Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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longjumeau

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Longjumeau

Histoire

  • Construction de l'église est construite au XIIème siècle
  • Fonadation en 1234 di Prieuré de Saint-Éloi par Jean DREUX, le Seigneur.

Parallèlement, des Templiers fondent une Commanderie de l'ordre de Malte, donnant naissance à l'agglomération de Balisy.

Les terres appartiennent alors à l'Eglise et seront plus tard partagées avec le Seigneur.

Longjumeau dépasse en importance les agglomérations voisines, la route en fait le pôle attirant les paysans et les négociants des alentours. Les services administratifs propres à l'actuel canton ont leur siège à Longjumeau.

En 1526, le volume des affaires commerciales justifie la création du marché qui se tient chaque mercredi sur la place du champ de foire.

En 1548, les Gaillard, Seigneurs de Longjumeau depuis 1450, étendront leur domaine et leur pouvoir en achetant le Prieuré de St Eloi.

L'un d'eux, Michel GAILLARD, Huguenot, favorisera la réforme, ce qui explique en partie, pourquoi le Musée actuel, qui était alors l'Hôtel du Dauphin, fut choisi pour lieu de conférence entre les catholiques et les protestants en 1568.

En 1650, 10 hôteliers et cabaretiers sont établis à Longjumeau.

Le XVIIIème siècle voit l'implantation d'artisans attirés par l'eau claire de l'Yvette : tisseurs, cordiers, limonadiers.

A cette époque sont construits les moulins de St Martin, de St Eloi et de Gravigny.

Parallèlement, la population passe de 1200 habitants en 1720 à 1700 en 1792. Le commerce se développe avec les nouvelles productions. La place du marché est pavée et entourée de maisons de chaume, qui servent d'entrepôts. Les charrois de vin et de céréales qui sillonnent la route, paient un droit aux barrières de la Ville. 27 hôtels et auberges sont en exploitation.

Au XIXème siècle, la population augmente de 1000 habitants sans que celà entraîne des modifications sensibles de structure. C'est une période de travaux d'équipement et de voirie : déplacement du cimetière, percement de la rue des Ecoles, de la rue du Petit Vaux, du boulevard Liévain, création de l'usine à gaz, des abattoirs, de l'hospice et des écoles. Des demeures riches sont construites à l'est de l'agglomération.

Le dévoloppement des moyens de communications rapides entraîne, au dédut du XIXème siècle, la régression de l'hôtellerie, tandis que les industries des cuirs et des peaux sont en extension pour disparaître brutalement entre 1915 et 1930.

Vers 1920, seront crées des lotissements au Parc St Eloi et au sud-est de l'Eglise.

Les usines désaffectées seront progressivement réoccupées par de nouvelles industries, notamment des laboratoires de produits chimiques, du verre, et plus récemment, des usines de plastique.

En 1956, Longjumeau a 4000 habitants et offre 1300 emplois. Les cultivateurs exploitent environ 220 hectares.

		 
		Longjumeau pendant la révolution
		 
		

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire d'essayer de reconstituer la physionomie du bourg en 1789.

Le territoire de la paroisse de Longjumeau, beaucoup plus petit que de nos jours, était établi depuis 1265, époque où Regnault de Corbeil, évèque de Paris, avait démembré le hameau de Ballainvilliers pour en faire une paroisse distincte, sous le vocable de St Jacques le majeur et St Christophe son compagnon.

Longjumeau, comme presque toutes les villes et villages traversés par une grande route, comprenait surtout une rue principale qui n'a guère changé d'aspect de nos jours.

Le territoire de la paroisse de Longjumeau s'arrêtait à la Morte eau. Du côté pair de la grande rue, toutes les maisons, du n°2 au n°74, étaient de la paroisse de Champlan, ainsi que la place du marché de l'époque. Du côté impair de la grande rue, toutes les maisons du n°1 au n°83, étaient de la paroisse de Chilly.

Il est probable qu'avant la construction du pont de Longjumeau en 1438, la Morte eau était passée à gué à hauteur du n°74 et l'axe de la route nationale délimitait les paroisses de Chilly et de Champlan. On trouve d'ailleurs fréquemment, à cette époque dans les actes d'état-civil, né à Longjumeau, paroisse de Chilly ou de Champlan.

L'église était entourée depuis sa fondation, par le cimetière paroissial, veillé par la lanterne des morts. C'était l'usage au moyen âge d'élever de semblables fanaux dans les cimetières. Ils étaient de formes diverses et éclairés certains jours de l'année. C'était une invitation faite aux vivants de prier pour les morts. On trouve les plus célèbres dans le Poitou, le Maine, la Normandie et l'Auvergne. La nôtre est d'autant plus précieuse qu'elle est la seule dans nos cantons et surtout aux environs de Paris.

Le cimetière a disparu des abords de l'Eglise en 1840, le conseil municipal ayant voté le 15 février 1834 l'achat d'un terrain pour sa translation.

Au point de vue civil, Longjumeau faisait partie du baillage de Longjumeau, Marquisat d'Effiat, prévôté de Montléry, Vicomté de Paris, Province d'Ile de France.

Le dernier bailli de Longjumeau, chargé de rendre la justice au nom du Seignieur, était François-Denis Tronchet, célèbre juriste dont le nom est passé à la postérité par sa participation à la rédaction du Code Civil et par le courage qu'il eut de défendre Louis XVI devant la Convention.

Longjumeau, au point de vue de l'Eglise Catholique, faisait partie du doyenné de Montlhéry, archidiaconé de Josas, archidiocèse de Paris. C'était une cure recherchée, d'abord à proximité des deux capitales Paris et Versailles et par l'importance de son commerce particulièrement dû au roulage et aux nombreuses hôtelleries situées sur son territoire.

Le prieuré Saint-Eloi et la maladrerie Saint-Laurent étaient en 1789 situés sur la paroisse de Chilly.

Le hameau de Balizy possédait une chapelle sous le vocable de Saint-Jean, dont nous reparlerons plus tard lors de sa démolition. A Balizy existait une commanderie de l'ordre de Malte dépendante du Grand Prieuré de France.

La maison presbytérale était en 1789 telle que nous la voyons de nos jours. Le curé de Longjumeau était l'abbé Joachim Paul Passaire prêtre du doicèse d'Aix-en_Provence, né le 10 janvier 1736, baptisé le 11 en l'église métropolitaine de la dite ville. Il était fils de Gaspard Bernard Passaire et Catherine Berthe, son épouse. L'abbé Passaire, après avoir effectué de bonnes études au séminaire de Montpellier, fut ordonné prêtre à Aix-en-Provence, successivement vicaire 6 ans à Lodève (Hérault), 5 ans dans différents diocèses et 4 ans à Many, il fut installé curé à Longjumeau le 1er janvier 1778, en remplacement de son oncle maternel, l'abbé Berthe, qui avait résigné la cure en sa faveur.

Le vicariat de Longjumeau avait pour titulaire l'abbé Jean-Baptiste Nativelle. Il était en fonction depuis le mois de novembre 1774.

L'abbé Nativelle était originaire de Guiberville (Manche), où il était né le 25 septembre 1746, fils de Guillaume Nativelle et de Catherine Le Filleur. Il avait été baptisé le lendemain de sa naissance en l'église paroissiale de Guiberville.

Guiberville dépendait alors du diocèse de Bayeux et actuellement, par suite du Concordat, du docièse de Coutances.

Jean-Baptiste Nativelle reçut la soutane, les ordres mineurs et probablement les ordres majeurs, à Bayeux, après avoir suivi les cours de théologie à l'université de Caen. Le vicariat de Longjumeau paraît être son premier poste.

Nous connaissons maintenant les ministres de l'Eglise Catholique de Longjumeau : le curé Passaire et le vicaire Nativelle, futur martyr de la foi. Nous allons donc maintenant essayer de faire revivre les heures difficiles de la Révolution avec le plus grand souci d'objectivité et de vérité.

Pendant les trop longues années que dura la révolution française, se passèrent de tristes évènements qui mirent en évidence les activités humaines. On voulait réformer et on détruisit; on voulait construire un nouvel édifice et on sapa les plus solides et les meilleurs fondements de toute société.

Croyant plus facilement instaurer un nouvel ordre social, on se laissa envahir par les idées philosophiques du moment et au lieu de conserver ce qui avait fait la grandeur de la France, ce qui au fond est le ciment essentiel de toute société, on s'attaqua à l'ordre religieux. On le frappa de trois coups funestes : la spoliation des biens du clergé, la suppression des ordres religieux, la constitution civile du clergé.

Ce fut le conflit, la lutte. Elle fut longue, parfois terrible. Lois, décrets, arrêtés pleuvaient peut-on dire, sur le clergé catholique, atteignant directement les fidèles qui voulaient conserver leur foi. On établissait ainsi un schisme religieux, une profonde division dans les esprits.

Patrimoine

  • Église Saint-Martin (XIIIe et XIVe siècles)
  • Château de Chambourg (XVIIIe siècle)
  • Hôtel du Dauphin (XVIe siècle)
  • Maison de l'Engelthal (1822)
  • Pont sur l’Yvette (1438)
  • Gare (1883
  • Ancienne Poste (1908
  • Tours résidentielles de la Peupleraie.

Topographie

Hameaux

Prosopographie

Seigneurs

Curés

Maires

  • 1. Henri Degoutte (1790-1791) — 2. Gabriel Guede (1791-1793) — 3. Étienne Charles (1793-1795) — 4. Louis Gidefroy (1795-1795) — 5. Dominique Savouré (1795-1800) — 6. Charles Fouard (1800-1800) — 5.bis Dominique Savouré (1800-1813) — 7. Charles-Bernard Brunet (1813-1816) — 8. Antoine Quesnescourt (1816-1822) — 9. Augustin Vanault (1822-1826) — 10. Louis Lebœuf (1826-1826) — 11. Jean-Charles Salleron (1826-1830) — 12. Ambroise Bellin (1830-1835) — 13. Nicolas Letourneur (1835-1848) — 14. Ernest Duboury (1848-1860) — 15. Jean-Auguste Bhambrette (1860-1865) — 16. Paul Riant (1866-1869) — 17. Narcisse Gallien (1869-1871) — 18. Gustave Legrand (1871-1874) — 17.bis Narcisse Gallien (1874-1881) — 19. Auguste Roux (1881-1883) — 20. Jean-Victor Paillet (1884-1896) — 21. Léon Robelin (1896-1929) — 22. Georges Clozeau (1929-1931) — 23. Léon Deprun (1931-1935) — 24. Georges Louin (1935-1940) — 25. Achille Lapeyre (1940-1944) — 26. Henri Lecestre (1944-1944) — 27. Louis Musnier (1944-1945) — 28. Claude Jacquard (1945-1947) — 29. Pierre Laproste (1947-1953) — 30. Paul Dieval (1953-1959) — 31. Camille Pillot (1959-1965) — 32. Jean Colin (1965-1981) — 33. Michel Chartier (1981-1989) — 34. Philippe Schmit (1989-2001) — 35. Pierre-André Wiltzer (2001-2002) — 36. Bernard Nieuviaert (2002-2008) — 37. Nathalie Kosciusko-Morizet (2008-2013) — 38. Sandrine Gelot (2013-2044).

Recensements

  • AD91 6M/6M/174. — États nominatifs des habitants de Longjumeau pour les années 1817 à 1851.
  • AD91 6M/6M/175. — États nominatifs des habitants de Longjumeau pour les années 1856 à 1876.
  • AD91 6M/6M/176. — États nominatifs des habitants de Longjumeau pour les années 1881 à 1896.
  • AD91 6M/6M/177. — États nominatifs des habitants de Longjumeau pour les années 1901 à 1936.

Iconographie

Sources d'archives

Archives nationales

Archives de l'Essonne

Cartographie

Bibliographie

  • Théodule Pinard, Histoire, archéologie, biographie du canton de Longjumeau (III+375 p., in-8°), Paris, A. Durand, 1864.
  • Jean Jacquart, “Le marquis d'Effiat, lieutenant-général de l'armée d'Italie (été 1630)”, XVIIe siècle 45 (1959) 298-313.

Dictyographie

  • Collectif d'internautes, “Longjumeau”, Wikipédia, depuis 2005, en ligne en 2022.
longjumeau.1724465618.txt.gz · Dernière modification : de bg

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