Étiolles (Essonne)”, Revue archéologique de Picardie 21 (2003) 257-263.

Monique Olive, Nicole Pigeot, Yvette Taborin et Jean-Marc Yvon, “Toujours plus longue, une lame à crête exceptionnelle à Étiolles (Essone)”, Revue archéologique de Picardie 22 (2005) 25-28.

On trouvera un chois de 25 publications d'Yvette Taborin consulatbles en ligne sur le site Persée (consulté en 2020).

Collectifs d'internautes, “Yvette Taborin”, Wikipédia, depuis 2013 (en ligne en 2020).

Musée d'Archéologie nationale (éd.), “Yvette Taborin” (vidéo de 2 mn, interview d'Yvette Taborin au sujet du chantier archéologique d'Étiolles, qu'elle avait fondé explique ce que représente pour elle le chantier-école qu’elle y a fondé avec Monique Olive et Nicole Pigeot), Dailymotion, mis en ligne en 2017 (en ligne en 2020).