Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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Les Sœurs de la Sainte-Enfance à Étampes (1846-1903)

Histoire générale

  • Le 6 septembre 1686, une école pour jeunes filles pauvres voit le jour à Rambouillet (rue Raymond- Poincaré) grâce à Catherine Adrienne de Godard de Barisseuse qui en assure les besoins. Cette école est depuis lors tenue par les Sœurs de Saint-Adrien dans l'esprit de la fondatrice. En 1821, le curé de Rambouillet fait les démarches nécessaires pour qu’elles deviennent communauté religieuse, dont les règles sont approuvées en 1822 par Mgr Charrier de la Roche évêque de Versailles. En 1843 la communauté se transporte dans cette ville à l'appel de Monseigneur Louis Blanquart de Bailleul qui en fait une congrégation diocésaine, sous la nouvelle dénomination de Sœurs de la Sainte Enfance.

Histoire locale

  • À Étampes, le pensionnat de la Sainte-Enfance est établi en 1846, face à l'actuelle Institution Jeanne d'Arc. Expulsées par les lois anti-congréganistes, les sœurs quittent la ville en 1903.”

Prosopographie

Documents

Archives

Archives de l'Essonne

  • AD91 1Q/182. Vente révolutionnaire (congrégation Notre-Dame).

Bibliographie

  • Léon Guibourgé, Étampes, ville royale (20 cm, 253 p., préface d'Henri Lemoine), Étampes, L. Guibourgé, 1957, pp. 394-395.
  • Léon Guibourgé, Étampes, ville royale (réédition en fac-similé, 22 cm; 253 p., Péronnas, Éditions de la Tour Gile, 1997, pp. 394-395.
    • Extrait
      • LES SŒURS DE LA SAINTE-ENFANCE ET LE PENSIONNAT JEANNE D'ARC.
      • Dans cette même rue Saint-Jacques, mais dans le quartier Notre-Dame, et dans cette partie nouvellement baptisée du nom du résistant Louis Moreau, nous ne pouvons laisser sous silence l'histoire de deux congrégations: les Sœurs de la Sainte-Enfance et les Sœurs de la Mère de Dieu.
      • Les habitants d'Étampes se souviennent encore très bien du Pensionnat de la Sainte-Enfance qui continue à l'heure actuelle sous le nom de Pensionnat Jeanne-d'Arc.
      • Ce pensionnat de la Sainte-Enfance était appelé ainsi parce qu'il était dirigé par les Sœurs de la Sainte-Enfance. Cette congrégation enseignante a eu son origine à Rambouillet, en Seine-et-Oise. En 1686, une pieuse personne, Catherine-Adrienne de Barisseuse, eut l'idée de grouper autour d'elle quelques âmes charitables pour s'occuper de l'éducation et de l'instruction des jeunes filles, sous le nom de Sœurs de Saint-Adrien. En 1822 seulement l'évêque de Versailles, Mgr Charrier de la Roche, approuva les règles de la congrégation. En 1843, Mgr Blanquart en fit une congrégation diocésaine, et une maison-mère fut établie à Versailles, 3, rue des Bourdonnais, sous le nom de Congrégation de la Sainte-Enfance. La première Supérieure, |195| Mère Françoise Truffault, était de Villers-en-Arthies, où une école avait été ouverte.
      • Bientôt les écoles se multiplièrent dans le diocèse. Une des premières en date (1846) fut Étampes, qui devint un pensionnat florissant auquel était adjoint un Orphelinat. Mais en 1900, époque de la loi contre les congrégations, les religieuses durent s'en aller. Cependant la maison d'Étampes demeura sous la direction de personnes dévouées. Le nom de la dernière directrice, Mlle Dangerville est encore dans le souvenir des anciennes élèves. Cette directrice peu de temps avant la guerre de 1940 laissa la Maison aux religieuses de la Mère de Dieu.“
  • Frédéric Gatineau, Étampes en lieux et places. Toponymie de la ville et de la commune d'Étampes, Étampes, À Travers Champs, 2003.
    • Extraits
      • “CIMETIÈRE NOTRE-DAME ANCIEN. — Un document de 1790 “propose de transferer le cimetiere de cette commune sur une petite eminence vis à vis de son emplacement actuel” (ADE L135). Ainsi naîtra le cimetière de la Vallée-Collin pour remplacer l'ancien Grand Cimetière du Jeu-de-Paume. (…) Ce cimetière très pittoresque présente de beaux exemples de l'art funéraire du 19e siècle. On y trouve en particulier un grand nombre de chapelles funéraires de tous styles. À remarquer en particulier: (…) 46) Sépultures des sœurs de la Congrégation de la Sainte-Enfance. Huit religieuses y ont été inhumées de 1886 à 1922. Le pensionnat de la Sainte-Enfance a été établi en 1846. Il était situé face à l'actuelle Institution Jeanne d'Arc. Expulsées par les lois anti-congréganistes, les sœurs ont dû quitter Étampes en 1903.”
      • “JEANNE D'ARC (Institution). — La propriété du site de l'actuel 58 rue Louis-Moreau fut achetée en 1868 par les sœurs de la Sainte Enfance de Versailles. Le pensionnat comprenait 120 jeunes filles en 1899. Les sœurs doivent quitter les lieux en 1904, la première directrice laïque était Madame Dangerville. Le pensionnat prend le nom d'Institution Jeanne d'Arc en 1912 soit deux ans après la béatification de l'héroïne.”

Dictyographie

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