Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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archives:chantilly

Table des matières

Archives du château de Chantilly (Oise)

  • Les archives conservées au château de Chantilly sont celles de leurs propriétaires successifs, qui devaient faire valoir leurs droits et administrer de vastes territoires. Elles comprennent quelque 5000 cartons et registres, et des myriades de documents rédigés du XIIIe au XIXe siècle, dont un grand nombre intéressent l'histoire de l'actuelle Essonne.

Extraits de l'inventaire intéressant l'Essonne

1-A-037

  • Terre de Vaires (Vayres-sur-Essonne) près de La Ferté-Alais (arr. d'Étampes), engagée par Germaine de Foix à Philippe de Croy; reprise de possession au nom des enfants de M. de Lautrec, 1536.

2-A-037

  • Inventaire fait après le décès de Louis, duc de Vendôme, de Mercœur, de Penthièvre, de Beaufort et d'Étampes, mars-avril 1670, continué en février 1671. In-folio de 275 f., ancienne couverture en vélin blanc.
  • Mobilier de l'hôtel de Vendôme à Paris et du château de Chenonceaux. Les f. 80 à 275 sont occupés par l'inventaire des papiers.

1-B-115

  • Au Plessis-aux-Bois (Seine-et-Marne): [Foi et hommage de Nicolas de Flécelles, vicomte de Corbeil, fils de Jean, 4 avril 1650] (pièce manquante).

1-BA-031

  • Fief de six arpents de terre près de l'étang de Chauffour, lieu dit les Coutumes de Blémur (près de Saint-Brice, Val-d'Oise):
    • Foi et hommage de Jean Pépin, maître des Comptes, héritier de Philippe Le Lièvre, 21 juillet 1682.
    • Foi et hommage de Jean Pépin, sieur de Valcour et du Clos-Béranger, et de François Pépin, seigneur de La Montagne près Étampes; 16 novembre 1715.
    • Foi et hommage de Marie-Marguerite Petit, veuve de François Pépin et mère de François, 29 avril 1717.
    • Foi et hommage de la moitié du fief par François Pépin, seigneur de La Montagne [à Morigny-Champigny], mousquetaire de la Garde du Roi, 15 octobre 1740.
    • Jean Pépin de Valcour, capitaine au régiment d'Angoumois, demeurant à Étampes, donne à son neveu François Pépin de La Montagne, capitaine au régiment de Bretagne-cavalerie, la moitié indivise d'une ferme sise à Saint-Brice, 27 mars 1751. Foi et hommage du fief des Coutumes de Blémur par François Pépin, 9 mai 1753.
    • Il vend sa ferme de Saint-Brice à Jean-Baptiste Midy, marchand miroitier à Paris, 3 juin 1761.

1-C-027

  • Au Plessis-Pommeraye près de Creil (Oise)
    • Aveu et dénombrement du fief de Beaulieu, présenté à Alexandre et Charles-Simon de Mondésir, seigneurs du Plessis-Pommeraye, par Nicolas Soyez, qui, le 11 avril 1698, avait acquis le fief et la sixième partie de la terre du Plessis de Marie d'Aplincourt, veuve de Joseph Lhuillier, sieur de La Villette et de La Chapelle, capitaine général des guides du Roi, demeurant à Étampes, fille unique et héritière de Louis d'Aplincourt, sieur de Huillecourt, et de Gabrielle de Voisine; 1er septembre 1701 (nombreuses mentions d'actes antérieurs concernant la formation du domaine du fief de Beaulieu par le gruyer Jean Le Bel, la demoiselle Diargent et Michel Dumont; la demoiselle Diargent était Rachelle de Bucourt, dite veuve de Jacques Diargent en 1601 et 1612, fille de N. de Bucourt et d'Anne de Vachot; sa fille, Marie-Marthe Diargent, épousa Pierre d'Ambesaigne, sieur de Rousson en Anjou; ils vendirent le fief de Beaulieu à Michel Dumont en 1625).

1-CB-014

  • En échange d'un fief sis à Gravois près Corbeil, Nicolas de Bailleul cède aux Minimes du Bois de Vincennes tout le droit de seigneurie, d'indemnité, de féodalité et de mouvance sur le fief, terre et seigneurie des Hautes-Maisons de Groupvray; 31 juillet 1645.

Série CD (Palaiseau, Villegénis, Igny, Amblainvilliers)

I. PALAISEAU

1-CD-001

  • Mémoires historiques, inventaires de titres, XVIIIe siècle.
  • Transaction entre « Jehans li Bruns », seigneur de Palaiseau, et « Jehan des Bruières le Chastel » (Bruyères-le-Châtel), septembre 1279.
  • Sentence en faveur de Guillaume de Harville, seigneur de Palaiseau, interdisant à un particulier la construction d'un pressoir, 1463.
  • Aveu et dénombrement de Palaiseau, donné au Roi par Fiacre de Harville le 12 avril 1503.
  • Arrêt de la cour au sujet des limites de la seigneurie, 14 août 1506.
  • Foi et hommage par Fiacre de Harville, 27 novembre 1518.
  • Vente du fief de la Porte par Gilles de Prunelle à Fiacre de Harville, 12 mai 1520; déclaration de cens, 1526.
  • Baux à ferme, 1527-1530.
  • Lettres de souffrance accordées à Esprit et François de Harville, enfants mineurs de feu Fiacre, à la requête de leurs tuteurs, Mille d'Illiers, évêque de Luçon, et Philippe de Harville, seigneur de la Grange-du-Bois, 4 mai 1531.
  • Transaction entre les héritiers de Fiacre de Harville, 12 juin 1531.
  • Foi et hommage par Esprit de Harville, 1537, 1547.
  • Bail à loyer, 1561.
  • Lettres de souffrance accordées à la veuve (Catherine de Lévis) et aux enfants de Fiacre de Harville, 20 juillet 1569.
  • Foi et hommage par Henri de Harville, 25 mai 1574.
  • Aveu et dénombrement de Palaiseau, par Claude de Harville, 12mai 1593.
  • Baux à loyer, 1605-1606.
  • Lettres de souffrance accordées à la veuve (Élisabeth de Favier) et aux enfants d'Antoine de Harville, 7 mai 1636.
  • Transaction entre Catherine des Ursins, veuve de Claude de Harville, et Élisabeth de Favier, veuve d'Antoine de Harville, 2 mai 1637.
  • Arpentage des bois et terres du grand et du petit parc de Palaiseau, 23 mai 1647.
  • Foi et hommage par les enfants d'Antoine de Harville, 1656.
  • Procuration donnée à Jacques Thévenin par François de Harville des Ursins pour le devoir de foi et hommage, 1667.
  • Aveu et dénombrement de Palaiseau, 16 septembre 1688.
  • Sentence et procès-verbal de bornage entre les terres de Longjumeau et de Palaiseau, à la requête d'Antoine Ruzé, marquis d'Efflat, seigneur de Longjumeau, et de Nicolas-Simon Arnauld, marquis de Pomponne et de Palaiseau, marié à Constance de Harville, fille unique de François de Harville des Ursins; 15 septembre 1717.
  • Vente de 33 arpents de terre par la marquise de Pomponne, 1739.
  • Droits d'échange, 1699, et de confirmation, 1741.
  • Rachat de rentes par Fiacre et Esprit de Harville, 1493-1557.
  • Titres d'une rente de 20 s. (1472-1539) rachetée des marguilliers de Saint-Martin de Palaiseau par Esprit de Harville en 1565.
  • Vente de cens par l'abbesse de Gif à Fiacre de Harville, 1495.
  • Acquisition d'héritages en censive de l'église et du prieuré de Saint-Martin de Palaiseau, 1507-1541.
  • Acquisition d'une maison et d'une cour du prieur, 1587-1603.
  • Acquisition d'une pièce de bois en censive de l'ordre de Saint-Jean de Latran, 1559.
  • Procédures pour le recouvrement de cens et rentes, 1541-1643.
  • Constitution et remboursement de rentes par les seigneurs de Palaiseau, 1447-1654.

1-CD-002

  • Fondations dans l'église de Palaiseau par la famille de Harville, 1543-1680.
  • Fondation par Fiacre de Harville dans l'église de Saulx, 1525.
  • Fondations particulières dans l'église de Palaiseau, 1470 et 1612.
  • Échanges entre les seigneurs de Palaiseau et la fabrique, 1652-1720.
  • Censiers du prieuré de Saint-Martin de Palaiseau, 1595-1619.
  • Registres des rentes dues à la fabrique, XVIIe siècle.
  • Hôtel de l'Ecu de Bretagne à Palaiseau et terres en dépendant: titres de propriété; acquisitions par Fiacre de Harville en 1524 et Esprit de Harville en 1546; rentes sur cette maison, acquises par les Harville de 1494 à 1525; titres de ces rentes depuis 1472.
  • Maison de l'Ecu de France, acquise en 1539 par Esprit de Harville; titres de 1511 à 1541; vente par Claude de Harville au curé de Palaiseau d'une rente de 10 livres en échange de pareille rente que le curé possédait sur cette maison, 1582.

1-CD-003

  • Inventaire des biens de l'Hôtel-Dieu de Palaiseau; factum; XVIe siècle.
  • Droits des seigneurs de Palaiseau sur l'hôpital, 1535-1675.
  • École des filles, 1673-1718.
  • Établissement de deux foires à Palaiseau, 1603-1605.
  • Inventaire des titres (1502-1760) du droit de grain, halle et marché.
  • Contrats entre particuliers, XVIIe siècle.
  • Baux généraux de la terre de Palaiseau, 1624-1689.
  • Baux partiels, 1670-1746.
  • Four banal de Palaiseau, titres de propriété, baux, 1481-1681.
  • Baux du four banal des Vernes à Palaiseau, 1593-1636; rente sur la maison, 1523-1610.
  • Baux des fours banaux, 1710-1756.
  • Différend entre les Chartreux et le marquis de Pomponne au sujet de censives à Palaiseau, 1731; mémoires, copies de titres.
  • Moulin de la Forge à Longvillers [Longvilliers, Yvelines], 1566.
  • Baux de la ferme de la Hunière, 1555-1680.

1-CD-004

  • Acquisition par Louis XV de la terre et châtellenie de Palaiseau, 1er août 1758; décret, 10 mai 1759; mémoires, inventaire de titres, etc.
  • Échange entre le Roi et Melle de Sens (Élisabeth-Alexandrine de Bourbon-Condé), octobre 1760; lettres patentes, décembre 1761. (MelIe de Sens mourut en 1765 et eut pour héritier son neveu le prince de Condé).
  • Contrats entre particuliers, ensaisinements, 1765-1767.
  • Échange de terres entre le prince de Condé et Guillaume de La Borde, caissier général des Postes, 1772.
  • Achat de terres pour la création de l'avenue de Villegénis à Palaiseau, 1762.
  • Lettres de terrier, 1779.
  • Mémoires sur la prétention de cens et rentes à Palaiseau et à |:igny|Igny]] par l'ordre de Malte, 1776-1777.
  • Plans de chemins à créer, 1780.
  • Concessions à titre de cens et rente, 1773-1790.
  • Baux à loyer, 1771-1791.

1-CD-005

  • Baux de la garenne de Palaiseau, 1595-1739.
  • Arpentage des bois de Palaiseau, 1607-1662.
  • Baux des bois de la seigneurie, 1606-1679.
  • Exploitation et régie des bois au XVIIIe siècle.

Ferme des Granges à Palaiseau

  • Dix-sept baux à loyer consentis de 1523 à 1696 par Fiacre de Harville (1523), Claude de Harville, capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du Roi, gouverneur de Compiègne (1596 à 1610), Claude de Harville, gouverneur de Calais et du pays reconquis (1624), Élisabeth de Favier, veuve d'Antoine de Harville, marquis de Palaiseau (1640), Jean Thualagan, receveur de la terre de Palaiseau, demeurant au moulin de la Bretèche, paroisse de Champlan (1658), François de Harville des Ursins, marquis de Palaiseau et de Traînel en Champagne, gouverneur de Charleville et du Mont-Olympe (1670), sa femme Anne de Comans(1679), le même François (1696).
  • Quatre baux à loyer consentis par Constance de Harville de Palaiseau, veuve de Nicolas-Simon Arnauld, marquis de Pomponne, en 1745 et 1753, et par le prince de Condé en 1770 et 1779.
  • Redevance d'un muid de blé et d'un muid d'avoine due à l'abbaye de Saint-Victor de Paris sur la ferme des Granges.
  • Copie ou inventaire des titres de cette rente: charte d'Acard, abbé de Saint-Victor, par laquelle il cède à Ferry de Paris, seigneur de Palaiseau, tout ce que l'abbaye possède en la dîme de Palaiseau, moyennant le service de cette rente (sans date); sentence du Châtelet de Paris condamnant Marguerite, veuve d'Adam le Brun, chevalier, dame de Palaiseau, au service de la rente, 1er juillet 1394; autre sentence contre Fiacre de Harville, fils de Guillaume de Harville et de « Marie de Coûtes », 11 mars 1524 [1525]; arrêt rendu contre Esprit et François de Harville, dont le tuteur est Philippe de Harville, 20 septembre 1541; sentences contre Claude de Harville, 14 décembre 1621, contre François de Harville, 21 novembre 1685; titres nouvels donnés par le marquis et la marquise de Pomponne en 1725, et par Mlle de Sens en 1762.
  • Quittance d'une somme de 6 livres parisis payée par “Anne de Goûtes”, veuve de Guillaume de Harville, à Jean Potin, examinateur au Châtelet, pour avoir grossoyé une enquête, 11 janvier 1481 [1482]. Note du XVIe siècle rédigée au sujet de la rente et dans laquelle est mentionné le partage fait le 1er avril 1477 [1478] entre les enfants de Guillaume de Harville et d'Anne de Coûtes, Fiacre, seigneur de Palaiseau, Esprit, doyen de Chartres, Regnaude, Jeanne, Louise, Mathurin, Jeanne et Nicole.
  • Quarante-huit quittances de la rente données par les religieux de Saint-Victor de 1532 à 1636: en 1532 à Mille d'Illiers, évêque de Luçon, et à Philippe de Harville, seigneur de La Grange, tuteurs des enfants mineurs de Fiacre et de Renée de Roupille, sa veuve; en 1568 à Esprit de Harville, chevalier de l'ordre du Roi; en 1574 à sa veuve,Catherine de Lévis; en 1581 à Claude de Harville; en 1587 à Henri de Harville; en 1602 à Claude de Harville (un ordre de lui à son fermier des Granges, du 1er février 1601, est signé “Palloyseau”); en 1605 à Henri de Harville; en 1607 à Claude de Harville et à Henri (sur plusieurs quittances postérieures, “Henri” est rayé et remplacé par “Claude”).
  • Ferme des Petites Granges, maison et jardin de deux arpents près de la ferme des Granges, avec quinze arpents de terre, dans la censive de l'abbaye de Sainte-Geneviève-du-Mont à Paris à cause de son fief des Granges, et chargée envers elle d'une rente de 34 livres.
  • Bail à rente par les religieux à Jacques Rivière, procureur au Grand Conseil, 8 mai 1646.
  • Bail à loyer consenti par Pierre-Henri Rivière, sieur de Châteauromain, à Nicolas Audry, tonnelier, demeurant aux Granges, 3 novembre 1659. Il vend ce bien à Élisabeth de Favier, veuve d'Antoine de Harville, 12 décembre 1659; elle en fait déclaration à l'abbaye le 15 janvier 1663, déclaration renouvelée par son fils François le 13 septembre 1668.
  • Baux à loyer consentis par Élisabeth de Favier en 1665, par François de Harville en 1670, par sa femme Anne de Comans en 1679, par François en 1688.
  • Déclaration faite à l'abbaye, le 4 mars 1706, au nom de Henri-Charles Arnauld de Pomponne, comte de Pomponne, héritier de François de Harville des Ursins, son aïeul.
  • Déclaration faite le 17 août 1745 par Constance de Harville, fille de François, veuve de Nicolas-Simon Arnauld de Pomponne.
  • Délibération du Conseil du prince de Condé et mémoire au sujet du titre nouvel demandé par les religieux de Sainte-Geneviève, 21 avril 1768.
  • Biens du domaine de Palaiseau en la censive de la seigneurie d'Orsay (19 arpents de terreau terroir des Granges et 3 arpents de bois).
  • Copie, faite au XVIIIe siècle, des titres suivants:
  • 1° Promesse de foi et hommage faite par Jean le Brun à Thibault de Puiseux pour le fief qui fut à Marc de Villeneuve, mai 1319.
  • 2° Aveu et dénombrement présenté à Thibault de Puiseux par Louis de Challonel, écuyer, 1331.
  • 3° Aveu donné à Mlle de Puiseux par Gui le Brun, seigneur de Palaiseau, 1346.
  • 4° Aveu donné à Agnès de Trie, dame des Bordes et de Puiseux, par Perrinet Billet, écuyer, 1347.
  • 5° Saisie féodale du fief, faite à la requête de Jean Boucher, seigneur d'Orsay, 1498.
  • Autre saisie féodale à la requête de Pierre Boucher, 1507.

CD-006

Ferme de la Bourbillière à Palaiseau

  • Douze baux à loyer, de 1626 à 1755.
  • Démembrement de la ferme en 1759; onze baux consentis par Mlle de Sens. Autres baux passés par le prince de Condé de 1767 à 1771.

Fief de la Goutte d'Or à Palaiseau

  • “Extraits des titres du fief de la Goutte d'or, autrement de Saint-Yves ou du Croissant, réuni à la seigneurie de Paloiseau depuis le 14 mai 1573”(XVIIIe siècle); en voici l'analyse pour les titres perdus:
    • [12 janvier 1374 [1375], commandement d'ajourner Guillaume Prunel, écuyer, d'une part, et Maurice Flogier et Yves le Petit, prêtres, chapelains de la chapelle Saint-Yves à Paris, d'autre part, en procès au sujet d'un fief appartenant audit Prunel par la mort et succession de Perronelle de Lionville, sa mère].
    • [8 février suivant, procès-verbal de visite du fief, consistant “en une masure assise aud. Paloisel avec le jardin, vignes et terres arables, appellée la Goûte d'or, plus en plusieurs autres maisons, masures, terres, prés et autres héritages, plus en cens, rentes et autres redevances”].
    • [14 février 1473 [1474], sentence condamnant Jean Tualagan, laboureur, à payer à Raoul Videt, chapelain de la chapelle Notre-Dame de Saint-Yves à Paris, 10 s. p. de cens que celui-ci a droit de prendre sur la maison dont Tualagan est détenteur et propriétaire].
    • [5 mars 1491 [1492], Nicolas Cyprien, laboureur demeurant aux Granges, vend à Gilles Dumolin, clerc et maître d'école de Palaiseau, les droits qui lui appartiennent sur la maison de la Goutte d'or où pend pour enseigne le Croissant, en la censive de la chapelle Saint-Yves].
    • [1498 et 1514, contrats de pièces de vigne en la censive de Saint-Yves].
    • [1515, droits de rouage, forage et chantelage payés au chapelain Simon Forcacier] .
    • [1529, droits payés par Fiacre de Harville pour l'acquisition d'une pièce de pré et d'une maison, à Guillaume Le Maçon, chapelain de la chapelle Notre-Dame de la Goutte d'or fondée en la chapelle de Saint-Yves à Paris].
  • Mars 1541 [1542], enquête dans un procès entre Nicolas Roux et Esprit de Harville d'une part, Jean Bastard et Robert Pestel, chapelains, d'autre part, au sujet du droit de forage et rouage dû par le détenteur de la maison de la Goutte d'or. Trois mémoires juridiques produits au procès.
    • [22 juillet 1545, déclaration donnée par Jean Tixerant, laboureur à Palaiseau, à Thomas Doulc et Robert Pestel, chapelains de la chapelle Notre-Dame de la Goutte d'or fondée au grand autel de la chapelle Saint-Yves à Paris, d'une maison en la rue du Buat, de plusieurs pièces de jardin et vigne, le tout en la censive des chapelains à cause de leur chapelle de la Goutte d'or appelée le fief Saint-Yves].
    • [1554, déclaration donnée par Pierre Lamoureux, laboureur, aux chapelains Jacques Scorrault et Robert Corzon, “seigneurs du fief du Croissant”; contrats d'héritages en la censive de la chapelle Saint-Yves].
  • 14 mai 1573, les chapelains Étienne Roze et Robert Goussart, avec le consentement de René Baron, chanoine de l'église Saint-Benoît à Paris, d'Antoine Huot, marchand drapier, bourgeois de Paris, et de Jean de Corbie, notaire et procureur es cours ecclésiastiques à Paris, maîtres et gouverneurs de l'église Saint-Yves et en cette qualité patrons lays et présentateurs de la chapelle Notre-Dame de Goutte d'or, vendent “leur fief Nostre Dame de Goûte d'or de Sainct-Yves à présent dict du Croissant” à Catherine de Lévis, veuve d'Esprit de Harville, tant en son nom qu'au nom de ses enfants mineurs, en échange d'une rente de 60 livres tournois qu'elle possède sur la ville de Paris.

Fief du Petit-Palaiseau à Saint-Clair, paroisse de Gometz-le-Châtel près Orsay, relevant de Gometz

  • Bail à ferme de l'hôtel et des terres et prés du Petit-Palaiseau, fait par Guillaume de Harville à Gilles Riquier, laboureur, 12 juin 1411.
  • Lettres de Pierre Debrouse, prévôt de Gometz pour Jean de Graville, chevalier, notifiant la vente du domaine du Petit-Palaiseau, à titre de bail à rente, par Louise de Harville, dame de la Minière et de Beaumont, qui le possédait par la succession et le partage des biens de son père Guillaume, seigneur de Palaiseau, à Jean Chaillou et Guillaume Froysant, demeurant à La Ville-du- Bois; 13 février 1477 [1478].
  • Autre bail à rente du même domaine fait par Louise de Harville à Pierre de Gournay et Guérin Coctereau,demeurant au pays du Maine, 10 février 1482 [1483].
  • Lettres de Pierre Delaporte, prévôt de la baronnie de Chevreuse pour Antoine de Ganteleu, écuyer, notifiant que Jean Barmont, laboureur en la paroisse de Saint-Jean de “Choisay près Chevreuse (Choisel), a vendu à Guillaume Legras l'aîné, aussi laboureur demeurant à Choisay (Choisel), l'hôtel et le domaine du Petit-Palaiseau, tenu à cens et rente de Guillaume de Houetteville (Watteville), écuyer, seigneur de Commeny, à cause de Louise de Harville, sa femme; 11 février 1483 [1484].
  • Lettres de Jean Phallemon, prévôt de Gometz pour Louis de Graville, notifiant que Pierre de Gournay et Guérin Coctereau, laboureurs à Gometz, délaissent à Macé Gébert les droits qui leur appartiennent sur le Petit-Palaiseau, 14 juillet 1486; et Macé Gobert les cède à Guillaume de “Houetteville”, 5 juillet 1487.
  • Aveu et dénombrement du fief du Petit-Palaiseau, présenté par Guillaume de “Watteville” à l'amiral Louis de Graville, seigneur de Gometz, 24 mars 1492 [1493] (minute sur parchemin, original sur parchemin, copie sur papier, et vidimus du 18 août 1521 donné par Lionel Prunier, prévôt de Gometz pour Jeanne de Graville, veuve de Charles d'Amboise).
  • Accord pour un nouveau bail à rente et la mise en nature de 24 arpents de terre conclu entre Guillaume de “Howeteville”, Jean Bermpnd et Guillaume Legras, 29 juillet 1493.
  • Lettres du bailli de Chevreuse notifiant que les enfants et les gendres de Jean Bermond renoncent à la succession de leur mère Denise au profit de leur père, 25 janvier 1493 [1494] (les gendres, Guillaume Legras l'aîné et le jeune, habitaient la paroisse de “Saint-Jehan de Souazay” près Chevreuse (Choisel); Pierre Bouesseau, curé de Chevreuse, est garde des sceaux de la châtellenie).
  • Jean Barmont, héritier pour un cinquième de Jean Barmont et de Denise, cède ses droits à Jean Semit, marchand hôtelier à Saint-Clair de Gometz, 21 décembre 1504.
  • Jean Gretot, laboureur demeurant au Petit-Palaiseau, et Guillemette Legras, sa femme, cèdent ce qu'ils possèdent en la paroisse de Saint-Jean-de-Choisay (Choisel), à Remy Daleron et Gabrielle Legras, sa femme, en échange de ce que ceux-ci possèdent au Petit-Palaiseau; 15 février 1507 [1508].
  • Jean Semit, praticien en courlaye à Gometz, vend à Jean Gretot sa part du Petit-Palaiseau, 27 février 1507 [1508].
  • Pierre Delaporte, bailli de Chevreuse pour Antoine de Canteleu, promulgue les lettres par lesquelles Guillaume Wyde, prêtre, garde des sceaux de la châtellenie, notifie que Jean Bermond, manouvrier à Saint-Clair, a donné une pièce de terre de huit arpents à Guillaume Legras, 22 septembre 1508.
  • Macé Gibert, marchand demeurant à Saint-Clair, cède à Guillaume de “Howeteville” le manoir et le domaine du Petit-Palaiseau, 22 septembre 1508.
  • Jean Bremont (écrit plus haut Barmont et Bermond) cède quatre arpents de terre à Jean Cretot, 3 mars 1516 [1517].
  • Guillaume Vallet, laboureur demeurant à La Perte, paroisse de Saint-Jean de Choisay (La Ferté-Choisel), cède à Jean Bremont les droits qui lui appartiennent sur le Petit-Palaiseau du chef de sa femme Martine; 3 juillet 1516.
  • Lettres de Lyonnet Prunier, garde de la prévôté de Gometz pour René d'Illiers, enregistrant le bail à loyer consenti par Guillaume Brunet, potier d'étain à Chevreuse, à Mathurin Delaage, laboureur, de tout ce qui lui appartient au Petit-Palaiseau du chef de Marguerite Cretot, sa femme; 18 juin 1528.
  • Aveu et dénombrement du fief du Petit-Palaiseau, présenté par Fiacre de Harville, seigneur de Palaiseau, à René d'Illiers, seigneur de Gometz, Marcoussis, etc., 21 juillet 1529.
  • Guillaume Brunet et Marguerite Cretot cèdent à Fiacre de Harville ce qui leur est échu au Petit-Palaiseau par le décès de Guillemette, mère de Marguerite; 28 septembre 1529.
  • Jean Brêmont vend sa part aux enfants de Fiacre, représentés par leur tuteur, Philippe de Harville, seigneur de La Grange-du-Bois, 3 septembre 1535.
  • Guillaume et Jean Cretot vendent un morceau de terre à Esprit de Harville, 7 juin 1545.
  • Sentence qui maintient Esprit de Harville dans la possession de la mare du Petit-Palaiseau, 28 mars 1547 [1548].
  • Bail à ferme consenti par Claude de Harville à Mathurin Adam, 6 janvier 1582.
  • Sentence qui condamne les anciens détenteurs du fief à payer des arrérages à Claude de Harville, 23 février 1585 (l'origine est le bail emphytéotique consenti à Jean Bermont, le 5 juillet 1487, par Guillaume de Howeteville et sa femme Louise de Harville, grand'tante paternelle de Claude).
  • Transactions par lesquelles les ayants-droit de Jean Bermont (Claude Le Mareschal et consorts) s'engagent à remettre à Claude de Harville des héritages dépendant du fief du Petit-Palaiseau, 3 août, 10 novembre 1585 et trois actes non datés.
  • Sentence qui condamne la fabrique de Saint-Clair de Gometz à payer à Claude vingt-six années d'arrérages des droits dus pour 5 quartiers de terre, 5 novembre 1585; abandon des 5 quartiers à Claude moyennant la remise des arrérages, 21 mars 1586.
  • Saisie de la baronnie de Gometz-le-Châtel dit Saint-Clair sur Anne de Balsac, femme de François de Lisle, sieur de “Treignel” (Treigny), petite-fille et héritière de Thomas de Balsac, sieur de Montaigu et adjudication par décret à M. et Mme de Sourdis, 28 mars 1601.
  • Bail à ferme du Petit-Palaiseau, consenti par Claude de Harville à Jean Foullon, 18 octobre 1609.
  • Autre bail à Antoinette Marcille, veuve de Philippe Jubin, 16 septembre 1634. Autre bail consenti par Élisabeth de Favier, veuve d'Antoine de Harville, à Gabriel Le Pescheur, 3 mai 1646.
  • Aveu et dénombrement donné par Élisabeth à Gaston d'Orléans, 14 mai 1648.
  • Bail à ferme consenti par Jean Thuallagan, receveur de François de Harville, à Marie Simonneau, veuve de Jean-Baptiste Prévost, 12 février 1653.
  • Aveu et dénombrement donné à Gaston d'Orléans par François de Harville des Ursins, marquis de Palaiseau, tant en son nom que pour Claude-Antoine de Harville, chevalier de Palaiseau, Élisabeth de Harville, marquise de Fosseuse, et Anne de Harville, comtesse d'Orval, ses frère et sœurs, seigneurs du Petit-Palaiseau, 30 août 1658.
  • Baux à ferme, 1671, 1679, 1688.
  • Bail à ferme consenti par le tuteur de Henry-Charles Arnauld de Pomponne, seul et unique héritier par bénéfice d'inventaire de François de Harville des Ursins, son aïeul maternel, 5 février 1706.
  • Baux à ferme consentis par Nicolas-Simon Arnauld de Pomponne, marquis de Pomponne, 1720, 1731, par sa veuve Constance de Harville de Palaiseau, 1747, 1754, par Mlle de Sens, 1763, par le prince de Condé, 1779.
  • Aveu et dénombrement du fief du Petit-Palaiseau donné par le prince de Condé à Louise-Julie-Constance de Rohan, comtesse de Brionne, dame et comtesse de Limours (la baronnie de Gometz était membre du comté de Limours), veuve de Louis-Charles de Lorraine, comte de Brionne; 16 mars 1782 (à l'aveu est annexé un plan du fief).

1-CD-007

Fief de Montfaucon, dit ensuite de Saint-Jean de Beauregard, relevant du Petit-Palaiseau

  • Vidimus, délivré le 28 août 1489, de l'aveu et dénombrement donné le 20 juin 1401 par Marie la Baclesse (Le Bâcle) de Meudon, veuve d'Étienne Boulart, écuyer, demeurant à Lagny-sur-Marne, à Guillaume de Harville à cause de Jeanne, sa femme, d'un fief relevant de leur grange de Palaiseau, c'est à savoir l'hôtel et manoir de Montfaucon avec toutes ses appartenances et dépendances, duquel relèvent en plein fief, et en arrière-fief de Palaiseau, les fiefs suivants: le fief de Villejust, appartenant à Jean de Montagu, vidame de Laonnois; un fief à Villers-sous-Saulx appartenant à Henry Le Crich, chevalier, chambellan du Roi, à cause de sa femme; un fief à Saint-Aubin que tenait Étienne de La Clergerie, qui l'a vendu à Arnoul Boucher, trésorier des guerres, etc.
  • Aveu et dénombrement donné à Mathurin de “Houetteville”, seigneur du fief du Petit-Palaiseau autrement nommé la grange de Palaiseau, par Benoît de Tournebeuf, écuyer,seigneur de Montfaucon; 28 juillet 1515. L'arrière-fief de Villejust appartient à l'amiral Louis de Graville, celui de Villiers-sous-Saulx à François Le Clerc, celui de Saint-Aubin à Raimond Boucher, successeur d'Adam Boucher; un fief à Saulx, qui fut à Guillaume Ferrant, appartient à maître Jean Ferrant.
  • Autre aveu donné par Benoît de Tournebeuf à Fiacre de Harville, 8 février 1523 [1524] (original sur parchemin signé et copie de 1626 sur papier).
  • Aveu donné à Esprit de Harville par Charles de Tournebeuf, fils de défunt Benoît et de Barbe de Coquelet, de la moitié du manoir de Montfaucon et des dix seizièmes du domaine du fief, 1568 (copie de 1626).
  • Aveu donné à Claude de Harville par Jean des Rosiers, écuyer, seigneur de Gironville en Beauce et de Montfaucon, 5 septembre 1587 (original sur parchemin signé). Le fief de Villejust, après l'amiral de Graville, a appartenu à la grande-maîtresse, sa fille (Anne Malet de Graville), puis à Thomas de Balsac, son petit-fils; il appartient à Nicolas de Thou, évêque de Chartres, seigneur de Villebon, qui possède aussi le fief de Villiers-sous-Saulx; le fief de Saint-Aubin appartient à M. du Buisson, avocat au Parlement; le fief de Saulx qui fut aux Ferrant, puis à Denis Rousseau, appartient à noble homme François de Damars.
  • Jean des Rosiers et Jacobée d'Estocart, sa femme, vendent la terre et seigneurie de Montfaucon à Charles Pascal, conseiller du Roi en son Conseil d'État, et à Marguerite Manessier, sa femme; 5 juin 1599 (la terre était grevée d'une rente envers les héritiers de Charles de Tournebeuf et du sieur de Chézy, son gendre).
  • Aveu donné à Claude de Harville par Nicolas Lelièvre, maître des Comptes, qui a acquis la terre et seigneurie de Saint-Jean de Montfaucon « par sentence portant adjudication par décret des Requêtes du Palais »; 15 mai 1609. Au verso de l'acte, Lelièvre a écrit: “Et depuis la délivrance du présent adveu, je recognois avoir obtenu lettres du roy portant commutation du nom de St Jehan de Montfaulcon à celuy de St Jehan de Beauregard; conformément ausquelles lettres de sad. Majesté monsieur de Palloiseau m'en a donné son consentement… Fait ce Xe décembre mil six cens dix. Lelièvre ». Le fief de Villejust appartient au président de Thou, seigneur de Villebon, ainsi que le fief de Villiers-sous-Saulx; celui de Saint-Aubin à Michel Dethellis, procureur en Parlement,seigneur de [:st.aubin|Saint-Aubin]]; celui de Saulx à la veuve de François de Damars.
  • Aveu donné à Claude de Harville par François Dupoux, avocat au Conseil du Roi, qui, par contrat du 20 février 1612, a acquis la terre et seigneurie de Saint-Jean de Beauregard; 25 février 1612 (original sur parchemin signé).
  • Aveu présenté à Élisabeth de Favier, veuve d'Antoine de Harville, tutrice de ses enfants mineurs, héritiers de leur grand-père Claude, par Jean Garnier, gentilhomme ordinaire de la reine d'Angleterre, à qui la terre de Saint-Jean de Beauregard, ayant appartenu aux demoiselles Dupoux, a été ajdugée par décret au Châtelet de Paris le 21 novembre 1637; 8 avril 1639 (expédition sur parchemin délivrée par Gabriel Le Pescheur, tabellion juré au bourg de Saint-Clair). Les fiefs de Villejust et de Villiers-sous-Saulx sont détenus par le président de Novion, celui de Saint-Aubin par le sieur de Saint-Germain, procureur fiscal de Saint-Germain-des-Prés, celui de Saulx par les enfants du feu sieur Damars.
  • Aveu donné au marquis de Pomponne par Antoine de La Mouche, seigneur de Beauregard, conseiller au Parlement; 15 septembre 1728.
  • Aveu donné au prince de Condé par Catherine-Marguerite Mortier, veuve de Laurent Chaînon, ancien receveur général des domaines et bois de la généralité de Paris et fermier général, dame patronne de Saint-Jean de Beauregard; 25 août 1781. Le fief lui appartient “au moyen de l'abandonnement qui lui en a été fait par l'acte de liquidation et partage des biens de la succession dudit feu sieur Charon, son mari, et de la communauté de biens qui avoit été entre eux, passé entre elle et ses enfants le 2 août 1770”. Le fief avait été donné à Charon par sa mère, Françoise Matagon, veuve de Laurent Charon, ancien receveur général, sous le nom de laquelle il avait acquis le fief par sentence de licitation du Châtelet de Paris du 14 mai 1760, rendue entre Jérôme-Nicolas Le Péron à cause de Françoise-Marguerite de La Mouche de Beauregard, sa femme, et Pierre- Antoine de La Mouche de Beauregard, capitaine au régiment de Limousin, seuls héritiers par bénéfice d'inventaire de Pierre-Antoine de La Mouche de Beauregard, conseiller au Parlement, leur père.
  • Un plan du fief est annexé à l'acte, “ainsy qu'il a été limité entre Mme la comtesse de Brionne et Mme Charon par acte passé devant Me Brichard, notaire à Paris, le 14 février 1780”; il est signé: “Mortier Charron”.

Fief de Villebois, relevant de Villebon

  • Pierre Mittet baille à ferme à Jacques Avoylart les terres labourables de Villebois, et se réserve la maison, la vigne et le bois, 1495.
  • Son gendre Jean Perte vend à Fiacre de Harville, seigneur de Palaiseau, une rente de 20 s. p. et une autre de deux setiers de blé, 1498.
  • Une autre rente de 44 s. p. est vendue à Fiacre par Pierre Pyot, qui l'avait acquise en 1494 de Pierre Mittet, 30 juillet 1498.
  • Jean Ferté et sa femme, Jeanne Mittet, vendent leur part de Villebois à Fiacre de Harville, 12 octobre 1499 et 24 février 1500 [1501].
  • Fiacre rachète une rente sur Villebois qui appartient depuis 1482 à Jean Boulier, prêtre, 27 juillet 1504.
  • Il achète la partie du fief qui appartient à Lucas Prévost à cause de Colette Mittet, sa femme, fille de Pierre, 25 janvier 1504 [1505], et celle qui appartenait aux enfants mineurs de défunts Michel Mouliège et Marguerite Mittet, 7 juillet 1506.
  • Baux à ferme de Villebois, consentis par Fiacre de Harville à Lucas Prévost, 10 septembre 1512, 19 septembre 1520, 19 mars 1524 [1525], et par Philippe de Harville à la veuve de Lucas, Bertramme Marlet, remariée à Robert Halle, 30 mai 1531.
  • Foi et hommage pour le fief de Villebois, fait par Philippe de Harville, seigneur de La Grange-du-Bois, au nom et comme tuteur d'Esprit et de François de Harville, enfants mineurs de feu Fiacre, “au village de Villebon en ung hostel qui fut et appartint à feu maistre Guillaume Fusée, en son vivant procureur en Parlement, auquel lieu ledit tuteur, parlant à Isabeau Picquet, femme de Jehan Dauxerre, soy disant fermière pour maistre Estienne Ferron, procureur en Parlement, a demandé s'il y avoit aud. lieu personne commis pour led. Ferron, en quelque droict que ledit fief de Villebon luy appartînt, pour recepvoir les foy et hommage…”; 6 juin 1531.
  • En échange de six arpentsde terre au terroir des Granges, Jean Ferron, avocat en Parlement, cède à Esprit de Harville une rente de cinq setiers de grain qui lui appartenait sur le fief de Villebois par la succession de Claude Fusée, sa mère; 5 décembre 1543.
  • Baux de la ferme de Villebois, 1597-1761 (quatorze pièces, la dernière signée “Alexandrine de Bourbon” (Melle de Sens).
  • Domaine à Villebois dans la censive du seigneur de Palaiseau, consistant en une ferme et 95 arpents de terre; déclaration de propriété faite par Jeanne Desprez, veuve de Robert de Courcelles, au nom de ses enfants majeurs et mineurs, Claude Champeaux, receveur et payeur des gages de Messieurs de la Cour des Aides, à cause d'Anne Billot, sa femme, et René Billot, procureur en Parlement, tous légataires de damoiselle Catherine de Paillard; 20 décembre 1634.
  • Baux de la ferme de la Vauve de 1765à 1786; cette ferme comprenait une grande partie des terres de la ferme de Villebois, dont les bâtiments avaient été démolis en 1764.

Bois de Nully près d'Orsay (40 arpents)

  • Huit pièces d'un procès au sujet de la possession de ce bois, repris en 1478 par Fiacre de Harville au lieu d'Anne de Coûtes, sa mère, contre Arnoul, Adam et Jean Boucher, qui sont bientôt remplacés par Pierre Perrin, demeurant à Orsay. C'est contre les héritiers de Pierre Perrin qu'est rendu le jugement du 3 septembre 1502 qui maintient Fiacre de Harville en possession du bois.

1-CD-008

Moulin de la Bretèche

  • Guillaume de Mesalen, chevalier, seigneur de Grez-en-Dunois dans la châtellenie de Châteaudun, et Jeanne de Courteheuse, sa femme, vendent à Adam le Brun, seigneur de Palaiseau, leur part et portion du moulin de la Bretèche, avec cinq arpents de pré et tout ce qu'ils possèdent en la ville et au terroir de Palaiseau, 5 juillet 1370.
  • Pierre Couillet, dit Floridas de Villiers, écuyer, demeurant à Cambrai, vend à Marguerite de Vieuxpont, veuve d'Adam le Brun, la moitié du moulin de la Bretèche, la moitié du four de Palaiseau, plusieurs pièces de bois, etc., et en général tout ce qu'il possède dans les châtellenies de Palaiseau et de Montlhéry, 30 septembre 1394.
  • Marguerite de Vieuxpont, dame de Nainville en partie, de La Grange du Bois et des Ys, en fait don à Jean de Jaigny, écuyer, fils d'Adam de Jaigny, vicomte de Dammartin; 6 avril 1399.
  • Sentence de la prévôté de Paris condamnant Marguerite de Vieuxpont, veuve d'Adam le Brun et tutrice de ses enfants Jacques et Jeanne, à payer à Ponce Belleville, curé de Palaiseau, et à ses successeurs, certaines rentes en grains sur le moulin de la Bretèche et sur la grange des Grangettes; 4 juin 1396.
  • Baux du moulin de la Bretèche de 1505 à 1791 (quarante-et-une pièces).

Moulin de Lozère

  • Fiacre de Harville, seigneur de Nainville et de Palaiseau, acquiert de Jean et Guillaume Dorenge la moitié du moulin de Lozère, 16 mars 1502 [1503].
  • Baux du moulin de 1529 à 1780 (trente pièces, plan de 1776).
  • Permission donnée par Constance de Harville, marquise de Pomponne, à Madame Dufort, dame d'Orsay (Marie-Antoinette de Caulaincourt, veuve de Pierre Grimod Dufort, fermier général, intendant général des Postes et relais de France), de faire une décharge de son canal à travers une pièce de pré dépendant du moulin de Lozère; 4 mai 1755.
  • Ferme de Lozère, acquise sous forme d'achats de rentes par Fiacre de Harville de 1508 à1530 (treize pièces).
  • Baux de cette ferme de 1547 à 1649 (sept pièces).

1-CD-009

Foucherolles (fiefs et biens à); inventaires de titres, XVIIIe siècle

Fief à Foucherolles (Loiret) relevant d'Orsay

  • Aveux et dénombrements rendus aux seigneurs d'Orsay:
    • par Marguerite de Ronques à Thibault de Puiseux “le vendredi après la Nostre Dame en mars l'an de grâce mil trois cens trente et quatre” (copie de 1778);
    • par Jean Guillois, bourgeois de Palaiseau, à Arnoul de Puiseux, 4 mai 1396;
    • par Jean de la Coustière, teinturier à Longjumeau, gendre de Jean Guillois, à Raimond Raguier, maître de la chambre aux deniers du Roi, 9 février 1400 [1401];
    • par sa veuve, Jeanne Guillois, au même Raguier, 7 avril 1416 [1417] (copies de 1778);
    • par Jean Gossemart, procureur au Châtelet de Paris, à qui les Célestins de Marcoussis ont vendu le fief, à eux légué par Jeanne, à Bureau Boucher, conseiller et maître des Requêtes de l'Hôtel du Roi, recevant l'aveu en son nom et comme curateur de son fils Adam, héritier de son oncle Michel Raguier, seigneur d'Orsay, 16 mai 1452 (copie de l'aveu de Gossemart faite en 1778, et original avec sceau des lettres de réception de Boucher, signées “B. Boucherre”);
    • par Jean Héberge, conseiller au Parlement, à qui l'Hôtel-Dieu de Paris et l'hôpital du Saint-Esprit-en-Grève à Paris ont vendu le fief, à eux légué par Nicolas Gossemart, à Gilette Raguier, veuve de Bureau Boucher, et Arnoul, Jean et Adam Boucher, seigneurs d'Orsay, 18 juillet 1469 (copie de 1778);
    • par Robert Desportes, trésorier de l'église d'Évreux, fils de feu sire Jean Desportes, à Jean Boucher, maître des Requêtes, et Adam Boucher, notaire et secrétaire du Roi, 7 août 1481 (lettres de réception signées par les deux “Boucher” et munies de leurs sceaux de cire rouge);
      • le même jour 7 août 1481, Jeanne de Mallière, dame de Foucherolles, veuve de sire Jean Desportes, bourgeois de Paris, donne aveu pour sa moitié du fief;
    • par Robert Desportes, chanoine de Mantes, à Raimond et Pierre Boucher, avocats en Parlement, 8 décembre 1506 (lettres de réception signées des deux Boucher);
    • par Guillaume Fusée, mari de Jeanne Desportes, à Raimond Boucher et aux enfants de Jean, 29 mai 1510 (lettres de réception signées de R. Boucher);
    • par Étienne Ferron, “comme tuteur et curateur de mes enffans comme héritiers de feuz maistre Guillaume Fusée et de dame Jehanne des Portes, sa femme, père et mère de feue Claude Fusée, jadis ma femme”, 5 juin 1522 (original signé de Ferron, qui a laissé en blanc le nom du seigneur d'Orsay).
  • Pierre Boucher, seigneur de Piscop, en son nom, et Philippe Boucher, seigneur de Toussus, au nom et comme tuteur des enfants mineurs de feu Charles Boucher, seigneur par indivis de la terre et seigneurie d'Orsay, reçoivent l'aveu et dénombrement “de noble homme maistre Estienne Perron, procureur en Parlement, au nom et comme tuteur et curateur des enffans myneurs d'ans de luy et de feue Claude Fusée, jadiz sa femme, d'un fief assis à Foucherolles près Palloiseau qui fut à feuz sire Jehan Desportes et Jehanne de Manières, et depuys à maistre Robert Desportes leur filzet subséquintmement à feu Me Guillaume Fusée, en son vivant aussi procureur en ladicte court, à cause de dame Jehanne Desportes, sa femme, ledict fief escheu et advenu ausdictz myneurs à cause de la succession de feue Claude Fusée, leur mère…”, 24 février 1526 [1527] (expédition notariée sur parchemin, et copie de 1778).

Autre fief à Foucherolles, relevant d'Orsay

  • Fiacre de Harville, seigneur de Palaiseau, acquiert de Denis Geuffroy, docteur régent en la faculté de médecine à Paris, et de Thierrye de Compans, sa femme, un fief à Foucherolles appartenant à celle-ci par la succession de son père, Guillaume de Compans, d'après le partage fait avec sa sœur Martine, femme de Pierre de Vabes, dit Gastart, ledit fief consistant en maison, étables, colombier, plusieurs pièces de terre, 4 sols de menus cens, “avecques un fief que soulloit tenir Jehan de Ponthoise et que depuis ont tenu les enffans de feu Thomas le Sellier, le tout tenu et mouvant en fief des seigneurs d'Orsay…», 20 janvier 1497 [1498].
  • Retrait lignager et rachat fait de Fiacre de Harville par Claude Frager, marchand drapier et bourgeois de Paris, et Catherine Geuffroy, sa femme, 12 décembre 1500. Ceux-ci vendent le fief à Adam Boucher, notaire et secrétaire du Roi, en échange de 20 livres tournois de rente annuelle et perpétuelle que possédait Adam sur les biens de Denis Geuffroy et de Claude Frager depuis le 24 avril 1498; 28 décembre 1500. Adam Boucher revend le fief à Fiacre de Harville, 12 janvier 1500 [1501].

Autres biens à Foucherolles

  • Jean Desportes, bourgeois de Paris, baille à Jean Richard, laboureur à Palaiseau, “une pourprinse de maisures, jardins et terres, tout entretenant, contenant treze arpens ou environs, séans à Feucherolle, paroisse dud. Palaiseau, aboutant sur le chemin alant de Palaiseau à Chevreuze et d'autre bout à la rivière d'Ivecte…, pour et parmy vint six solz parisis de rente annuelle et perpétuelle”, 14 juin 1478.
  • A l'acte sont joints deux reçus donnés à Jean Richard dit Deschamps par Jeanne de Mallière, veuve de Jean Desportes, le 25 avril 1489 et le 27 juillet 1491.
  • Échange de terres entre Jean Richard et Jean Harnal, 4 août 1478.
  • Jean Richard dit Deschamps, laboureur demeurant à Foucherolles, vend une masure sise au pont de Foucherolles et des terres à Robin Godier, 14 septembre 1479; au verso, ensaisinement par Denis Geuffroy, docteur régent en médecine à Paris, seigneur de Foucherolles.
  • Simon Poullin, laboureur à Palaiseau, Michault Seguin, laboureur à Orsay, et Jeanne Poullin, sa femme, vendent à Jean Richard dit Deschamps leurs biens de Foucherolles, masures, jardins et terres, tenus en censive de Denis “Geuffray” et de sa femme, seigneurs en partie dudit Foucherolles, 1er octobre 1482.
  • Jean Flament l'aîné, laboureur à Palaiseau, vend à Jean Richard une pièce d'aunaie sise à Foucherolles, 6 novembre 1482.
  • Jean Richard vend à Pierre Chevalier, notaire au Châtelet de Paris, deux setiers de blé froment de rente annuelle et perpétuelle sur une maison, pourpris de masures, jardins et terres contenant treize arpents, assis à Foucherolles, le tout chargé de 26 s. p. de rente envers Jean Desportes, et une pièce de huit arpents de terre en la censive du seigneur de Foucherolles, 30 novembre 1482.
  • Richard dit Deschamps reconnaît devoir à Michault Seguin la somme de cinq livres tournois, 25 janvier 1483 [1484].
  • Jean Robert, laboureur à Palaiseau, vend à Jean Richard une masure à Foucherolles, 21 décembre 1484; Jean Robert et sa sœur Clémence vendent à Fiacre de Harville les 10 s. p. de rente dont cette masure est chargée envers eux, 18 octobre 1486.
  • Jean Richard dit Deschamps et Machaisse, sa femme, vendent à Fiacre de Harville “ung manoir et pourprins de messures, maison, court, jardins, terres, appelle le fief des Carneaux, que led. Jehan Richart avoit prins dès treize ans a ou environ de feu sire Jehan Desportes, en son vivant eschevin et bourgeois de Paris, et de Jehanne de Mallières, sa femme,à tiltre de cens ou rente; item plusseurs autres messures, jardins, terres et autres héritages queled. Jehan Richart avoit acquis tant de Symon Poulain… que de Jehan Robert…, situés aud. Foucherolles et tenans l'ung à l'autre et aud. fief…”, chargés de 26 s. p. de rente envers la veuve de Jean Desportes et de 10 s. p. de rente envers Fiacre de Harville, 20 juillet 1491.
  • Titre nouvel de la rente de 26 s. p. donné par Fiacre de Harville à maître Guillaume Fusée, procureur en Parlement, à cause de sa femme, fille de feu sire Jean Desportes, 1494 (copie sur parchemin du 16 avril 1521 avant Pâques). Quittances données par Guillaume Fusée en 1500, 1505 et 1508, par sa veuve, Jeanne Desportes, en 1513, 1514, par Étienne Ferron en 1525.
  • Sentence du Parlement du 12 juillet 1530 ordonnant exhibition de titres.
  • Isabeau Ferron, veuve de Thibault Buynet, conseiller au Châtelet de Paris, vend à Catherine de Lévis, veuve d'Esprit de Harville, 26 s. p. de rente et 12 s. p. de cens qu'elle possède à Foucherolles, 1er mai 1572 (copie de 1778).

Autres biens à Foucherolles

  • Bail à cens et rente d'un quartier de vigne par Jacques le Brun, seigneur de Palaiseau, à Jean Ferriot le jeune, 18 septembre 1415.
  • Étienne Guespin, meunier à Chevreuse, vend à Louis Piquet, boulanger à Palaiseau, trois arpents de terre près du pont de Foucherolles, 14 février 1491 [1492].
  • Bail de terres à cens et rente par Perrette Hesselin, veuve de Christophe Fourquault, procureur en Parlement, à Michaut Piot, laboureur à Palaiseau, 20 janvier 1492 [1493].
  • Bail à cens et rente de trois arpents de terre par Fiacre de Harville à Andry Morsant, homme de bras demeurant à Lozère, 30 mai 1493.
  • Titre nouvel donné à Esprit de Harville par Pierre et Jean Legrand, Jean Hardy et Robert Frète, 15 septembre 1553.
  • Bail à cens et rente par Fiacre de Harville à Mathieu Belon d'une maison et terre au dessus de la Roche au lieudit la Vallée-aux-monnyers, 10 octobre 1507.
  • Michel Berthault, meunier demeurant au moulin de “Lauzoirre” (Lozère), constitue, au prix de neuf livres tournois, à Fiacre de Harville une rente de 12 s. p. sur une pièce de vigne d'un arpent sise au terroir de Foucherolles, 5 novembre 1518.
  • Titre nouvel donné à Esprit de Harville par Pierre et Jean Legrand, Jean Hardy et Robert Frète, 15 septembre 1563.
  • Autre titre nouvel donné à Claude de Harville par Geuffroy Thoneras, 2 mai 1580.
  • Michel Racarie, vigneron à Palaiseau, constitue à Fiacre de Harville, au prix de 12 1. t., une rente de 16 s. p. sur une travée et demie de maison, moitié de cour et jardinet sur une pièce de vigne, 7 janvier 1515.
  • Titres nouvels fournis par les membres de la famille Racarie en 1554 et 1564. Au verso, reçu donné à Jean Racarie par Catherine des Ursins, dame de Palaiseau, le 15 octobre 1582.

Ferme de Foucherolles, bâtiments et environ cent arpents de terre

  • Baux consentis par Claude de Harville à Denis Taubin et Nicole Caillet, sa femme, en 1603, à Nicole Caillet, veuve, et à Jean Badran, son fils, en 1612, à Gilles Thuallagan en 1617, à Louis Marchais et Françoise Mignan en 1627; par le marquis de Pomponne à Robert Poirié en 1706, 1714 et 1732; par la marquise à Charles Lefèvre en 1742; par Mlle de Sens à André Gerson en 1764, par le prince de Condé à André Gerson en 1774 et 1781.
  • Pièces détachées de la ferme de Foucherolles. Acensement d'un demi-arpent à Jean-Baptiste Chavet, avocat en Parlement, et Gabrielle-Colette Delay, sa femme, 4 septembre 1770; d'un demi-arpent de pré à Denis-Servais Bidault, 14 mars 1787; de 50 perches de terre à Louis-Étienne Fontaine, vigneron, 6 octobre 1787.

Fief de la Vauve

  • Pierre de “Meauzay” (Meaucé), seigneur de Courtabeuf, baille à cens et rente à Jean Richard dit Deschamps, laboureur à Foucherolles, une masure à Foucherolles et deux arpents de terre en friche, appartenant au bailleur à cause “des fiefs de la Vove”, 12 août 1481.

Fief de Courtabeuf, relevant de Montlhéry

  • Paiement fait par Fiacre de Harville à Pierre Hardy, huissier des Requêtes de l'Hôtel, et à sa femme Jeanne, auparavant femme de Jean Reliant et mère et tutrice de son fils Jean Rollant, âgé de dix-neuf ans, qui lui ont vendu 20 livres tournois de rente sur les terres et seigneuries de Courtabeuf et “Grandivilliers”, 5 octobre 1516.
  • Lettres de souffrance accordées aux fils mineurs de Fiacre de Harville pour la foi et hommage de la terre et seigneurie de Palaiseau, qui relève du Roi à cause de son Châtelet de Paris, et pour la moitié du fief de Courtabeuf, qui relève du Roi à cause de son château de Montlhéry, 22 juillet 1531.
  • Sentence qui maintient Henri Picquet en jouissance locative de terres acquises par Jean de Harville en 1530, 17 octobre 1534.
  • Sentence de partage de cinq arpents de bois, quatre arpents de pré, et des censives de Courtabeuf entre les enfants de Fiacre de Harville et Girault de Labadie et Jacqueline de Meaucé, sa femme, 9 août 1535.
  • Cahier de 6 f. écrits en 1578 et contenant les pièces suivantes: aveu par Esprit de Harville de la moitié du fief de Courtabeuf, l'autre moitié appartenant à Jacqueline de Meaucé, 13 juin 1540; vente par Anne de Meaucé à François de Harville de la portion de fief qui lui appartient, 12 juillet 1532; vérification de l'aveu de 1540, 2 août 1540.
  • Arrêt du Grand Conseil du 24 mars 1646 ordonnant la répartition des deniers provenant de l'adjudication par décret du fief de Courtabeuf (imprimé de 43 p. in-4°).
  • Accord et transaction au sujet de l'exécution de cet arrêt entre Élisabeth de Favier, veuve d'Antoine de Harville, son fils François de Harville des Ursins, marquis de Palaiseau et de Trainel, et Josias de Rouen, seigneur de Courtabeuf, 15 juillet 1661.
  • Demande d'Élisabeth de Favier contre Charles Boucher, seigneur d'Orsay, pour être maintenue en possession d'une lisière de chênes qui sépare les bois d'Orsay de ceux du fief de Courtabeuf, 13 décembre 1648.
  • Aveu et dénombrement de la moitié du fief de Courtabeuf, baillé au duc d'Orléans à cause de sa châtellenie de Montlhéry par François de Harville des Ursins, son frère Claude-Antoine, chevalier de Palaiseau, et ses sœurs Élisabeth, marquise de Fosseuse, et Anne, comtesse d'Orval, 31 décembre 1658.
  • Affiche imprimée de la mise en vente de la terre de Courtabeuf à la requête des créanciers de Josias de Rouen, bourgeois de Paris, en vertu d'une série d'arrêts dont le dernier est du 9 décembre 1682.
  • Sentence des Requêtes de l'Hôtel du 10 janvier 1684 ordonnant la mise en vente de la terre de Courtabeuf, saisie sur Marie Girard, veuve de Guillaume Menguy, qui l'avait acquise des créanciers de Josias de Rouen le 13 septembre 1683 [imprimé de 4 p. in-folio].
  • Transaction passée entre Mlle d'Orsay (Marie-Anne Boucher) et la marquise de Pomponne, par laquelle la maison possédée à Courtabeuf par Jean Lamoureux est reconnue être dans la censive de Mlle d'Orsay, qui représente le sieur Josias de Rouen, partie contractante de la transaction du 15 juillet 1661; 22 mars 1755.
  • Arrêt des commissaires de la Chambre des Comptes du 8 mai 1772 pour la visite et estimation du domaine et comté de Montlhéry, cédé par le Roi, le 11 octobre 1771, à Philippe de Noailles, duc de Mouchy, en échange de 492 arpents de la forêt de Senonches (de l'Imprimerie de G. Desprez, 1772, 15 p. in- 4°).
  • Arrêt des commissaires portant comparution de tous les propriétaires des fiefs de la châtellenie de Montlhéry, 5 juillet 1774 (imprimé de 8 p. in-4°).
  • Décision du Conseil du prince de Condé autorisant la production des titres du fief de Courtabeuf, 14 décembre 1774.

Mémoires sur le fief

  • Jugement des commissaires ordonnant aux propriétaires des fiefs de faire leur déclaration dans quinzaine, 9 février 1778. Le Conseil du prince de Condé autorise la déclaration de la moitié du fief, 23 février 1780.
  • Baux de la ferme de Courtabeuf, 1545 à 1779 (vingt-deux pièces).

Fiefs relevant du prieuré de Saint-Eloi de Longjumeau

  • Déclaration des fiefs de la Taupinière et du Colombier, s. d. (XIVe siècle). Aveux et dénombrements de ces fiefs par Jean de Mignonville (écrit ailleurs Meignonville et Meignanville), écuyer, à cause d'Agnès de Puiseux, sa femme, fille de feu Thibault de Puiseux, 29 avril 1398 et 1er octobre 1401.
  • Jean Sassier, teinturier, bourgeois de Paris, avoue tenir en foi et hommage du prieur de Saint-Éloi cinq arpents de terre au terroir de Courtabeuf en la paroisse de Villejust près de Palaiseau, qui jadis furent à Jean l'Arbalestrier, depuis à feu Jean Lore, et dernièrement à son fils Simon Lore; 1er septembre 1406.
  • Aveu des fiefs de la Taupinière et du Colombier par Raimond Raguier, clerc du Roi en sa chambre aux deniers, 20 mai 1409.
  • Reçu de 6 1. t. donné à Fiacre de Harville par Jean Lecort, prieur de Saint-Éloi, 12 janvier 1492 [1493].
  • Raimond Boucher, avocat en parlement, offre à Fiacre de Harville, qui a le droit des religieux de Saint-Éloi, de lui faire la foi et hommage du fief du Colombier, 30 juillet 1506.
  • Transaction entre Fiacre de Harville et “maistre Nicole de Vesze, conseiller du Roy en sa court de parlement, prieur commendataire du prieuré conventuel de Saint Eloy de Longjumel du Val des Escolliers soubz la règle monseigneur sainct Augustin, frères Pierre Lemarie, Nicolle Picot et Jehan Joubert, tous religieux faisans et représentans le convent dudict prieur”, laquelle transaction porte à 30 livres la rente de 20 livres convenue par l'accord de 1524, etc., 5 juillet 1528.
  • Quarante quittances de cette rente données aux seigneurs de Palaiseau par les prieurs ou receveurs de Saint-Éloi de 1545 à 1644. Noms à citer: 1604, Pierre Leroy, sous-prieur, receveur pour Claude du Ruel, grand archidiacre de Tours et prieur de Saint-Éloi; 1629, Marie de Fourcy, femme d'Antoine Ruzé, marquis d'Effiat, Longjumeau, Chailly et autres lieux, fondée de pouvoirs de son fils Henri Ruzé, prieur commendataire de Saint-Éloi, 1636 à 1641, l'abbé d'Effiat (Jean Ruzé), prieur.
  • Assignation donnée par les religieux à Claude de Harville pour produire les titres en vertu desquels il détient les fermes et maisons de la Vauve, la Humière, la Troche, le moulin de Lozère, et les prés et bois, cens et rentes, qui composent la dotation du prieuré, 22 mai 1627.
  • Titre nouvel de la rente de 30 livres donné par le prince de Condé le 7 mai 1767.
  • Acte notarié établissant que le prince de Condé possède à Courtabeuf 40 arpents 28 perches de terre en censive du prieuré de Saint-Éloi et faisant partie du fief de “Grandinvilliers”, 11 avril 1786.
  • Accord avec Pierre-Gaspard-Marie Grimod, comte d'Orsay.
  • Rappel de titres:
    • 31 janvier 1509 [1510], partage entre les héritiers de Pierre de Meaucé et Jeanne de Harville, sa femme;
    • 10 décembre 1526, partage après le décès de Guillaume de Meaucé entre ses sœurs Jacqueline et Anne; 1552, acquisition de la part d'Anne par Fiacre de Harville;
    • 15 juillet 1661, échange entre Élisabeth de Favier, veuve d'Antoine de Harville, et Josias de Rouen, seigneur de Courtabeuf;
    • 22 octobre 1744, déclaration faite par Anne Boucher d'Orsay. Plan annexé.
  • Décisions du Conseil du prince de Condé, 14 mars et 25 avril 1787: déclaration à passer aux chanoines de Saint-Éloi, cens à payer.
  • Procès-verbal des criées de la terre et seigneurie d'Orsay, du fief de la Vauve, de la terre et seigneurie de la Plesse, des fiefs des Grand et Petit Villefeu, Grande et Petite Taupinière, du Mésantais, du Mesnil-Blondel, du Mesnil-Blondeau et de Grivery, saisis sur Pierre Grimod Dufort, seigneur d'Orsay, janvier-février 1742.
  • Projet d'échange (non exécuté) entre le prince de Condé et le comte d'Orsay de la ferme du Petit Courtabeuf et de 70 arpents de bois contre les fiefs de la Taupinière et du Colombier de Lozère, la justice, et 68 arpents de bois au terroir de la Plesse près les Casseaux; mai 1786.

1-CD-010

CHAMPLAN

  • “Jean de Meignanville (écrit Mignonville et Meignonville dans d'autres documents, peut-être Meigneville, commune de Montainville, Eure-et-Loir), écuyer, seigneur des Orgeluz en la comté de Montfort”, avoue tenir en fief de Marguerite de Vieuxpont, dame de Nainville et de Palaiseau, veuve d'Adam le Brun et mère de Jacques et Jeanne, mineurs, des cens, rentes, droitures et champarts à Champlan, le four banal, auquel sont assujettis les habitants de la ville, à l'exception des hôtes de Longpont, de l'Hôtel-Dieu de Paris et du curé de Champlan, justice, seigneurie, rouage, etc., 2 février 1395 [1396] (copies de 1520 sur parchemin et sur papier).
  • Perrenelle de Maignac, veuve de Laurent de Reilhac, avocat en Parlement, représentée par Pierre Durant, prêtre, son procureur, baille à loyer à Geuffroy Dudort, demeurant à Longjumeau, et à Colin Batillart, demeurant à Champlan, son fief de la Mairie de Champlan et tout le domaine en dépendant, 15 février 1407 [1408].
  • Foi et hommage au seigneur de Palaiseau par Barthélémy “Glouastre”, conseiller au Parlement, pour le fief qui fut à Clément de Reilhac, 17 avril 1464 (copie de 1520 sur parchemin; note sur la marge: “qui est à présent la ferme de Champlan et appartenant à Mr le marquis de Palloyseau”).
  • Blanchet Roucel, sergent de la terre et seigneurie de Palaiseau, saisit et met en la main de la dame de Palaiseau “ung fief assis aud. Palloysel, lequel fut et appartint à feu Pierre Grelle et depuis à Jehan de Longueval…, et fut signiffié led. arest et maing mise à Symon Avelline, soy disant procureur de noble homme Pierre de Milly, disant avoir le droit dud. de Longueval”, 15 décembre 1471.
  • Saisie d'une pièce d'avoine contenant cinq quartiers, même jour.
  • Guillaume Claustre, seigneur d'Amblainvilliers, grand archidiacre de Chartres et chanoine de Paris, vend à Fiacre de Harville “ung fief appelle le fief Mignonville… qui fut à Thibault de Puiseulx… assis à Champlant et Longjumel… parmy le pris et somme de quatre cens livres tournois… »; 10 août 1504.
  • Guillaume Chastenay, laboureur, vend à Fiacre de Harville 16 s. p. de rente sur une maison à Champlan, 20 juin 1497.
  • Titre nouvel de cette rente, 5 juillet 1555.
  • Colin Boyart, laboureur à Champlan, vend à Fiacre 8 s. p. de rente, 17 mai 1508, et Jeanne, veuve de Louis Aboulart, 6 s., 5 juillet 1508.
  • Alain Mestayer, laboureur, vend à Fiacre 16 s. p. de rente sur une maison et un demi-arpent de vigne à Champlan, 23 juin 1516.
  • Titres nouvels de cette rente, 1553 et 1578.
  • Simon Caillet, homme de bras, vend à Fiacre 16 s. p. de rente sur une maison et deux quartiers de vigne à Champlan, 25 décembre 1517.
  • Titre nouvel de cette rente, 1558.
  • Jacques Chaillou, laboureur, vend à Fiacre 16 s. p. de rente sur une maison et des terres à Champlan, 21 avril 1518.
  • Baux de la ferme de Champlan de 1563 à 1741(vingt-trois pièces). Démembrement de la ferme, baux à plusieurs locataires en 1751, 1759, 1769 et 1777 (trente-deux pièces).
  • Vente des bâtiments et du terrain de l'emplacement de la ferme à Jean Varin, vigneron à Champlan, moyennant 453 livres de cens et rente, 12 janvier 1780 (deux pièces).

Pressoir banal de Champlan

  • Convention entre le receveur de Palaiseau et les habitants de Longjumeau possédant des vignes sur le terroir de Champlan, 24 septembre 1732.
  • Liquidation des droits de lods et ventes dus par Germain Carré, vigneron à Champlan, 28 novembre 1768.
  • État des lieux et dépendances des pressoirs, 8 octobre 1772.
  • Le Conseil du prince de Condé autorise la concession des pressoirs à Germain Carré moyennant 150 livres de cens et 2001. de deniers d'entrée, 15 janvier 1783. Ensaisinements, lods et ventes.
  • Contrats entre particuliers, 1765-1768 (seize pièces).
  • Concessions de terrains à cens et rente, 1729, 1773 à 1786 (douze pièces).

Fief de Bonneval

  • Le prince de Condé érige en fief la maison, jardin et parc que possèdent à Champlan Jean-Paul Puyou, écuyer, seigneur de Bonneval, et Marie-Louise- Catherine Guilloteau de La Motte, sa femme, 10 septembre 1780 (plan annexé à l'acte).
  • Copie des titres de propriété de cette maison:
    • 1° Vente par Antoine de Dampierre, premier gentilhomme des chasses et plaisirs du Roi, et Justine Colonies, sa femme, à Henri de La Peyre, ancien capitoul de Toulouse, trésorier de France au bureau des Finances de Tours, et Françoise-Julie Le Clerc de La Motte, sa femme, 23 juin 1738 (les Dampierre avaient acquis la maison en 1714 de Madeleine Creuilly, veuve de Philippe de Vaux, avocat en Parlement; ceux-ci l'avaient acquise en 1688 d'Antoine de Sonton, seigneur de Gloriette);
    • 2° Contrat de mariage de Jean-Paul Puyou de Bonneval, maître d'hôtel du duc d'Orléans, 17 juin 1767;
    • 3° Henri de La Peyre (mort à Paris le 21 mars1772) lègue ses biens à sa filleule Mme de Bonneval (testament du 7 octobre 1771, déposé au greffe du Châtelet le 26 mars 1772).

Bornage

  • Deux lettres de 1776 relatives aux limites à vérifier entre la terre de Champlan et les biens de la duchesse de Mazarin.

Fief Tallot ou de Montbriseuil à Champlan

  • Inventaire des titres du fief, dressé au XVIIIe siècle (vers 1778).
    • (Les titres perdus sont indiqués entre crochets).
    • [Bail emphytéotique d'une maison et de plusieurs pièces de terre, consenti à Nicolas Auroux, banquier à Paris, par Lazare de Coquelay, prieur commendataire du prieuré conventuel de Notre-Dame de Longpont, 3 novembre 1574. Les religieux vendent leurs droits à Henri de Harville, seigneur de Palaiseau, 19 décembre 1576].
  • Claude de Harville permet à Nicolas Auroux, conseiller et aumônier ordinaire du Roi, de s'approprier et d'amener dans sa maison l'eau d'une fontaine qui se déverse dans la grande rue, 25 janvier 1580.
    • [Saisie, par faute de devoirs seigneuriaux, de vignes qui furent à défunt Barthélémy Auroux, et à présent à Étienne Auroux, 10 octobre 1595].
    • [Main-levée d'une saisie de vignes faite sur Pierre Tallot, 16 octobre 1599].
  • Déclaration par Pierre Tallot, tailleur, chaussetier et valet-de-chambre ordinaire du Roi, des biens qu'il tient tant en fief que roture de Claude de Harville, 24 septembre 1604. En fief: une grande maison couverte de tuiles, avec cour, jardin, un arpent de vigne, près de l'église de Champlan et y attenant d'un côté, deux pièces de vigne d'un arpent et trois quartiers, un clos d'un arpent planté d'arbres fruitiers, et treize arpents de terre en neuf pièces. En roture, vingt-quatre pièces de terre et vigne dont aucune ne dépasse un arpent. (Pierre Tallot avait acquis par décret, le 30 mai 1598, les biens de défunt Nicolas Auroux).
  • Avec la permission du seigneur de Palaiseau, les habitants de Champlan accordent à Pierre de Cescaud, écuyer, conseiller, notaire et secrétaire du Roi, la suppression et la propriété d'une venelle qui traverse ses jardins, moyennant une rente de 10 1. t. et la création d'un chemin autour des murailles des jardins, 5 novembre 1634.
  • René Contesse, notaire au Châtelet et secrétaire du prince de Condé, reconnaît tenir tant en fief que roture de Claude de Harville cinq quartiers de vigne, du chef de sa femme Catherine Tallot, fille et héritière en partie de Pierre Tallot et de Nicolle Chenet, 6 septembre 1635.
  • Déclarations données par Jean Tallot, tailleur et valet-de-chambre ordinaire du Roi, à Claude de Harville, 27 septembre 1635, et à Élisabeth de Favier, veuve d'Antoine de Harville, 30 juillet 1636.
  • Autres déclarations données par Jean Tallot, 9 octobre 1641,par René Contesse, 25 septembre 1642, par Louis Gompaing, écuyer, sieur de Lestange, qui a acquis les vignes de Catherine Tallot, veuve Contesse, 2 octobre 1645.
    • [Foi et hommage par Jacques Goussault, bachelier en théologie, et Michel Goussault, sieur de Fromentières, qui ont acquis les biens de Jean Tallot; 14 octobre 1651].
    • [Foi et hommage par Jacques Goussault, tuteur de Michel Goussault, fils unique de défunt Michel, 20 septembre 1659.]
  • Jacques Goussault, seigneur de Molize, ci-devant conseiller au parlement de Paris, seul héritier de son neveu Michel, qui l'était lui-même de son père et de sa mère, Michel Goussault, sieur de Fromentières, et Élisabeth Gompaing, vend la maison et les biens de Champlan à la communauté et séminaire Saint-Nicolas-du-Chardonnet, stipulant par Jean de Beauvais, supérieur, Michel Chamillard et Nicolas Thierry, assistants, 27 août 1671.
    • [Échange entre Saint-Nicolas-du-Chardonnet et Marie Lemaire, veuve de Charles Regnault, avocat en Parlement, et Jean de Poussemotte de L'Etoile, seigneur de Montbriseuil, 6 juillet 1672].
    • [Foi et hommage par ceux-ci, 13 mars 1673].
    • [Foi et hommage par Léon de Montmorency, seigneur du fief de Montbriseuil, ci- devant Tallot, à cause de sa femme, Marie-Madeleine de L'Etoile de Poussemotte, “seule et unique héritière par bénéfice d'inventaire de feu Mr Edouard de L'Étoile de Poussemotte, suivant les partages faits entre lui et lad. dame de Montmorency, sa sœur, des biens des successions de feu M. le président de Montbriseuil, leur père, et de dame Marie Le Maire, veuve de Charles Renauld, écuyer, leur ayeul”, 14 mai 1720].
  • Léon de Montmorency, seigneur de Gourtalain, et Marie-Madeleine de L'Étoile de Montbriseuil, sa femme, vendent leur maison et domaine de Champlan à Marc-Antoine de La Geinte de La Cour, seigneur de Saint-Germainmont, conseiller et gentilhomme de l'électeur de Bavière, et Anne Borie, sa femme, 4 juillet 1731.
  • Foi et hommage par M. de La Cour au marquis de Pomponne, 28 avril 1734 (signé “De Lacour Delageinte”).

Mémoire et inventaire de titres justifiant le blâme de l'aveu

  • Mémoire sur les réponses de M. de La Cour du 9 avril 1736 au blâme de son aveu. Extrait des titres concernant le fief de Montbriseuil, autrefois Tallot.
  • Foi et hommage par M.de La Cour à Constance de Harville de Palaiseau, veuve du marquis de Pomponne, 14 novembre1743.
    • [Thérèse Colas, veuve de François Hazon, achète le fief de Montbriseuil et dépendances par sentence de décret rendue au Châtelet de Paris le 4 juillet 1753 sur Antoine de La Geinte de La Cour].
  • Foi et hommage par Mme Hazon, 7 décembre 1753.
  • Mémoire et lettres au sujet de censives revendiquées par les Chartreux de Paris, 1763-1764 (le mémoire cite un contrat du 19 mai 1325 par lequel Alix de Vaugrigneuse vend aux Chartreux, entre autres choses, “la moitié du fief de Courtabuef que Jehan le Brun, écuyer, seigneur de Paloisel, tient”).
  • Geneviève,Marie-Catherine et Madeleine-Julie Hazon vendent leur propriété de Champlan à Thomas-François-Honoré de Francini, comte de Villepreux, intendant général des Eaux-et-fontaines de France, et Marie de Jassaud, sa femme, 24 mai 1777.
  • Liquidation des droits dus au prince de Condé, 4 juin; reçu de la somme de 1841 l. 10 s. délivré au comte de Villepreux par Jacques-Philippe Durival-Brémont, trésorier-général du prince, 6 juin.
  • Dépri accordé par le Conseil du prince à M. Ameline de Quincy, qui a l'intention d'acheter le fief de Montbriseuil, 4 juin 1783.
  • Vente par la comtesse de Villepreux à Anne-François Ameline de Quincy, correcteur en la Chambre des Comptes, et Marie-Agnès-Élisabeth Gosset, sa femme, 20 décembre 1783.
  • Liquidation des droits dus au prince, 31 décembre; M. Reydy de Lagrange, régisseur du domaine de Palaiseau, reçoit de M. Cayeux, trésorier du prince, la somme de 2.341 1. 13 s. 4 d. versée par M. Ameline de Quincy, 1er septembre 1784.
  • Acte de foi et hommage accompli au château de Palaiseau par André-François Petit, procureur au bailliage de Palaiseau, fondé de la procuration de M. Ameline de Quincy, en présence de François-Joseph Reydy de Lagrange, notaire à Palaiseau, 20 mars 1784 (plan annexé à l'acte).

Fief de Fourcault, relevant de Palaiseau, consistant en 12 arpents 3 quartiers de terre en trois pièces au terroir de Palaiseau, 2 arpents de pré et 12 arpents de bois taillis

  • Acte par lequel Étienne de Vigny, seigneur de Forest, renonce à la succession de son père, François de Vigny, seigneur de Villegénis, et saisie, à la requête de Claude de Harville, des héritages relevant de Palaiseau, 14 juillet 1611.
  • Foi et hommage pour raison du fief de Fourcault par Martin Roger, commissaire établi par justice au gouvernement de la terre et seigneurie de Villegénis, Igny, Gommonvilliers et fief Fourcault, saisis sur Jean Retor, curateur à la succession vacante de François de Vigny, receveur de la ville de Paris, 10 juillet 1612.
  • Foi et hommage, portant aveu et dénombrement du fief de Fourcault, par Geneviève de Vigny, veuve de Bertrand Solly, conseiller au Parlement et président ès Enquêtes, et son fils Bertrand, à qui Étienne de Vigny a cédé ses droits, 12 décembre 1616 (original sur parchemin et trois copies.)
  • Décret des terres et seigneuries d'Igny, Villegénis, etc., poursuivi à la requête des créanciers des successions de Geneviève de Vigny et de son fils, 1642 (imprimé de 25 p. in-4°).
  • Adjudication faite à Barthélémy de Lafont, acceptée par Madeleine de Patras, sa femme, et à Étienne de Vigny, leur gendre, 27 mars 1643.
  • Foi et hommage pour le fief Fourcault par Étienne de Vigny, seigneur de Villegénis, Igny, Gommonvilliers, etc.; 4 septembre 1648.
  • Foi et hommage à François de Harville des Ursins par Pierre d'Albertas, qui a acquis par échange, le 6 septembre 1651, de Madeleine de Lafont, veuve d'Etienne de Vigny, 15 décembre 1651.

Dénombrement des terres et héritages dont M. d'Albertas est propriétaire à Palaiseau

  • Foi et hommage par Léon d'Albertas, seigneur de Géménos, fondé de procuration d'Antoine d'Albertas, seigneur de Saint-Maime, aïeul et légitime administrateur des biens de Henri-Reynaud d'Albertas, héritier testamentaire par bénéfice d'inventaire de défunt Pierre d'Albertas, seigneur de Géménos, Villegénis, Igny, Gommonvilliers et en partie de Villaine, 20 août 1686.
  • Foi et hommage par Henri-Reynaud, émancipé d'âge, demeurant au collège d'Harcourt, rue de la Harpe, paroisse Saint-Hilaire, 18 août 1689.
  • Foi et hommage, aveu et dénombrement du fief de Fourcault, par Madeleine de Séguiran, veuve de Marc-Antoine d'Albertas, seigneur de Saint-Maime et de Dauphin, capitaine de vaisseau, au nom et comme procuratrice générale de son fils Henri-Reynaud, 8 janvier 1694.
  • Aveu et dénombrement du fief de Fourcault, présenté au marquis de Pomponne par Claude Glucq, conseiller au Parlement, qui, le 17 novembre 1719, a acquis Villegénis et autres biens de Henri-Reynaud d'Albertas, premier président en la cour des Comptes, Aides et Finances d'Aix en Provence, 11 avril 1724 (original notarié sur parchemin et deux copies).

Fief du Buisson

  • Jean Bérart, demeurant à la Vauve en la paroisse de Palaiseau, vend à Guillaume de Harville, échanson du Roi, un fief appelé le fief du Buisson, consistant en trois droitures, 14 s. p. de menus cens, 14 s. p. de cailles, un setier de champart, trois arpents de bois, le tout tenu en fief de Mr de Chevreuse; quatre arpents de pré en la prairie de Bures, tenus en fief du seigneur de Bures à cause du fief de Courtenay, 2 janvier 1400 [1401].

Fief de Mongouverne, deux arpents de pré en la prairie de Bures, appartenant au seigneur de Palaiseau et tenus en fief du seigneur de Bures à cause du fief de Courtenay

  • Foi et hommage
    • à Jean Sanguin par Philippe de Harville au nom d'Esprit et de François, mineurs, 5 juin 1535;
    • au cardinal de Meudon (Antoine Sanguin) par Esprit de Harville, 20 juin 1544;
    • à Charles de Barbanson par Henri de Harville, 9 juin 1574;
    • à Louis de Chaulnes par François de Harville, 14 juillet 1686;
    • à Jean-Baptiste de Chaulnes par le marquis de Pomponne, 19 janvier 1731;
    • à Louis-Adrien Le Paige par le prince de Condé, 12 avril 1780; paiement et quittance du droit de relief.

Fief de La Brosse dans la paroisse de Janvry, châtellenie de Montlhéry

  • Guillot de Montlhéry et Jeanne, sa femme, vendent à Jean Denise et à Bellon, sa femme, une maison à La Brosse devant l'hôtel “de monseigneur de Bruières”, chargé de 2 deniers de cens envers le seigneur de Bruyères, plusieurs pièces de terre de 14, 3, 3, 1 et demi, 2 arpents, mouvant dudit seigneur, 28 arpents mouvant de la Maladerie de Juvisy, 10 novembre 1379.
  • Jean Le Bonaffle, écuyer, et Jeanne Fraimbaud, sa femme, vendent à Jean Denise, demeurant à La Brosse, la moitié des biens qui suivent, provenant de l'héritage de Jeanne, sis à La Brosse: 8, 8, 3, 2 arpents de terre, 3 arpents de pré, 14 arpents de terre et friche entre les prés de La Brosse et les haies de Châtelet, le tout mouvant et tenu en fief dudit acheteur; les deux parts des biens qui suivent provenant aussi de l'héritage de Jeanne: une maison à La Brosse, avec un jardin et deux arpents de terre, mouvant du seigneur de Bruyères à la charge de 9 s. p. de cens, 3 arpents et un arpent de terre en la censive du seigneur de Bruyères; 23 janvier 1393 [1394].
  • Les enfants de Jean Denise, Jean et Jeannette, celle-ci femme de Jean Demeaulx, font foi et hommage à Jean Le Bègue, clerc, notaire et secrétaire du Roi, “à cause de son hostel et terres assis ou terroir dudit lieu de la Brosse qui jadiz furent Hue du Mesnil et depuis à Nicolas de Luzarches”, 24 juin 1413 (copies du temps sur papier).
  • Lettres de réception délivrées le même jour par Le Bègue à Jean Demeaulx (original sur parchemin, signé).
  • Isabeau, veuve de Jean Demeaulx, laboureur, donne quittance d'une rente de cinq setiers de blé à Guillemin Delaunoy, laboureur à Palaiseau, et à Marion, sa femme, héritière en partie dudit feu Jean Demeaulx, son grand-père, 14 septembre 1439, 24 novembre 1444.
  • “Déclaration des héritaiges et fiefs qui furent à feu Nicolas de Lusarches, assis à la Broce…, et à présent appartiennent à Jehan du Plesseys, escuier, à cause de damoiselle Claude de Poupaincourt, sa femme; s'ensuivent autres héritaiges appartenant à ung arrière fief que souloit tenir feu Jehan Chevreau de Mr Jehan le Bègue, et le tient Jehan Denise en fief dud. Jehan le Bègue à cause dud. hostel qui fut Nicolas de Lusarches; autres héritaiges qui sont du fief de Jehan Praimbault; autres héritaiges assis à la Brosse contenant ung fief qui fut Jehan Bougart, escuier; autres héritaiges assis à la Brosse qui furent à feu Jehan Denise, tenuz en fief de Mr Jehan le Bègue à cause de l'ostel de Nicolas de Lusarches; autres terres qui furent aud. feu Nicolas de Lusarches, escheuz à la partie de Pierre le Bègue; … item XXIX arpens et demy en une pièce séans ou terrouer de Janvris que led. feu Pierre le Bègue achecta jàpiéçà de Jehan du Plessis, escuier, et de Ysabeau, sa femme”, s. d. (XVe siècle), cahier de 4 f. de papier.
  • “Jehan Potelet, mesgissier demeurant à Paris à l'escole Saint-Germain, et Colette, sa femme, afferment que à cause et du propre héritaige de lad. Colette à elle venu et escheu par le trespas et succession de feue Marie, sa mère, qui fut héritière seule et pour le tout de feu Denis Demeaulx, son oncle, qui fut semblablement héritier de feue Jehannette, sa mère, jadis femme de feu Jehan Demeaulx, son père, fille et héritière de feu Jehan Denise, leur compecte et appartient plusieurs maisons, maisures, terres, prez, bois et autres héritages …”, qu'ils vendent à Fiacre de Harville, seigneur de Palaiseau; 14 septembre 1489.
  • Catherine Le Bègue, veuve de Jean de Poupaincourt, président au Parlement, reçoit Fiacre de Harville en foi et hommage, 4 janvier 1489 [1490].

Fiefs de Berny et de la Tour d'Antony

  • Inventaire des titres de ces fiefs, dressé vers 1780. (Tous les titres sont perdus; en voici quelques extraits).
    • [Aveu et dénombrement de Berny, rendu par Jean de la Marche au seigneur de Palaiseau, s. d. (XIVe siècle)].
    • [Aveu du fief de la Tour d'Antony rendu par Étienne le Haubergier, bourgeois de Paris, à Jean le Brun, seigneur de Palaiseau, 15 juin 1362].
    • [Aveu de Berny, rendu par Jean Mouton, sergent à cheval au Châtelet de Paris, à Jean de Garancières, seigneur de Croissy et de Palaiseau en partie, 21 avril 1407 (la moitié du fief appartient à Jean Mouton, et l'autre moitié à Jean de Garancières)].
    • [Foi et hommage du fief de la Tour d'Antony par François de Corbie, seigneur de Jagny, comme héritier de Jacqueline de Harlay, sa mère, à Esprit de Harville, seigneur de Palaiseau, 29 août 1568].
    • [Foi et hommage: par Pierre Brûlart, marquis de Sillery, pour les fiefs et seigneuries de la Tour d'Antony et de Berny, 1er août 1636; par Louis de Lionne, marquis de Berny, 17 mai 1673, etc. II y avait aussi des fiefs dans la mouvance des religieux de Saint-Germain-des-Prés à cause de leur seigneurie d'Antony.].

1-CD-011

Fief des religieuses de Longchamp à Palaiseau

  • Approbation par Marie de la Troche et son fils Guillaume de la Troche de la vente faite par Simon de la Troche au couvent des sœurs mineures recluses de l'Humilité Notre-Dame près Saint-Cloud (abbaye de Longchamp),septembre 1275. Lettres de l'Officialité de Paris, samedi avant la Nativité 1275.
  • Donation par Guillaume Dardanele, écuyer, au couvent de Longchamp d'une maison acquise de Jean le Brun, seigneur de Palaiseau, jeudi après la Nativité de saint Jean-Baptiste 1286.
  • Vente au couvent de Longchamp d'une masure à Palaiseau par Pierre Josce et Eudeline, sa femme, lundi après la quinzaine de Pâques 1290.
  • Transaction entre les religieuses et le recteur de l'église de Palaiseau, 1306.
  • Contrat d'héritages dans la censive du couvent entre Michel Jouan et Clément Regnart, 26 décembre 1437.
  • Les dames de Longchamp vendent leurs biens de Palaiseau à Nicolas Potier, seigneur de Novion et de Villebon, moyennant 52 livres de rente, rachetables à1.040 livres, 8 août 1648.
  • Dix-huit déclarations d'héritages en censive faites à Nicolas Potier de 1646 à 1654.
  • Cahier de 28 f. contenant les déclarations d'héritages en censive faites aux religieuses de Longchamp de 1479 à 1648 (trente-huit), à Nicolas Potier de 1648 à 1656 (vingt), à Marguerite Potier, veuve de Charles Tubeuf, maître des Requêtes, intendant de Touraine, de 1686 à 1694 (soixante-sept).
  • Vente par Nicolas Potier de Novion à Charles Tubeuf et à Marguerite Potier, 22 juillet 1677; vente par celle-ci à Hubert de Champy, seigneur des Cluseaux, intendant de la Marine, et Claude Dolet, sa femme, 23 juin 1696; celle-ci, veuve, épouse Guillaume de Lort, comte de Sérignan; par son testament du 3 mars 1708, elle choisit comme légataire universelle sa nièce Claude-Louise de Betz de La Hartelloire, fille majeure demeurant à la communauté de l'Union chrétienne dite de Saint-Chaumont, rue Saint-Denis à Paris; retrait exercé sur celle-ci par les religieuses de Longchamp moyennant rachat, 30 janvier 1714.
  • Les religieuses vendent leur fief à Simon Arnauld de Pomponne et à sa femme, Constance de Harville de Palaiseau, 5 mars 1714.

VILLEBON

  • “Déclaration de la terre et seigneurie de Villebeon et du quart de la seigneurie de la Granche”, s. d. (vers 1538, cahier de 8 f. de papier).
  • Lettres patentes de Henri III accordant à Nicolas de Thou, évêque de Chartres, seigneur de Villebon, et à ses héritiers, “droict de haulte, moyenne et basse justice es lieux de Villebon, La Plesse, Villiers sous Saulx, Villefeu, hameaulx des grandes et des petites Roches et Gasseaulx, circonvoisins d'iceulx…”; Paris, décembre 1577. Enregistrées au Parlement le 30 avril 1578, et à la Chambre des Comptes le 26 mai (copie du temps sur papier).
  • Acte notarié par lequel Nicolas Potier, seigneur de Novion, Villebon, Villejust, La Roche et autres lieux, président à mortier en la cour de Parlement, fonde et dote, par détachement de la paroisse de Palaiseau, la cure et paroisse de Villebon, comprenant Villebon, Villejust, les Casseaux, la Plesse, la Roche et Courtabeuf, “estant de sa seigneurie de Villebon”, 6 mai 1658.
  • Plusieurs états des biens dans la censive de Palaiseau situés à Villebon, la Roche, les Casseaux, Courtabeuf, dressés d'après les déclarations faites au terrier au XVIe et au XVIIe siècle en vue d'un échange à proposer au seigneur de Villebon.
  • Bail de la terre de Villebon, consenti à Philippe Boucher par Marguerite Potier de Novion, veuve de Charles Tubeuf, 24 décembre 1690.
  • Vente de la terre de Villebon et dépendances par Madame Tubeuf à Hubert de Champy, seigneur des Cluseaux, intendant de la Marine, et Claude Dolet, sa femme, 23 juin 1696.
  • Arrêt du Conseil d'État rendu entre le marquis de Pomponne et Claude-Louise de Betz de La Hartelloire pour parvenir au bornage entre les seigneuries de Palaiseau et de Villebon, 7 avril 1736.
  • Transaction et arrêt pour le bornage entre Mlle de Sens, dame de Palaiseau, et Claude-Louise de Betz de La Hartelloire, veuve d'Antoine-Charles, marquis de Perthuis, dame usufruitière de la terre et seigneurie de Villebon, 30 août et 22 décembre 1763.
  • Quatre contrats d'héritages entre particuliers, 1766-1767. Concession d'un terrain, 1787.

Ferme de la Troche au terroir de Palaiseau

  • Deux baux à loyer consentis par Claude de Harville en 1600 et 1611.

Moulin à foulon de la Roche

  • Fiacre de Harville, seigneur de Villebon, baille à titre de cens et rente à Philippe Chanteau “le moulin de la Roche à foulon ou à tan seulement”, 23 décembre 1483 (deux pièces).
  • Philippe Chanteau vend le moulin à Pierre “Quares”, marchand foulon demeurant à Paris, 10 avril 1485 (deux pièces).
  • Lettres de bail à cens et rente données par Fiacre de Harville à Pierre “Cares” pour une masure située près du moulin à fouler le drap, 7 avril 1488.
  • Les enfants de Pierre Cares et de Perrette Lescuier vendent le moulin de la Roche à Fiacre de Harville, 28 janvier 1506 [1507].
  • Celui-ci baille le moulin à cens et rente à Simon Charpentier, marchand foulon de draps demeurant à Gif, 21 novembre 1507.
  • Les héritiers de Simon Charpentier vendent le moulin à Esprit de Harville par actes des 14 novembre 1544, 19 avril et 16 juin 1553, 9 juin 1557 et 6 juillet 1568.
  • Baux à loyer de la maison et parc du Foulon de 1606 à 1777 (seize pièces).

Fief de Saulcier-Monthuchet (commune de Saulx-les-Chartreux), relevant de Palaiseau

  • Lettres de Jean Davi, bailli de Dourdan, notifiant que damoiselle Jeanne de Bernauville a déclaré tenir en fief de la dame de Palaiseau, veuve d'Adam le Brun, quatre livres deux sous de menus cens, onze droitures et demie (dont à chacune appartient un setier d'avoine et un minot de froment), et deux chapons sur plusieurs maisons et héritages sis en la ville de “Saulciel” et au terroir d'environ, ainsi qu'un arpent de pré, 20 juillet 1392.
  • Aveux et dénombrements donnés:
    • aux seigneurs de Palaiseau par Jean Pavy, procureur au Parlement, 20 octobre 1518;
    • par Jean Billard, bourgeois de Paris, qui, par acte du 23 juillet 1555, a acquis le fief de Robert de Pavy, seigneur de Fresneau, archer de la garde du corps du Roi, 13 décembre 1568;
    • par Jean de Cocquille, écuyer, sieur du Perreux et du fief de “Saulcyé, demeurant audict Saulcyé près Longjumeau”, 28 décembre 1604 (le fief lui appartient tant à cause de Marie de Maillart, sa femme, que par acquisition faite le 3 juin 1597 de Louis de Maillart, écuyer, de Nicolas de La Faie, écuyer, sieur des Casseaux, et de Catherine de Maillart, sa femme);
    • par Vincent Porlier, receveur général des finances en Auvergne, qui a acquis le fief de Marie de Maillart, veuve de Jean de Cocquille, 7 août 1634;
    • par Anne Jolly, femme séparée quant aux biens de Nicolas Robineau, bourgeois de Paris,qui a acquis le fief des héritiers de Jean de Gaillard, seigneur de Chandenot, du fief de Saulcier et Monthuchet, commissaire des guerres, 8 novembre 1670;
    • par Simon Pinon, conseiller en la Grand'chambre du Parlement de Paris, qui a acquis le fief de Nicolas Robineau, de sa femme et de leur fils Pierre, 4 février 1673;
    • par Bernard Pinon, conseiller au Parlement, fils et héritier de Simon, 5 juillet 1701;
    • par “Biaise Roger, sieur du Groizier”, lieutenant de la vénerie pour le cerf du duc d'Orléans, qui a acquis le fief d'Ange Pinon, conseiller au Parlement, et de Françoise-Michelle Pallu, sa femme, 20 août 1713;
    • par “Marie-Albertine Roger-Groizier”, veuve d'Étienne-Nicolas Le Juge, conseiller au Châtelet et siège présidial de Paris, fille et héritière de “Biaise Roger-Groizier”, lieutenant de la vénerie du duc d'Orléans, et de Josèphe-Angélique Rapin, et sœur et héritière de Pierre Roger de Monthuchet, conseiller au Châtelet et siège présidial de Paris, 18 juillet 1774.
  • Délibération du Conseil du prince de Condé du 2 mars 1785 pour la liquidation du droit de quint dû par Charles-Pierre Savalette, garde du Trésor royal, qui, par contrat du 7 février 1785, a acquis le fief, terre et seigneurie de Saulcier-Monthuchet de Louis-Charles, comte de Sampigny, et d'Angélique-Marie-Joséphine Le Juge, sa femme. (La carte d'état-major orthographie ces noms Sausiers et Mont-Huchet).

1-CD-012

Fresnay-le-Gilmert, annexe de Palaiseau

  • Titres de la terre et seigneurie de Fresnay-le-Gilmert, La Boulaye et Poisvilliers (Eure-et-Loir, au nord de Chartres), au temps où elle fut possédée par les Harville, seigneurs de Palaiseau.
  • Etc. etc.

II. VILLEGÉNIS ET IGNY

1-CD-014

  • Inventaire des titres de Villegénis, Igny, Villaine, Mailly, Marché-Palus, Gommonvilliers et Fourcault, maison de la Fontaine-Michel à Massy, moulin et tuilerie de Grais, dressé le 1er mars 1766.
  • État des titres et pièces concernant la terre et seigneurie de Villegénis et dépendances, adjugée à Mlle de Sens (Élisabeth-Alexandrine de Bourbon-Condé) le 7 décembre 1744.
  • État des titres et pièces concernant les terres de Villegénis, Igny et dépendances, remis par M. Gougenot aux archives du prince de Condé le 14 mars 1772; état des baux à rente de la seigneurie.
  • Pièces et mémoires concernant des terres à Villegénis tenues en censive de Palaiseau, 1611-1616.
  • Saisie féodale des fiefs de Villegénis et d'Igny, faite à la requête du procureur fiscal de Massy, 1635.
  • Registre de 148 f. de parchemin recouvert en vélin blanc, contenant l'adjudication par décret des terres et seigneuries de Villegénis, Igny, Gommonvilliers et dépendances, faite le 27 mars 1643 à Barthélémy de Lafont, conseiller, notaire et secrétaire des maison et couronne de France, et à Étienne de Vigny, écuyer, sieur d'Émarville et de Moncharville. (Ces terres et seigneuries avaient été saisies, dès le 9 novembre 1621, sur Bertrand Solly et sa mère, Geneviève de Vigny, veuve de Bertrand Solly, à la requête de créanciers, et aussi, par faute d'hommage, droits et devoirs non faits et non payés, à la requête de François Viguier, baron de La Jaille, tuteur de Liesse de Luxembourg, baronne de Massy, fille mineure et héritière de Henri, duc de Luxembourg et Piney, et de Madeleine de Montmorency).
  • Barthélémy de Lafont et Madeleine de Patras, sa femme, Étienne de Vigny et Madeleine de Lafont, sa femme, vendent et constituent à Jean Fournier, procureur en Parlement, une rente annuelle de 400 livres tournois à prendre sur leurs biens, “tant sur une grande maison size à Paris, rue des Poulies, ausdicts sieur et dame de Lafont appartenant de leur conquest, en partie de laquelle ils sont demeurans, consistante en plusieurs corps d'hostels, courts, jardin, escuries et autres appartenances, louée quatre mil cinq cens livres, tenant d'une part à l'hostel de Gréquy, d'autre à monsieur le mareschal de La Force, aboutissant par derrière à la rue de l'Autruche et par devant sur la dite rue desPoulies; item sur lesdictes terres et seigneuries de Moncharville et d'Emarville scizes en Beaulce, consistantes en maisons seigneurialles, justice, censives, terres, prez, bois, vignes, buissons, ausdicts sieur et dame de Vigny appartenant du propre de luy; item sur les terres et seigneuries de Villegénis, Igny et Gommonvilliers, scizes près Paloiseau; tenues et mouvantes, sçavoir ledict Moncharville de monsieur d'Antragues à cause de son fief de La Grange soubs Briare, ledict Emarville de Farcheville et de Bouville, et lesdictes terres de Villegénis, Igny et Gommonvilliers la plus grande partie du Roy et l'autre partie de plusieurs seigneurs…”, 2 avril 1643.
  • Le 4 avril 1643,les mêmes vendent 400 livres tournois de rente à Michel de Larche, sieur de Saint-Mandé, abbé de Saint-Léger, qui déclare que cette rente est constituée au profit d'Antoine de Larche, sieur de Fontenelles.
  • Quittance donnée par le receveur des consignations de la cour de Parlement de Paris de la somme de 184.400 livres, prix de l'adjudication du 27 mars, 20 mai 1643.
  • 2 avril 1643, partage des terres acquises; “à M. de Lafont les terres et seigneuries d'Igny et Gommonvilliers en ce qui relève et est tenu du duché de Chèvre use et de la seigneurie de Magny-Lessart et autres seigneurs circonvoisins pour la somme de 114.300 livres; aux dits de Vigny la terre et seigneurie de Villegénis en ce qui relève et est tenu de la terre et baronnie de Massy, ensemble tout ce qui est dans l'enclave de la chevaulchée d'icelle baronnie dépendant de la seigneurie d'Igny, circonstances et dépendances, et encores y compris Grez, four bannal de Villaine et la petite ferme de Paloiseau, pour la somme de 70.000 livres”.
  • Le même jour, par acte séparé, Barthélémy de Lafont et Madeleine de Patras déclarent qu'ils ne prétendent rien à ce qui leur est attribué par l'acte de partage, et que le total de l'acquisition appartient à Étienne de Vigny.
  • Foi et hommage rendue par Étienne de Vigny au baron de Massy, 3 juillet 1643. Il déclare qu'il a payé les droits de quint et de lods et ventes, montant à 8.000 livres, à Charles de Caries, seigneur de Pradines, écuyer de la grande écurie du Roi, et à Nicolas Lorimier, receveur de la baronnie de Massy, même jour. Charles de Caries, tant comme procureur de Jean Ruzé d'Effiat, abbé commendataire des abbayes de Troisfontaines, Saint-Sernin de Toulouse et du Mont-Saint-Michel, et prieur de Saint-Éloi-les-Longjumeau, que comme procureur de Charles de La Porte, seigneur de La Meilleraie, maréchal de France, grand-maître de l'artillerie, gouverneur de Bretagne, et aussi comme tuteur d'Armand de La Porte, fils du maréchal et de défunte Marie Ruzé, lesdits abbé d'Efflat et Armand donataires de Marie de Fourcy, marquise d'Efflat, mère du premier et aïeule du second, veuve d'Antoine Ruzé, marquis d'Effiat, Chilly, Longjumeau, baron de Massy, maréchal de France, laquelle s'était réservé la jouissance et usufruit de Chilly, Longjumeau et Massy par le contrat de mariage de son fils aîné, Martin Ruzé, marquis d'Efflat, avec Élisabeth d'Escoubleau, donne quittance à Étienne de Vigny des droits et profits de quint, 3 juillet 1643.
  • Déclaration des héritages tenus à cens de M. Corbonnois, seigneur de Vauhallan, 18 janvier 1644.
  • Martin de Saint-Aubin, sieur de Vaupéreux, vend à Étienne de Vigny sept quartiers de bois au terroir de Vauhallan, 6 septembre 1643.
  • Pierre Leclerc, marchand à Igny, lui vend un jardin avec vivier à Amblainvilliers, et un arpent trois quartiers de bois au terroir de Vauhallan, 15 septembre 1643. Titres de cette acquisition: 25 février 1628, bail à rente d'un arpent trois quartiers de bois fait par Élisabeth Broutesauge, veuve de Guillaume Janot, notaire au Châtelet, à Pierre Leclerc, marchand à Igny; à la fin de l'acte, mention du remboursement de la rente fait le 15 septembre 1643 à Germain Soufflot, substitut du procureur du Roi au Châtelet de Paris, veuf de Denise Janot, fille d'Élisabeth Broutesauge, et père de Michel, mineur.
  • Quittance notariée portant remboursement fait par Pierre Leclerc à Germain Soufflot, 15 septembre.
  • Madeleine de Lafont, veuve d’Étienne de Vigny, vend le château de Villegénis et ses dépendances, la terre et seigneurie d'Igny, et le fief de Gommonvilliers sis en la paroisse d'Igny, à Pierre d'Albertas, seigneur de Ners, maître des Requêtes, 6 septembre 1651.
  • Ratification de l'acte par Pierre d'Albertas, 30 octobre.
  • Madeleine de Lafont cède et transporte à Bon-André Broé, seigneur de La Guette, maître des Requêtes, 600 livres de rente rachetables au denier dix-huit, à prendre en mille livres de rente constituées par Jacques Groteste, sieur de La Buffière, bourgeois de Paris, à Pierre d'Albertas, seigneur de Ners, 7 décembre 1651.
  • Quittance des droits de relief et de quint donnée à Pierre d'Albertas et à son receveur par Marie de Pourcy, veuve d'Antoine Ruzé, marquis d'Effiat, baron de Massy, 3 février 1657.
  • Acquisition de plusieurs pièces de terre et pré au terroir d'Amblainvilliers, faite par Pierre d'Albertas de Marguerite Viole, veuve de Jacques de Sallo, seigneur de Beauregard, conseiller en la Grand'Chambre du Parlement, et de Regnault Lambert, sieur de La Motte-Rochemont, avocat en Parlement, 6 mars et 5 avril 1659.
  • Transaction au sujet des droits de relief dus à Antoine Ruzé d'Effiat par suite du décès de Pierre d'Albertas, 24 décembre 1686 (Sa veuve, Jeanne de Rhodis de Saint-Diéry, était remariée à Guy Carré, seigneur de Montgeron, maître des Requêtes; il avait comme héritier son petit-neveu Henri-Regnault d'Albertas, petit-fils d'Antoine d'Albertas, seigneur de Saint-Maime, Dauphin, et autres lieux, administrateur de la personne et des biens de l'enfant. Pour le représenter dans cette transaction, Antoine d'Albertas avait donné procuration à Surléon d'Albertas, seigneur de Géménos.
  • État des fiefs de Villegénis et Igny, relevant de Massy, dénombrement, consistance, etc.; mémoires dressés en 1685 (copie communiquée au prince de Condé par l'ordre de la duchesse de Mazarin le 15 décembre 1766).
  • Procuration donnée par Henri-Regnault (ou Regnaud, Renaud et Raynaud) d'Albertas, seigneur de Saint-Maime, Dauphin, Géménos, à Madeleine de Séguiran, sa mère, veuve de Marc-Antoine d'Albertas, pour administrer les biens de la succession de Pierre d'Albertas; Aix, 22 juin 1688.
  • Sentence des Requêtes du Palais qui ordonne qu'il sera procédé en la cour entre Renaud d'Albertas et Jean Ruzé d'Effiat, baron de Longjumeau, au sujet d'un litige relatif à un chemin, 28 mars 1691 (copie de 1766).
  • Lettres de terrier délivrées à M. d'Albertas, 19 octobre 1697.
  • Henri Regnaud d'Albertas, premier président en la cour des Comptes, Aides et Finances d'Aix en Provence, vend les terres et seigneuries de Villegénis (paroisse de Massy), Igny, Gommonvilliers, Villaine et dépendances, à Claude Glucq, conseiller au Parlement, moyennant 360.000 livres; 17 novembre 1719. (L'acte rappelle que Villegénis relève de Massy, dont le seigneur est alors Paul-Jules Mazarin de Ruzé, duc Mazarin; Igny relève des dames de Saint-Cyr à cause du duché de Chevreuse; le surplus, du marquis de Villemur (Jean-Baptiste-François) à cause de Vauhallan, et du marquis de Pomponne à cause de Palaiseau).
  • Procès-verbal et estimation des terres.
  • Quittance des droits (6.000 livres) donnée à M. Glucq par le duc Mazarin. Ratification de la vente par Pierre d'Albertas de Saint-Maime, chevalier de Malte, et par Surléon d'Albertas, seigneur de Géménos. État des titres remis à M. Glucq.
  • Foi et hommage au duc Mazarin par Claude Glucq, 7 février 1723.

1-CD-015

  • Actes et documents relatifs au paiement du prix d'achat, dont une partie est versée aux créanciers des d'Albertas; origine et remboursement des créances: sommes dues dès 1691 à Nicolas Visinier et à Claude Goquinot, procureurs au Parlement, dès 1686 à Hiérosme Genest, autre procureur, etc.
  • Titres de rente, en partie substitués.
  • Le 10 novembre 1692, Claude de Cornoaille, au nom et comme procureur et tuteur des enfants de feu Paul de Cornoaille et de Catherine Vabois, confirme la constitution par ceux-ci, le 26 novembre 1686, d'une rente de 100 livres au profit d'Antoine Varillas, historiographe de France, demeurant rue de la Harpe, paroisse Saint-Cosme.
  • Rentes constituées depuis 1651 par Pierre d'Albertas et ses héritiers à Jacques Groteste, sieur de La Buffîère, à son fils Claude, sieur de La Mothe, à son petit-fils Jacques, sieur de La Buffière; celui-ci épouse Suzanne Groteste du Chesnay, à qui M. d'Albertas, seigneur de Bouc (terre achetée en Provence pour remplacer Villegénis et Igny), rembourse le principal des rentes en 1720.
  • Rentes remboursées à Paul Barlottier, avocat à Aix, 1711-1720.
  • Quittance donnée à M. d'Albertas par Claude-René Regnard de Surgis, greffier en chef des affirmations du Parlement, 16 juillet 1720.
  • Quittance de dernier et parfait paiement donnée par M. d'Albertas à M. Glucq, 13 juin 1732.
  • Lettres de terrier obtenues par M. Glucq pour la rénovation des terriers de Villegénis et Igny, 17 février 1725; sentence du Châtelet ordonnant l'entérinement, 15 mai; enregistrement au greffe de la prévôté d'Igny, 20 septembre; procès-verbal de la publication de ces lettres, 27 janvier 1732.
  • Claude Glucq vend à Claude-Pierre, marquis de Sabrevois, capitaine de carabiniers, et à Louise de Guiry, sa femme, les terres et seigneuries de Villegénis, Igny, Gommonvilliers, Villaine, la terre et métairie de la Fontaine-Michel (qu'il avait acquise le 7 mars 1720 d'Anne d'Agoult, veuve de François de Vintimille, baron d'Ollioules), au prix de 400.000 livres, plus 20.000 livres pour le prix des meubles, et 20.000 livres pour le prix de la charge d'inspecteur-général de la capitainerie de Saint-Germain-en-Laye, 8 août 1741.
  • Mort de Glucq, 24 mai 1742. Son frère, Jean-Baptiste Glucq, baron de Saint-Port et de Sainte-Assize, renonce à la succession, 16 juin.
  • Son beau-frère, Jean-Baptiste de Montullé, conseiller en la Grand'Chambre du Parlement, veuf de Françoise Glucq, l'accepte sous bénéfice d'inventaire pour ses enfants mineurs, puis l'abandonne et fait un contrat d'union avec les créanciers du défunt, homologué par sentence des Requêtes du Palais le 3 août 1742 (imprimé in-folio de 10 p.).
  • Le marquis de Sabrevois fait acte de résiliation de contrat et de déguerpissement réel, 1er et 22 février 1743; arrêt de la Grand'Chambre, 12 août.
  • Sentence des Requêtes du Palais homologuant l'abandonnement de la terre de Villegénis, 14 avril 1744.
  • Les directeurs des créanciers de M. Glucq vendent Villegénis et Igny à Mlle de Sens (Élisabeth-Alexandrine de Bourbon), 7 décembre 1744.
  • Le même jour, ils lui vendent par acte séparé les meubles du château de Villegénis.
  • État de ces meubles (cahier de 20 f.); à signaler: dans la salle à manger, “six tableaux au dessus des portes peints par Desportes et un dessus de cheminée représentant des chasses, encadrés dans la boiserie”; dans le salon, “deux grands tableaux représentant les chasses du sanglier et du loup, quatre autres tableaux de même hauteur dans les coins, quatre dessus de portes, le tout faisant allusion à la chasse et peint par Desportes”; dans la salle de billard, “quatre tableaux de dessus de porte en paysage, originaux de Chavannes” (Pierre-Salomon Domenchin de Chavanne); dans une chambre, “à côté de la niche, deux dessus de porte peints par Desportes, un tableau au dessus de la porte de communication représentant Madame la princesse de Conty en pèlerine”; dans la chambre bleue, “deux dessus de porte sans bordure peints par Desportes”; dans la chambre de velours ciselé, “trois dessus de porte, peinture de Desportes”. (Desportes figurait au nombre des créanciers de Glucq, mais, n'ayant pu fournir des titres ou pièces justifiant sa créance, il fut écarté de la répartition). Parmi les créanciers figuraient aussi “Jean-Mathieu Chevalier, maître ébéniste, demeurant rue de Grenelle, paroisse Saint-Sulpice”, et “Pierre Migeon, marchand ébéniste, demeurant rue de Charenton, faubourg Saint- Antoine, paroisse Sainte-Marguerite”.
  • Dossier des pièces, actes, mémoires qui constatent le paiement fait par Mlle de Sens du prix d'acquisition de la terre de Villegénis et Igny, le remboursement de certaines rentes, la répartition entre les créanciers de Glucq, etc.
  • Arrêt de répartition, 20 mars 1755 (imprimé de 67 p. in-folio). Le prix d'acquisition étant de 430.000 livres, Mlle de Sens délégua à la direction des créanciers, en partie du paiement, la somme de 280.000 livres, prix de la terre de Valéry au diocèse de Sens, qu'elle vendit à M. et Mme de Launay le 12 novembre 1747.
  • Rentes constituées par Mlle de Sens à la comtesse de Bretel (Anne-Charlotte du Tôt) le 10 décembre 1750 (remboursée en 1763), et au chapitre de Brioude le 11 janvier 1746 (remboursée en 1762).
  • Lettres de terrier obtenues par Mlle de Sens, 22 juillet 1752.
  • Procuration donnée par Melle de Sens à André-François Petit pour le recouvrement des revenus, 10 avril 1755.
  • Projet du contrat de mariage de Petit avec Marguerite Colin, 19 février 1759. Cautionnement de Marie-Madeleine Peray, 23 juillet 1762.
  • “État de tous les anciens et nouveaux rentiers dépendants des terres de Villegénis, Igny et de la Fontaine-Michel, et de ceux qui sont sur les terroirs de Verrières, Palaiseau et Champlan, ensemble des particuliers qui tiennent des maisons, pièces de terre et de pré à loyer”.
  • Procuration donnée par le prince de Condé à François-Nicolas-Pierre Dardet de Minerais, son conseiller, avocat en Parlement, pour faire la foi et hommage due à la duchesse de Mazarin, baronne de Massy, à cause de la terre d'Amblainvilliers, acquise par le prince des religieux de Saint-Germain-des-Prés le 1er avril 1679, et des terres de Villegénis et partie d'Igny, échues au prince par le partage de la succession de Mlle de Sens le 29 septembre 1765, 25 février 1778.
  • Foi et hommage par M. Dardet de Minerais à Louise-Jeanne de Durfort de Duras, duchesse de Mazarin et de Mayenne, princesse de Château-Porcien, comtesse de Béfort, marquise de Chilly, Longjumeau, baronne de Massy, épouse séparée quant aux biens de Louis-Marie-Guy d'Aumont, duc de Mazarin, marquis de Piennes, baron de Chappes; 11 septembre 1778.
  • “État des meubles existant au petit château de Villegénis appartenant au prince de Condé”. “État estimatif des meubles cédés par M. Gougenot de Croissy à S. A. S. Mgr le prince de Condé au petit château de Villegénis”, juillet 1786.
  • Donation de la jouissance et de l'usufruit de Villegénis parle prince de Condé à la princesse Louise, sa fille, 25 août 1787. Donation de la jouissance de la ferme, 19 juillet 1788.
  • Abandon aux propriétaires riverains de l'ancien chemin qui conduisait au château de Villegénis, 10 février 1790.

Maison de la Fontaine-Michel à Villaine, paroisse de Massy

  • Vente de la maison et des terres en dépendant par Nicolas Le Camus, seigneur de Bertinval et de l'Épinaie (voir t. II, p.117), et Anne Le Tellier, sa femme, à Étienne Le Roy, conseiller et aumônier ordinaire de Sa Majesté, chanoine de la Sainte-Chapelle, 14 juillet 1609.
  • Ensaisinement par Henri de Luxembourg, prince de Tingry, baron de Massy, par Claude de Harville, seigneur de Palaiseau, et par les religieux de Saint-Germain-des-Prés, 29 juillet, 8 octobre 1609, 16 juillet 1610.
  • Vente par Étienne Le Roy à Joseph Dorât, conseiller et secrétaire ordinaire de la feue reine Marguerite, 10 décembre 1616.
  • Transaction entre Bertrand Solly, seigneur d'Igny et Villegénis, et Charles Le Vayer, correcteur en la Chambre des Comptes, propriétaire de la maison de la Fontaine-Michel, au sujet d'un mur et d'une fontaine, 5 octobre 1619.
  • Convention entre Pierre d'Albertas et Jean Beraud pour le mur mitoyen de Villegénis et de la Fontaine-Michel, 19 mai 1655.
  • Anne Hospil, veuve de Jean Beraud, vend à François Le Roy, lieutenant-général de la connétablie et maréchaussée de France au siège de la Table de marbre du Palais à Paris, 28 septembre 1658.
  • François LeRoy, fils du précédent, conseiller honoraire du parlement de Metz, demeurant ordinairement en la ville de Bellême au Perche, vend la Fontaine-Michel à Joseph Moret, écuyer, conseiller-secrétaire du Roi, maison, couronne de France et de ses finances, 30 mars 1703.
  • Quatre contrats d'acquisition de pièces de terre par Joseph Moret, 1703-1705.
  • François de Subreville, contrôleur du droit annuel et agent des fermes du Roi en la généralité de Provence, demeurant ordinairement à Aix, et Catherine Moret, sa femme (sœur et héritière de Joseph), vendent la Fontaine-Michel à Anne d'Agoult, veuve en premières noces de François de Vintimille, baron d'Ollioules, et en secondes noces dudit Joseph Moret, 3 avril 1710.
  • Anne d'Agoult vend à Claude Glucq, conseiller au Parlement, 7 mars 1720.
  • Baux de la ferme, 1724 et 1729.
  • Sentence des Requêtes du Palais ordonnant que la somme de 30.000 livres et les arrérages de la pension de 3.000 livres dus par Claude Glucq à défunte Anne d'Agoult seront attribués par moitié à Jean-Baptiste-Félix-Hubert et à Gaspard de Vintimille, des comtes de Marseille du Luc, 17 septembre 1735.
  • Acte de notoriété. 28février 1747, décès au château de Seillons de Gaspard de Vintimille, âgé de soixante-huit ans environ, fils de François de Vintimille, des comtes de Marseille, comte d'Ollioules, et d'Anne d'Agoult; inhumé le lendemain dans le caveau de son beau-frère, Guillaume de Raousset, marquis de Seillons (mari de défunte Anne de Vintimille, morte le 20 janvier 1747, laissant un fils, Simon-Joseph de Raousset).
  • 10 mars 1747, réclamation faite à Mlle de Sens par Jean-Louis Blondel, seigneur de Mouy, des 1.500 livres de rente que lui a transportées, par acte du 21 novembre 1746, Jean-Baptiste-Hubert-Félix de Vintimille, des comtes de Marseille du Luc, marquis de Vins, baron de Saint-Savournin, Roussillon, Castelnau, d'Ollioules et Saint-Nazaire, brigadier des armées du Roi, mestre-de-camp d'un régiment de cavalerie de son nom, héritier par bénéfice d'inventaire de Pierre-François- Hyacinthe de Vintimille, baron d'Ollioules, suivant son testament du 16 mai 1727,insinué le 21 juillet suivant.
  • 18 août 1747, acte par lequel les directeurs des créanciers de Glucq délèguent la somme de 30.000 livres aux héritiers de la dame de Vintimille (Anne d'Agoult, mère de Pierre-François-Hyacinthe); acceptation de la délégation par Melle de Sens, 10 novembre.
  • Extrait du testament du baron d'Ollioules du 16 mai 1727: son héritier universel est le marquis des Arcs, fils unique de Gaspard-Hubert-Magdelôn de Vintimille, marquis du Luc, et de dame de Refuge (Marie-Charlotte); à défaut de mâles de la famille de Vintimille, il y aura substitution en faveur de son neveu le marquis de Seillons, fils de M. de Raousset, conseiller au parlement de Provence, et d'Anne de Vintimille (extrait de 1759).
  • Quittance du droit de centième denier délivrée à Guillaume de Raousset, marquis de Seillons, conseiller au parlement de Provence, comme père et légitime administrateur de Simon-Joseph de Raousset, seul héritier de Gaspard de Vintimille, son oncle; 6 juillet 1748.
  • Dossier de douze pièces relatif à une rente de58 1. 6 s. 8 d. due à la famille Le Roy en vertu de l'acte du 30 mars 1703 par lequel François LeRoy vendit la Fontaine-Michel à Joseph Moret; 1703-1763. En 1745, les enfants de Le Roy sont Louis Le Roy, seigneur de Saint-Cyr, François, seigneur d'Argenson, et Esther-Catherine, femme de Pierre-Alexandre Lévesque, sieur de La Ravalière, de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres. Leur mère, Esther-Catherine de Villevault, était morte en 1726.

1-CD-016

  • Baux judiciaires de la terre de Villegénis et dépendances, 1684, 1690.
  • Baux partiels, 1725-1784 (treize pièces). Bail de la ferme de la basse-cour, 1745.
  • Plan de cette ferme, dressé par Bellisard en 1774.
  • Bail de 143 arpents de terre, dont 50 en labour et 20 en pré dépendant de Villegénis, et 73 en labour dépendant d'Amblainvilliers, 7 juin 1765.
  • Mémoire des travaux de maçonnerie laits à la ferme d'Igny, au moulin d'Igny, à la ferme d'Amblainvilliers et au château de Villegénis en 1750.
  • Bail à vie du château de Villegénis consenti par le prince de Condé à Pierre-Charles Félix, secrétaire de ses commandements, conseiller d'État, contrôleur général de la maison du Roi, 11 juillet 1766.
  • Donation d'usufruit à Marie-Anne Mercier, femme de Félix, et à Marie-Madeleine Mercier, veuve de François Duparc, intendant général des Postes et relais de France, 11 juillet 1766.
  • Agrandissement du parc, plan des jardins à tracer dans ce nouveau terrain, dont la jouissance est accordée à M. Félix, 14 septembre 1768.
  • Plan de l'entrée du château de Villegénis.
  • Plan des parterres et de la pièce d'eau appelée le Miroir.

Moulin de Grais, paroisse de Verrières-le-Buisson, dans la censive d'Amblainvilliers

  • Hébert Picard, laboureur à Sceaux, déclare posséder l'emplacement du moulin, qu'il s'engage à rebâtir, et deux pièces de terre en friche, le tout chargé de cens et rentes envers les religieux de Saint-Germain-des-Prés, 5 septembre 1478 (copie du XVIIe siècle).
  • Pierre Orage, notaire au Châtelet, qui a acquis le moulin d'Hébert Picard, le vend, avec d'autres biens, à Guillaume Claustre, grand archidiacre de Chartres, seigneur d'Amblainvilliers, 16 décembre 1500.
  • Jean Vyon, sieur d'Oinville, auditeur en la Chambre des Comptes, et Marguerite Lecourt, sa femme, Pierre Poussepin, notaire et secrétaire du Roi, et Marie Lecourt, sa femme, celles-ci héritières de Jean Lecourt, leur père, avocat en Parlement, et de Pierre Lecourt, leur grand-père, conseiller au Châtelet, vendent à François de Vigny, seigneur de Villegénis, receveur de la ville de Paris, le moulin et toutes ses dépendances, terres, prés et bois, le tout dans la censive de l'abbaye de Saint-Germain, du seigneur d'Amblainvilliers et autres, moyennant 8.450 livres tournois; 12 avril 1571.
  • Ensaisinement donné par l'abbaye, par G. de Presnoy, seigneur d'Amblainvilliers, et par Madeleine de Savoie, duchesse de Montmorency, dame de Massy.
  • François de Vigny acquiert de Pierre Le Picart, chanoine de Chartres, des terres et des prés qu'il joint au domaine de Grais, 26 janvier 1580.
  • Claude de Vigny, avocat en Parlement, héritier avec son frère François de leur père François, vend à Nicolas Quentin, conseiller au Châtelet, la moitié indivise du moulin et dépendances, 22 novembre 1600.
  • Adjudication par licitation aux Requêtes du Palais à Denise Quentin, veuve de René Broutesauge, sur les héritiers de Nicolas Quentin, son père, de la moitié par indivis du moulin de Grais, de 7 arpents 44 perches et demie de pré, 3 arpents et demi de jardin, et 50 arpents 29 perches de terre en plusieurs pièces sises aux terroirs d'Amblainvilliers, Verrières,Châtenay et Igny, 28 novembre 1618.
  • Bertrand Solly, seigneur de Villegénis, François Guénard, procureur en Parlement, veuf de Marguerite Broutesauge, d'une part, et Hiérosme Estienne, écuyer, seigneur des Belles, d'autre part, échangent diverses pièces de terre, dont plusieurs dépendant du moulin de Grais, 8 juin 1621.
  • Louise Chamberte, femme de Bernard Bourune, “commissaire ordinaire de l'artillerie de France estant de présent en la ville de Londres”, vend à Regnault Le Roy, huissier du Roi en la Cour des Aides, une pièce de terre d'un arpent et demi au terroir d'Amblainvilliers, 20 janvier 1637.
  • Ensaisinement donné le 10 mai suivant par Michel Allegrin, seigneur d'Amblainvilliers.
  • Regnault Le Roy cède cette pièce de terre à Olivier Gelles, avocat en Parlement, 24 janvier 1648.
  • Échange de terres entre Madeleine de Lafont, veuve d’Étienne de Vigny, seigneur de Vérigny, Igny et Gommonvilliers, Olivier Gelles, veuf de Marie Guénard, d'une part, et Pierre Jolly, conseiller-secrétaire du Roi, maison, couronne de France et de ses finances,d'autre part, 17 juillet 1649.
  • Déclaration par Madeleine de Lafont, veuve d'Étienne de Vigny, seigneur de Villegénis et Igny, des héritages qu'elle et ses enfants mineurs possèdent au terroir du bailliage et châtellenie d'Amblainvilliers, en la justice, police, voirie et censive de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, 19 juin 1651.
  • Sentence de la prévôté de Paris entre Olivier Gelles, propriétaire pour moitié de la ferme et moulin de Grais, et Antoine Estienne, sieur des Belles et de Mignaux, correcteur en la Chambre des Comptes, 23 juin 1655 (au sujet de deux arpents de terre). Sentence pour l'estimation, 31 août. Procès-verbal d'estimation, 12 mai 1656.
  • Arrêt du Parlement au sujet des réparations du moulin de Grais, possédé en indivis par Olivier Gelles et par Pierre d'Albertas, 7 septembre 1655.
  • Olivier Gelles vend sa moitié indivise à Pierre d'Albertas, seigneur de Villegénis, 5 mai 1656.
  • État des titres remis à Pierre le 27 février 1657.
  • Titre nouvel de 631 livres 10 sols de rente passé par Henri-Regnault d'Albertas à Charles Frenicle, conseiller en la cour des Monnaies, et à Catherine Gelles, sa femme, 29 mars 1685. Ceux-ci donnent la rente à Anne Brière, veuve de Claude Regnard, sieur de la Regnardière, secrétaire des finances du duc d'Orléans, 30 octobre 1687.
  • Titre nouvel, 14 février 1691, ratifié le 28 janvier 1706.
  • Remboursement de la rente fait à Marie-Anne et Marie-Jeanne Regnard, 16 juillet 1720.
  • Prisée du moulin de Grais, 18 novembre 1730. Baux du moulin, 1738-1780 (onze pièces).
  • Baux de la tuilerie de Grais, 1747,1765, 1782.

IGNY

  • Aveu et dénombrement donné par Tassin du Puys, écuyer, seigneur d'Igny en partie, à Raimond Raguier, seigneur de Limours, à cause de son hôtel de Limours; 30 décembre 1402 (copie du XVIIe siècle).
  • Extrait d'un aveu de Magny-Lessart de l'année 1456, qui mentionne un fief à Igny relevant de Magny (délivré en 1643 à Barthélémy de Lafont, seigneur d'Igny, par la Chambre des Comptes).
  • “Déclaration des terres, prez, jardins, justice, censives et aultres droictz que damoiselle Claude Le Prévost, vefve de feu René du Puys, en son vivant escuyer,seigneur d'Igny, au nom et comme tutrice et procuratrice de Méry, Sidoyne et Anthoinette du Puys, enffans mineurs d'ans dud. deffunct et elle, tient à présent et advoue tenir en foy et homaige de hault et puissant seigneur messire Claude de Lesvy (Lévisy, chevalier, Seigneur de Magny-Lessart près Chasteaufort”, 5 août 1564.
  • L'Hôtel-Dieu de Paris vend ses biens d'Igny à François de Vigny moyennant 150 écus de rente, 23 octobre 1579; à l'exception d'une pièce de seize arpents de terre vendue le 5 août précédent à Éloi “Le Manyer”, valet de chambre ordinaire du Roi (Éloi Le Mannier était peintre du Roi; voir Moreau-Nélaton, les Le Marinier, peintres officiels de la cour des Valois au XVIe siècle, Paris, 1901).
  • Marin du Puys, écuyer, l'un des cent gentilshommes de la maison du Roi, vend la terre et seigneurie d'Igny à François de Vigny, seigneur de Forest et de Villegénis, receveur de la ville de Paris, 20 décembre 1586.
  • Foi et hommage, aveu et dénombrement donnés par Etienne de Vigny à Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis, seigneur de Magny-Lessart, 13 mars 1645.
  • Foi et hommage par Pierre d'Albertas, 14 décembre 1651. Aveu et dénombrement, 2 juin 1665.
  • Un fief d'Igny, sis à Igny, est mentionné comme arrrière-fief de Limon dans un aveu et dénombrement donné par Marie-Françoise et Suzanne-Eléonore Passart, filles de défunt François Passart, seigneur de La Martinière, Limon, Vauhallan, à Charles-Honoré d'Albert, duc de Chevreuse, comte de Châteaufort, seigneur de Magny-Lessart, le 1er décembre 1681 (copie du temps).
  • Sentence des Requêtes du Palais rendue entre M. d'Albertas et les religieux de Saint-Germain-des-Prés au sujet d'un arpent de terre et d'un demi-arpent de vigne; 9 août 1680.
  • Aveu et dénombrement donné par Henri-Regnault d'Albertas de la partie d'Igny qui relève des dames de Saint-Cyr, dames de Chevreuse et de Magny-Lessart, l'autre partie relevant du marquis d'Effiat à cause de sa baronnie de Massy, 23 juin 1699.

Bois communaux d'Igny

  • Charte de 1261 au sujet des communes d'Igny (mauvaise copie de 1680).
  • Sentence de la chambre des Eaux-et-forêts entre François de Vigny et les habitants d'Igny, 18 juillet 1580.
  • Transaction entre François de Vigny et les habitants par laquelle il est stipulé, entre autres choses, qu'il lui appartiendra 50 arpents de bois et 10 arpents de friche à prendre dans les communes d'Igny, 18 mai 1581, enregistrée au Parlement le 26 février 1587.
  • Acquisitions par Pierre d'Albertas de droits de coupe dans les bois communaux d'Igny, 1666,1663, 1664, 1665 (sept contrats).

1-CD-017

  • Titre nouvel des censives appartenant à l'abbaye de Saint-Victor de Paris sur six arpents en maison, terres et bois au terroir d'Igny, 29 novembre 1732.
  • Cantonnement des censives appartenant aux religieuses du Val-de-Grâce de Paris au chantier du Versoir, terroir d'Igny,1781-1783 (six pièces).
  • Baux de la ferme seigneuriale d'Igny, baux particuliers, arpentage des terres et prés, XVIIIe siècle (dix-huit pièces).
  • Bail de trois pièces de terre au terroir d'Igny appartenant à Jacques Allegrin, seigneur d'Amblainvilliers, conseiller au Parlement, la plus grande, contenant neuf arpents, tenue en fief du seigneur de Massy, 15 mars 1595.
  • Baux du moulin d'Igny,1749-1788 (quatorze pièces).
  • Dix contrats d'héritages dans la censive d'Igny, XVIIIe siècle.
  • Notification faite à un habitant de faire sa déclaration au terrier, 1753 (à la suite de l'imprimé des lettres de terrier obtenues par Mlle de Sens).
  • Concessions de terrain, 1778-1784 (quatre pièces).
  • Documents relatifs à l'exploitation des bois de la seigneurie d'Igny au XVIIIe siècle.

Fief de Gommonvilliers

  • Aveu et dénombrement donné au duc de Guise à cause de son duché de Chevreuse par Marin du Puys, écuyer, seigneur d'Igny et de Gommonvilliers en partie, pour raison de partie du fief, terre et seigneurie de Gommonvilliers à lui appartenant par la succession de René du Puys, son père, consistant en une maison, cour, grange, jardin, étables, colombier, petit étang, 40 arpents de terre, bois et bruyères, 11 1. 10 s. 4 d. et six chapons de cens, droit de justice basse et moyenne, avec trois arrière-fiefs dont deux appartiennent au seigneur de Palaiseau et l'autre à Marie Boucher, veuve de Louis Doucet; 30 mai 1581 (copie de 1699).
  • Réception de l'aveu, à la charge de détailler les trois arrière-fiefs, l'un assis à Longjumeau, le second à Champlan, et l'autre appelé Le Menillet, 16 février 1583 (copie du XVIIe siècle).
  • Acquisition du fief de Gommonvilliers par François de Vigny, 16 décembre 1586 (copies de 1617 et de 1699).
  • Aveu d'une partie du fief par Éloi Le Mannier, valet de chambre (et peintre) du Roi, 2 avril 1587 (copie du XVIIe siècle).
  • Aveu de l'autre partie du fief par François de Vigny, 13 janvier 1599 (copie de 1699).
  • Adam du Puys, écuyer, sieur de l'Hôtel-Dieu et d'Igny en partie, et son frère Hector, héritiers d'Esprit du Puys, leur père, et en partie de Jacqueline de Menisson, leur aïeule, et de Jules, Louis et Michel du Puys, leurs oncles, vendent à Nicolas Tanneguy, avocat en Parlement, les cens et droits qui leur appartiennent, 25 février 1606.
  • Bernard Arnoul, trésorier des Gent-gentilshommes de la maison du Roi, vend à Étienne de Vigny sept sols de cens faisant partie de 12 sols dus par Madeleine Le Bossu, veuve de François de Vigny, sur douze arpents de bois taillis sis au terroir de Gommonvilliers, 7 septembre 1613 (copie de 1644).
  • Décret d'adjudication faite à Robert Le Secq, docteur régent de la Faculté de médecine en l'Université de Paris, de la moitié du fief de Gommonvilliers, saisi sur Nicolas Jacquart, héritier par bénéfice d'inventaire de Nicolas Tanneguy, 12 mai 1627.
  • Guillemette Le Secq, veuve de Pierre Laffillé, huissier des Requêtes du Palais, vend la portion du fief qui lui appartient à Marguerite, Pierre et Denise Le Secq, enfants de défunt Robert, 3 janvier 1633.
  • Foi et hommage du fief à Claude de Lorraine, duc de Chevreuse, par Barthélémy de Lafont et Madeleine de Patras, sa femme, à qui le fief a été adjugé par décret du Parlement du 27 mars 1643 sur Valentine Solly, femme d'Hiérosme Crespin, conseiller au Parlement, héritière de son frère Bertrand Solly, 20 mai 1643.
  • Vente par Madeleine de Lafont, veuve d'Étienne de Vigny, à Pierre d'Albertas, seigneur de Ners et de Géménos, maître des Requêtes de l'Hôtel du Roi, 6 septembre 1651 (copie de 1694).
  • Foi et hommage par Pierre au duc de Chevreuse, 14 décembre 1651.
  • Charles-Armand Le Secq, fils de Pierre, vend sa part du fief de Gommonvilliers à Jean Bocager, avocat en Parlement, 9 juin 1667 (trois copies du temps sur papier).
  • Sentence des Requêtes de l'Hôtel entre Henri-Renaud d'Albertas et le curateur de la succession de Jean Bocager, ensuite de la vente faite par celui-ci à Armand de Pracomtal et à Françoise de Mornay, sa femme, des biens de la succession sis à Gommonvilliers, 24 mars 1699.
  • Aveu du fief, terre et seigneurie de Gommonvilliers baillé par Henri-Regnault d'Albertas aux dames de la maison royale de Saint-Louis établie à Saint-Cyr, à cause de leur terre et seigneurie de Chevreuse, 23 juin 1699.
  • Accord entre M. d'Albertas et Paul Febvrier, receveur du marquisat de Palaiseau, au sujet du partage des droits de lods et ventes dus par M.de Pracomtal à cause de l'acquisition qu'il a faite des biens de la succession Bocager par contrat du 4 juillet 1698, 17 janvier 1700.
  • Armand de Pracomtal de Haro, marquis de Pracomtal et Saint-Romain, maréchal-de-camp, gouverneur de Menin, et Catherine-Françoise de Mornay, sa femme, vendent à M. d'Albertas le fief qu'ils ont acquis de la succession Bocager, 8 mars 1700; M. d'Albertas en fait la foi et hommage aux dames de Saint-Cyr, 14 janvier 1702, et en donne l'aveu et dénombrement, 28 juillet. Ferme du Mesnil et fief du Ménillel à Ville-Pavreuse en la paroisse de Bièvres, relevant du fief de Gommonvilliers.
  • En échange d'une rente de 700 livres, Jacques Ticquet, bourgeois de Paris, achète de Jacques Marguerite, écuyer, sieur du Garouge, et de Catherine Roujon, sa femme, la maison appelée le Mesnil et ses dépendances, dans la censive d'Igny, 20 novembre 1656.
  • Arrêt du Parlement rendu entre Jacques Ticquet, propriétaire des fiefs du Mesnil, Ménillet, et Ville-du-Bois, paroisse de Bièvres, et d'une maison et terres à Pavreuse, en la censive d'Igny et de Gommonvilliers, et les marguilliers et habitants d'Igny, Pierre d'Albertas intervenant comme seigneur d'Igny, au sujet de l'usage des bois, 18 juillet 1665.
  • Claude Ticquet, conseiller au Parlement, fils de Jacques, vend à Louis Nivelle, avocat en Parlement, la terre et seigneurie du Ménillet sise à Ville-Favreuse (maison et 143 arpents de terre acquis par Jacques Ticquet de Pierre Bernard le 12 mars 1643), la ferme du Mesnil sise audit Ville-Pavreuse et joignant la maison du Ménillet, terres et bois, 1er mai 1682.
  • Antoine de Villecoq, sieur de La Brière, demeurant à Igny, vend à Pierre Le Tessier de Montarsy, seigneur de Bièvres, onze arpents de pré en trois pièces, 16 mai 1695.
  • Louis Nivelle vend à M. de Montarsy la terre et seigneurie du Ménillet et la ferme du Mesnil, 16 juin 1696. Foi et hommage par M. de Montarsy à M. d'Albertas, 11 décembre 1702.
  • Acquisition par Georges Maréchal, premier chirurgien du Roi, de la seigneurie de Bièvres, du fief du Ménillet, ferme du Mesnil, etc., 18 mars 1712. Estimation du fief du Ménillet, 20 juin 1715. Foi et hommage, 15 mai 1716.

BIEVRES

  • Transaction entre M. de Montarsy et M. d'Albertas au sujet des limites des seigneuries de Bièvres et d'Igny, 4 septembre 1701. Autre transaction au sujet du bornage, 18 septembre 1702.
  • Échange de prés entre le prince de Condé et Claude-Christophe Lorimier de Chamilly, premier valet-de-chambre du Roi, 25 janvier 1781.
  • Échanges de prés et bois entre le prince de Condé et Louis-Melchior Silvy, auditeur en la Chambre des Comptes, propriétaire d'une maison à Bièvres, 15 janvier 1783, 17 mars 1785.
  • Contribution du prince de Condé dans le prix de la reconstruction de l'église, 8 janvier 1783, dans le prix de la construction d'un nouveau cimetière, 16 février 1785.
  • Concession de deux pièces de terre à Nicolas Bara, 13 octobre 1788.

III. AMBLAINVILLIERS

1-CD-018

  • Marie, dame de Massy, veuve de Simon, sire de Massy, chevalier, reconnaît qu'elle et son mari ont donné à Guy de Lévis, chevalier, sire de Mirepoix, toute la justice haute et basse qu'ils avaient sur un terroir dont les limites sont indiquées dans l'acte, 1289, samedi avant la fête des saints Christophe et Jacques (copie du XVIIe siècle).
  • Plan du XVIIIe siècle “circonscrivant la justice d'Amblainvilliers du côté de Massy conformément au titre de1289, dans le détail des figures duquel est l'application des différents titres postérieurs de la seigneurie dudit Amblainvilliers”.
  • Guillaume Grozonot, prêtre, licencié en décret, curé de Saint-Voir au diocèse de Clermont en Auvergne, écolier étudiant en l'Université de Paris, vend à Barthélémy Claustre, conseiller au Parlement, et à sa sœur Marie, l'hôtel d'Amblainvilliers et toutes ses dépendances, 5 avril 1464 [1465] (deux copies du XVIe et du XVIIe siècle).
  • Arrêt du Parlement rendu entre Barthélémy Claustre et Marie de Garancières, dame de Massy, ordonnant que Claustre jouira de ce qui est porté en son dénombrement, 13 août 1467.
  • État des biens “qui souloient appartenir à feu sire Jehan de Clereboure, maistre des monnoyes du Roy, tenuz en fief et censive du sieur d'Amblainvillier à cause de sad. seigneurie d'Amblainvillier, et depuys acquestés par maistre Guillaume Claustre, sieur dud. Amblainvillier”, s. d. (XVe siècle).
  • Enquête faite au Châtelet de Paris à la requête de Guillaume de Gaillon, baron de Massy, contre Guillaume Claustre, seigneur d'Amblainvilliers, fief relevant de la baronnie de Massy, au sujet du droit seigneurial prétendu par Claustre de faire exercer la haute justice en sa terre d'Amblainvilliers, août 1506. (Guillaume de Gaillon était fils de Jean de Gaillon, seigneur de Massy par succession de Marie de Garancières, sa tante).
  • Contrat entre particuliers enregistré par Nicolas Deux, juge et garde de la prévôté d'Amblainvilliers pour Jean Claustre, chanoine de Chartres, 23 mai 1531.
  • Autre contrat, 13 mai 1533.
  • Jean Claustre baille à ferme sa terre et seigneurie à ses neveux Claude et Louis de Chauvreux, aussi chanoines de Chartres, 2 juillet 1535.
  • Les deux frères afferment le domaine pour dix ans au laboureur Jean Pyot, 15 février 1537 [1538].
  • Claude de Chauvreux, chanoine et sous-chantre en l'église Notre-Dame de Chartres, héritier en partie de Marie Claustre, sa mère, et de son oncle le chanoine Jean Claustre, donne Amblainvilliers à son neveu Robert de Presnoy, seigneur de Presnoy et de Neuilly-en-Thelle; 30 septembre 1539. Il donne à François de Fresnoy, fils de Robert, la part d'Amblainvilliers qui lui est échue par la succession de Pierre de Chauvreux, son frère; 14 novembre 1542. Acte par lequel un troisième frère, Louis de Chauvreux, prêtre, confirme et complète la donation faite par Claude, 21 mai 1545.
  • Guillaume Thualagan, demeurant à Verrières, et Georgette Auleau, sa femme, vendent à Robert de Fresnoy une travée de maison à Amblainvilliers, près du château, 30 novembre 1552, et Françoise des Boves, veuve de Robert, la cède à Simonnet Thualagan et à Jeanne Pyot, sa femme, 26 novembre 1553.
  • Bail de la terre d'Amblainvilliers, 1556.
  • Antoine et Isaac Adeline, laboureurs, passent à Jean Bellier, bourgeois de Paris, l'obligation d'une somme de 50 livres tournois qui lui était due par leur frère Jean, 29 janvier 1559.
  • Partage des biens de Robert de Fresnoy et de Françoise des Boves entre leurs enfants: à la veuve de l'aîné, François, Marguerite de Potart, mère de François, mineur, Fresnoy, Neuilly-en-Thelle, le grand et le petit Plessis; au second fils, Georges, Amblainvilliers; au troisième, Anne, la terre de Bornel, relevant de Méru, et le fief de Cavillon, relevant de Mello, 10 décembre 1569.
  • Contrat de mariage entre Georges de Fresnoy et Marie de Montmiral, fille de feu Thierry de Montmiral, seigneur de Chambourcy, et d'Antoinette Lamy, dame de Charny et Chambourcy, en présence et du consentement d'Arnoul Boucher, maître des Requêtes et premier président au Grand Conseil, seigneur d'Orsay, de Jacques Huault, sieur de Bussy, secrétaire du Roi, tuteur subrogé de ladite Marie, et de Jacques de Longueil, sieur de Sèvres et Maisons-sur-Seine, son beau-frère, 24 janvier 1570.
  • Contrat entre particuliers, 23 janvier 1570.
  • Acquisition par Georges de Fresnoy d'une partie de maison à Amblainvilliers, 2 janvier 1571.
  • Partage entre Georges et Anne de Fresnoy des biens à eux laissés par le testament de Robert, leur père; Georges reçoit Fresnoy et Neuilly-en-Thelle et assure le douaire de sa belle-sœur Marguerite de Potart, dont le fils est mort; Anne reçoit Amblainvillires, Bornel et Gavillon; 24 juin 1571.
  • Anne vend la terre et seigneurie d'Amblainvilliers à Jacques Allegrin, conseiller au Parlement, moyennant une rente de 3078 1. 8 s. 8 d.; 24 mars 1572.
  • Déclaration des terres, prés et bois.
  • Marché passé avec Jacques Allegrin par Guillaume Deux, maître maçon à Verrières, pour les réparations à faire au château, 7 avril 1572.
  • Marché passé par Jean Pyot, maçon à Palaiseau, pour la réparation du pressoir, 30 avril 1573; quittance de Pyot, 1er mai 1574.
  • Acquisitions faites par Jacques Allegrin de divers particuliers de 1572 à 1576 (vingt-trois contrats).
  • Procès-verbal de plantation de bornes sur les voiries et chemins situés dans l'étendue de la terre et seigneurie d'Amblainvilliers, 29 avril 1574.
  • Extrait de la déclaration faite par François de Vigny au terrier d'Amblainvilliers en 1577.
  • Sentence du Châtelet de Paris qui repousse les prétentions d'un descendant des Claustre sur la propriété de la seigneurie, 6 septembre 1577.
  • Expédition de différents arrêts et sentences arbitrales rendues entre Jacques Allegrin et Georges de Presnoy pour raison de la garantie prétendue par le premier contre le second; lettres-patentes du 30 juillet 1578 ordonnant l'enregistrement au Parlement desdites sentences arbitrales.
  • Accord sous signatures privées entre Jacques Allegrin et ceux qui prétendent à une partie de la terre et seigneurie d'Amblainvilliers, 23 janvier 1579.
  • Acquisition par Allegrin de 14 perches de vigne en friche, 28 septembre 1579.
  • Marché pour des réparations à faire au château, 29 septembre 1580.
  • Autres acquisitions partielles faites par Allegrin de 1581 à 1588 (douze contrats, dont un passé en 1586 avec Anne de Lassus, veuve de Claude Chappellier, receveur des tailles de Montfort-l'Amaury, un en 1588 avec Louise du Mesnil, veuve d'Esprit du Puys, seigneur d'Igny, un autre avec Michel Avisse, curé de Saint-Pierre d'Igny).
  • Bail à loyer fait pour huit années par Jacques Allegrin à René et Jean Gallier d'une maison sise devant le château d'Amblainvilliers, avec 145arpents de terre, 35 arpents de pré et 144 arpents de bois; 2 novembre 1587.
  • Acte par lequel Jacques Allegrin et Françoise Lhuillier, sa femme, partagent leurs biens entre leurs enfants Jean-Robert, Jacques, Michel, Louis et Françoise, avec donation entre vifs, condition de substitution, etc., 7 septembre 1588 (copie de 1614).
  • Autre acte par lequel ils révoquent partage, donation et substitution, et ordonnent qu'après leur décès leurs biens soient partagés selon la coutume des lieux où ils sont situés, 29 mars 1590.

1-CD-019

  • Acquisitions partielles faites par Jacques Allegrin de divers particuliers,1592 (trois contrats).
  • Bail de terres par Françoise Lhuillier, veuve de Jacques, 1598.
  • Acquisitions partielles faites par elle de Charles de Pavy, seigneur d'Igny en partie, et de Huguette du Puys, sa femme, 6 juin, 11 août et 20 septembre 1600; de Henri du Garrou, sieur de Maizière, demeurant audit Maizière (écrit Mézière sur la carte de Cassini), paroisse de Mondeville près de La Ferté-Alais, et de Louise du Puys, sa femme, 9 juin 1603.
  • Bail de la ferme d'Amblainvilliers, 8 juillet 1603.
  • Guillaume Rigault, vigneron, vend à Françoise Lhuillier 60 s. t. de rente sur une grange, 6 septembre 1604. Il vend à Anne Adeline, vigneron, cinq quartiers de terre plantés en arbres fruitiers et chargés de 16 d. p. de cens envers le seigneur d'Amblainvilliers, 4 août 1611.
  • Bail particulier de huit arpents de terre passé par Jacques Allegrin, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, conseiller et maître d'hôtel ordinaire de la Reine régente, à Mathurin Charpentier, son fermier d'Amblainvilliers, 14 septembre 1611.
  • État des arrérages de cens et droits dus à la seigneurie d'Amblainvilliers au jour de la Saint-Remi 1615.
  • Guillaume Rigault vend à Jacques Allegrin une rente de 30 s. t. sur cinq quartiers de terre, 14 septembre 1616.
  • Bail de la ferme d'Amblainvilliers, passé par Jacques Allegrin à Jacques Gallier, laboureur à Massy, 17 avril 1621.
  • Bail à titre de cens et surcens d'un demi-arpent de terre à Jean Lefebvre, 26 octobre 1623.
  • Sommation faite à François Maugaray et consorts de payer des arrérages de cens et rentes, 10 mai 1624.
  • Baux de la ferme d'Amblainvilliers consentis par Michel Allegrin en 1630 et 1632.
  • Vente des arbres des voiries, 1635.
  • “Extrait du registre des mortuaires de l'église paroissiale de St Sulpice lez Paris”: convoi de messire Michel Allegrin, gentilhomme de la chambre du Roi, pris rue des Fossoyeurs et porté aux Carmes deschaux le 28 mars 1638.
  • Jacques Allegrin déclare au greffe du Parlement qu'il renonce à la succession de son frère Michelet se tient à la donation et substitution de la terre d'Amblainvilliers mentionnée au contrat du 7 septembre 1588, laquelle substitution a été ouverte à son profit par le décès de Michel, 28 août1638. Consultations de MM. Herauld et Fremyn au sujet de cette substitution, 7 décembre 1645 et 11 décembre 1646.
  • Jacques Allegrin reconnaît avoir reçu de Langlois, huissier en Parlement, les registres des cens d'Amblainvilliers commencés en 1578 et 1597; 23 décembre 1639.
  • Inventaire sommaire des papiers, fait par l'huissier Mathurin Langlois au château d'Amblainvilliers à la requête de Marie Pena, veuve de Michel Allegrin, 31 août 1641.
  • Bail de la ferme, 11 juillet 1643.
  • Jacques Allegrin vend la terre et seigneurie d'Amblainvilliers à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, 9 février 1645 (l'acte manque, il n'en reste que la mention dans le dossier).
  • Les religieux louent le château à Martin Lucas, aumônier du Roi, abbé de Saint-Hilaire au diocèse de Carcassonne, 5 mars 1646.
  • Bail de la ferme, 5 mai 1651.
  • Sentence des Requêtes du Palais qui ordonne l'exécution des lettres de terrier obtenues par les religieux de Saint-Germain, seigneurs d'Anthony, Verrières et Amblainvilliers, le 9 janvier 1647, registrées au greffe le 23 mai suivant, 20 avril 1651.
  • Autre sentence qui permet aux religieux de faire saisir les terres et héritages d'Amblainvilliers dont les propriétaires n'ont pas fourni déclaration, 6 juin 1651.
  • Sentence de l'Officialité de Paris portant confirmation de l'échange de la seigneurie de Nogent-l'Artaud avec la terre et seigneurie d'Amblainvilliers, août 1655 (en latin).
  • François Maubert, meunier au moulin d'Igny, et Charles Malingre, meunier au moulin de Grais, vendent aux religieux cinq arpents de terre et trois arpents et demi de pré, 24 avril 1660.
  • Procès à ce sujet intenté par les religieux, qui demandent à être déchargés d'une rente de 66 1. 13 s. 4 d. dont ces biens sont chargés envers Claude Chevillon, bourgeois de Paris, 1660.
  • Déclaration faite par Jacques Triquet, bourgeois de Paris, des biens qu'il tient en censive des religieux, 6 octobre 1664.
  • Bail de la ferme d'Amblainvilliers fait par les religieux à Nicolas Aboillard, 12 décembre 1669.
  • Aveu et dénombrement baillé par les religieux à Antoine Ruzé, marquis d'Effiat, à cause de sa terre et baronnie de Massy, 23 juillet 1670.
  • Pièces d'un procès entre les religieux et le marquis d'Effiat, 1671.
  • Sentence des Requêtes du Palais qui les condamne à fournir au marquis un homme vivant, mourant et confisquant autre qu'un religieux, 6 octobre 1671. Transaction entre les religieux et le marquis au sujet de l'homme vivant et mourant et du droit d'indemnité dû par eux, 23 août 1679.
  • Baux à loyer, actes d'administration, 1645-1747 (trente-deux pièces).
  • Bail emphytéotique de la seigneurie d'Amblainvilliers fait par les religieux à Melle de Sens, 15 septembre 1749.
  • Baux à loyer passés par Mlle de Sens, 1749, 1753, 1757.
  • Les religieux cèdent la terre et seigneurie au prince de Condé contre une rente foncière de blé pur de froment de 158 setiers, 1er avril 1769. Neuf pièces, mémoires, etc. relatifs à cet échange, et un plan colorié. État des titres remis par les religieux.
  • Baux de la ferme, 1769-1784 (sept pièces).
  • Rentes sur Amblainvilliers.
  • Jean Claustre, chanoine de Chartres, constitue une rente de 20 1. t. sur les terres d'Amblainvilliers, La Baste et Mollières, pour fonder en l'église Notre- Dame de Paris un obit pour le repos de l'âme de son frère Guillaume, grand archidiacre de Chartres et chanoine de l'église de Paris, 7 mars 1509 [1510].
  • Saisie de la terre d'Amblainvilliers, faute par le seigneur de payer au chapitre 80 l. t. par lui dues pour quatre années d'arrérages de la rente, 15 juin 1561.
  • Sommation faite au procureur de Robert de Presnoy pour le paiement de la rente, 12 mars 1564.
  • Transaction avec Françoise Lhuillier, veuve de Jacques Allegrin, 2 janvier 1596.
  • Deux rentes de 100 livres et 30 livres tournois constituées par Claude et Louis de Chauvreux au profit du chapitre de Chartres le 20 novembre 1535 et le 21 juillet 1536.
  • Paiement d'arrérages de ces rentes par Anne de Fresnoy, 30 mars 1572.
  • Jacques Allegrin offre au Chapitre, qui l'accepte, le remboursement des rentes, 3 décembre 1577.
  • Actes du remboursement de la rente de 100 livres, 4 décembre, et de la rente de 30 livres, 17 décembre 1577.
  • Sentence du Châtelet de Paris assignant sur Amblainvilliers une rente de 40 écus d'or appartenant à Guillaume Bourgoing, conseiller au Parlement, sur la maison de feu Jean Claustre à Paris, et condamnant Claude et Louis de Chauvreux au service de cette rente, 13 juillet 1541.
  • Rachat de la rente, fait par Georges de Fresnoy de Philippe Le Clerc, veuve de Bourgoing, 15 avril 1573.
  • Claude de Chauvreux vend 25 1.1. de rente à Jean de Predeval, docteur en médecine, principal du collège de Portet fondé en l'Université de Paris, à Antoine Barthélémy, procureur, et à Guillaume de Gambefort, Jean Martin, Michel Ezolles, Louis Pavereau, Claude Journée et Nicolas Tralon, boursiers dudit collège, 2 août 1541.
  • Au verso de l'acte, quittance du rachat de la rente, délivrée à Robert de Presnoy, seigneur d'Amblainvilliers, un des gentilshommes de la maison du Roi, par Jean de Predeval, principal du collège, Nicole Watin, procureur, Guillaume Cambefort, Claude Journée, Antoine Crolles, Antoine Martin, Antoine Talion, Pierre Perregort, Hugues Cirier et Martin Chetel, tous boursiers, 27 septembre 1551.
  • Contrats de rentes passés entre particuliers sur des héritages sis à Amblainvilliers, 1575 à 1601 (huit pièces), et 1659-1661 (trois pièces).

1-CD-020

  • Moulin d'Amblainvilliers. Biens des Leschallier, et pièces diverses.
  • Baux à loyer du moulin consentis par Jacques Allegrin à Jean Patie en 1611 et à Pierre Goisbelin en 1621.
  • Vente du moulin à titre de bail à rente par Antoine Ruzé d'Efflat à Claude Leschallier et Nicole Malingre, sa femme, 2 juillet 1674. Ceux-ci acquièrent de François Hubie une maison et jardin près du moulin, 28 octobre 1681; deux titres d'acquisition de cette maison par François Hubie, 1656 et 1657; rente sur cette maison remboursée par Leschallier en 1699, titres de cette rente (deux actes de 1649 et 1677).
  • Henri-Regnault d'Albertas permet à Leschallier de construire un mur, 12 août 1693.
  • Acquisitions de pièces de terre ou pré sur le terroir et en la censive d'Igny faites par Leschallier et sa veuve de 1683 à 1715 (quatorze pièces), et sur le terroir d'Amblainvilliers de 1682 à 1715 (quinze pièces); à citer parmi les vendeurs: Nicolas de Villecoq, sieur de Vaupéreux, un des deux-cents chevau- légers de la garde ordinaire du Roi, et son frère Antoine, sieur de La Brière, demeurant en leur maison d'Igny dite l'Hôtel-Dieu (1684); Gabriel-Joseph Jolly, conseiller en la Cour des Aides (1686); Marguerite de Rambouillet, femme de Charles de Noce, seigneur de La Chapelle, présente en son hôtel à Verrières (1698); Joseph Charpentier, seigneur du Charmoy, capitaine des gardes du duc d'Orléans (1699).
  • État des titres et papiers remis à Louis Cottin, bourgeois de Paris, par les héritiers Leschallier, qui lui ont vendu le moulin et dépendances le 17 janvier 1736.
  • Contrats entre particuliers portant sur des héritages situés sur le terroir d'Amblainvilliers et soumis au droit de lods et ventes, 1765-1768 (sept dossiers).
  • Droits de lods et ventes dus par le sieur Basly, contrôleur général de la Chambre des Comptes, ancien échevin et administrateur de l'Hôpital-général, qui, le 31 janvier 1772, a acquis du sieur Peron une maison bourgeoise, une maison servant à l'habitation du fermier et trois petites maisons à Verrières, 116 arpents de terres labourables, un jardin et un enclos en pré contenant ensemble 18 arpents, 12 autres arpents et demi de prés, 28 arpents de bois taillis et 63 livres de rentes foncières, moyennant 75.000 livres.
  • Contestation avec l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés (sept lettres et pièces, 1773-1774).
  • Délibérations du Conseil du prince de Condé: 4 octobre 1778, Joseph Roger est nommé commissaire au terrier d'Amblainvilliers, son engagement; 13 avril 1780, concession d'une pièce de terre à Étienne et François Bailly, vignerons; 9 août 1786, liquidation des droits de lods et ventes dus par Adelard-Louis Villemein, inspecteur de police à Paris, qui a acquis du sieur Couture, architecte du Domaine, une maison à Amblainvilliers; 1er avril 1789 et 6 juillet 1791, approbation des ensaisinements faits par M. Reydy de La Grange dans l'étendue de la seigneurie d'Amblainvilliers.
  • Fief du pré Baron (un demi-arpent et demi-quartier de pré relevant d'Amblainvilliers), converti en roture en 1780; avait appartenu en 1650 à Louis de Longueil, sieur de Launay, premier gentilhomme de la Grande Vénerie du Roi, demeurant à Verrières; plus tard à Louis-Paul Lambert et à Louise-Gabrielle Beaujeu, sa femme, qui le vendirent à Jean Sanglier en 1748; la dame Fleury l'acquit en 1760; il appartient en 1780 à M. Formé, procureur au Châtelet, du chef de sa femme (cinq pièces).

Verrières

  • Délibération du Conseil du prince de Condé du 9 juillet 1772 accordant remise des droits de lods et ventes dus par l'œuvre et fabrique de la paroisse de Verrières pour la cession qui lui a été faite, le 10 avril, par Jean Henry, écuyer, conseiller-secrétaire du Roi, maison, couronne de France et de ses finances, au nom et comme tuteur de Marie-Élisabeth-Geneviève Olivier, sa femme, d'une rente à prendre sur des terres situées au terroir d'Amblainvilliers, cette rente appartenant à ladite demoiselle Henry comme lui étant échue par le partage des biens de la succession de M. Olivier, procureur au Châtelet, son aïeul maternel, auquel cette rente appartenait comme s'étant rendu adjudicataire des biens de Gilles Le Maître, marquis de Ferrières.

Mignaux

  • Sommation faite par les religieux de Saint-Germain-des-Prés, seigneurs d'Anthony et de Verrières, à l'entrepreneur des clôtures de Mignaux, d'arrêter le travail, et aux ouvriers qui rayonnaient et plantaient des vignes sur le canton de Mignaux de discontinuer leur besogne, 11 mars 1645.
  • Sentence du bailliage d'Amblainvilliers qui ordonne le rétablissement des chemins que différents particuliers avaient labourés et plantés en bois, spécialement la voie qui tend des Martrais à Mignaux dite la voie des Graviers-au-Gascon, 16 avril 1669.
  • Quittance de droit délivrée par les religieux de Saint-Germain à M. de Montessuy, propriétaire des fiefs et seigneurie de Mignaux et héritages en dépendant, pour la partie qui est dans la censive de Verrières; 14 mai 1750 (le surplus relevait du duc de Mazarin à cause de Massy, et de Mlle de Sens à cause d'Amblainvilliers).
  • Droits dus par Antoine-Augustin-Martin de Vitallis, qui a acquis la terre de Mignaux, 17 décembre 1777.
  • Échange de terres projeté entre le prince de Condé et M. de Vitallis, 9 juin 1779. Procès-verbal de bornage entre les biens du prince de Condé, de M. de Vitallis et de la duchesse de Mazarin (Louise-Jeanne de Durfort de Duras), 16 novembre 1779.
  • Plan des bois de Mignaux.
  • Échange de parcelles de bois entre le prince et Vitallis, 28 février 1780 (plan annexé).
  • Remboursement à Vitallis d'un excédent des droits de lods et ventes, 7 juin 1780.
  • Déclaration passée au terrier de la seigneurie de Mignaux de trois arpents de pré appartenant au prince de Condé, 25 avril 1781.

Palaiseau et annexes

  • Documents relatifs à la régie et à l'administration du domaine, de 1765 à 1790. Traité de régie, charges foncières, feuilles d'offices, comptes, ensaisinements, impositions.
  • Droit de dîme prétendu par le chapelain du château de Massy, 1781-1789.

1-CD-021

  • Régie du domaine, exploitation des bois, comptes des régisseurs, mémoires de travaux d'entretien, etc., 1771-1790.

1-CD-022

  • Administration du domaine de Palaiseau de 1814 à 1821. Ce domaine se composait de 227 arpents de bois et 14 arpents de terre rendus au prince de Condé en 1814 et aliénés par le duc de Bourbon en 1820 et 1821.

Série CD Registres

2-CD-001-003

  • Terrier de la châtellenie de Palaiseau de 1782 à 1786. Fait par Mr Joseph Roger, commissaire-féodiste de S. A. S. Mgr le prince de Condé. La table alphabétique est à la fin du tome IV » (ce tome IV est perdu).
  • 3 registres in-folio impérial de 356, 359 et 316 f., reliés en veau, dos orné.

2-CD-004

  • Clef des plans de Palaiseau, fin du XVIIIe siècle. In-folio de 140 f., toile grise.

2-CD-005-006

  • Terrier de la seigneurie de Champlan de 1782 à 1786. Fait par Mr Joseph Roger. 2 registres in-folio impérial de 296 et 283 f., reliés en veau, dos orné.

2-CD-007

  • Clef des plans de Champlan, fin du XVIIIe siècle. In-folio de 84 f., toile grise.

2-CD-008

  • Terrier de la seigneurie d'Igny de 1782 à 1786. In-folio impérial de 177 f., relié en veau, dos orné.

2-CD-009

  • Terrier de la seigneurie d'Amblainvilliers de 1779 à 1786. In-folio impérial de 303 f., relié en veau, dos orné.

2-CD-010

  • Clef des plans d'Amblainvilliers, fin du XVIIIe siècle. In-folio de 30 f., relié en vélin vert.

2-CD-011

  • Palaiseau, Champlan, Villegénis, Igny, Amblainvilliers. Registre d'ensaisinements de contrats et de liquidation de droits de lods et ventes, 1765- 1770. In-folio de 206 f., toile grise.

2-CD-012

  • Autre registre d'ensaisinements de contrats, 1768-1773. In-folio de 201 f., toile grise.

2-CD-013

  • Registre des actes relatifs à la régie des bois, 1772-1790. In-folio de 21 f. écrits, le reste en blanc, toile grise.

2-CD-014

  • Registre des actes relatifs à la régie du domaine, 1771-1790. In-folio de 32 f.écrits, le reste en blanc, ancienne reliure en veau, dos

orné.

2-CD-015

  • (XIV-B-042) “Essais historiques et œconomiques sur Palaiseau, Champlan, Vilgénis, Igny, Amblainvilliers, leurs annexes et dépendances, 1787”, par M. Reydy de Lagrange, régisseur du marquisat de Palaiseau. In-8° de XI et 388 p., 5 f. de table, relié en maroquin rouge aux armes du prince de Condé.

2-CD-016

  • Autre copie de l'ouvrage précédent. In-8° de 449 p., relié en vélin vert aux armes du prince de Condé.

Série CG Évry-Petit-Bourg

1-CG-001

  • Titre d'une rente de 20 sols sur un arpent de terre due à Marie d'Albret, dame de Castres et d'Évry-sur-Seine, 24 janvier 1514 [1515].
  • La fille de Marie d'Albret, Louise de Juge, vicomtesse de Castelmoron, dame de Gironde, vend à Louis de Longueil, conseiller au Parlement, ses biens d'Évry et les seigneuries “du Grand Bout et du Petit Bout”; 25 avril 1521. Cette vente, faite par procureur, est ratifiée par “Loyse de Juge” (ainsi signé), comtesse de Castres, etc., le 4 novembre 1521; dans cet acte, les noms sont orthographiés “Grant Boug et Petit Boug”.
  • Pierre de Longueil, conseiller au Parlement, acquiert une pièce de vigne de Jeanne Le Breton, veuve de Nicolas Bocquet, marchand et bourgeois de Paris, “en la censive de Monsr Chappellain à cause de Saint-Maur-des-Fossez”; 16 mars 1564. En fin de l'acte, ensaisinement par “Jacques Brisart, procureur de monseigneur Chappellain, conseiller du Roy et son premier médecin, seigneur d'Esvry-sur-Sainne”, 20 mars 1564.
  • Le chapitre de l'église collégiale de Notre-Dame de Corbeil baille à titre de cens et rente à Jean Auzoust, écuyer, seigneur de Ris, et à Agnès de La Harnache, sa femme, douze arpents et demi de terre en une pièce, tant en nature comme en buissons, faisant moitié de vingt-cinq arpents de terre dont l'autre moitié appartient aux dits mariés à cause de la prise qu'ils en ont faite du prieur de Saint-Guénault dedans Corbeil], assis au dessus d'[[:evry|Évry-sur-Seine au long du grand chemin de Paris, et une autre pièce de quarante et un arpents et demi tant en labour qu'en friche, 2 septembre 1485.
  • Ratification de l'acte par Agnès de La Harnache, 7 septembre.
  • Onze actes d'acquisitions faites de 1565 à 1573 par Robert Beauchau, qualifié d'abord honorable homme et marchand demeurant à Évry, puis noble homme, écuyer, archer de la compagnie de Vieille-ville, et seigneur de Ris. Les biens qu'il achète sont dans la censive de M. de Longueil, seigneur d'Évry, ou de Notre-Dame de Corbeil; ils sont situés au lieudit Bout, au terroir du Grand Bout, du Petit Bout, etc.
  • Jean Garin, vigneron, achète un demi-arpent de terre au terroir d'Évry, dans la censive des seigneurs du Plessis-Briard, 12 janvier 1558 [1559]. L'acte est ensaisiné par A. du Tillet, dame de Bois-Briard.
  • Neuf contrats d'acquisitions faites en 1532-1533 par Jean Chapelain, conseiller et médecin ordinaire du Roi, d'héritages au terroir d'Évry, tous dans la censive de Saint-Maur-des-Fossés. Les actes sont ensaisinés par Hélyas de La Mothe, procureur et receveur de Messieurs de Saint-Maur-des-Fossés en leurs terres et seigneuries d'Évry, Lisses et du Vieux-Corbeil.
  • Autre acquisition en1541 d'un quartier de terre au terroir d'Évry, tenu en censive du cardinal du Bellay, évêque de Paris et doyen de Saint-Maur-des-Fossés.
  • Le 3 avril 1565, Jean Chapelain, chevalier, conseiller et premier médecin ordinaire du Roi, achète à Évry la moitié par indivis d'une maison tenue à cens de Saint-Maur, chargée de rentes envers la fabrique d'Évry et envers l'église Saint-Germain du Vieux-Corbeil.
  • L'acte est ensaisiné par Jean Meignan, receveur, fermier et admodiateur de la terre et seigneurie d'Évry-sur-Seine et Lisses près Corbeil, pour l'évêque de Paris à cause de sa seigneurie de Saint-Maur-des-Fossés.
  • 17 mai 1565, rétrocession par Jean Chapelain à Guillaume Viole, évêque de Paris, de la justice haute, moyenne et basse d'Évry-sur-Seine, qui lui avait été adjugée le 21 août 1463.
  • Deux autres acquisitions d'héritages tenus en censive du fief de Saint-Maur, faites en 1507 et 1558 par Jean Chapelain, premier médecin du Roi, qualifié seigneur d'Évry dans les actes.
  • Deux acquisitions faites par Jérôme Chapelain, notaire et secrétaire du Roi, seigneur de Fretoiseau, janvier 1571.
  • Échange de pièces de bois au lieu dit le Grand Bout entre le laboureur Jean Debrie et Jacques Chapelain, conseiller du Roi au bailliage de son palais à Paris et avocat au Conseil privé de Sa Majesté, demeurant à Paris, rue Poupée, paroisse Saint-Séverin, et Marie de La Grotte, sa femme, 28 décembre 1612.
  • Déclaration des maisons et héritages tenus en censive par Jérôme Chapelain, écuyer, sieur de Chenevelles et Fortoiseau, de Jean Galland, conseiller du Roi et secrétaire ordinaire de ses Conseils d'État et finances, tant à cause de sa seigneurie d'Évry-sur-Seine que de sa seigneurie de Sennemont, 13 mai 1641.
  • Échange de terres entre Pierre de Maupeou, conseiller au Parlement, seigneur de Mousseau (Monceaux),d'une part, et Jérôme Chapelain, écuyer, seigneur de Fortoiseau et de Chenevelles, et Judith de Brion, sa femme, d'autre part, 16 juin 1642.
  • Acquisition d'un demi-quartier de vigne par “Nicolas Dolet, sieur de Châteauvert, gendarme de la compagnie du Roi, demeurant ordinairement en sa maison à Grand Bout, paroisse d'Évry-sur-Seine”, 20 mai 1634.
  • Deux contrats d'échange entre Jean Faucheur, vigneron, et Nicolas Dolet, sieur de Châteauvert, 23 décembre 1633, 20 mai 1634: un quartier de vigne est dans la censive “de Monsieur Turquant à cause de sa seigneurie de Bout”, un quartier de bois dans la censive de “la dame connestable de Lesdiguières à cause de sa maison de Petit Bout”; un quartier de vigne échangé par M. de Châteauvert lui est venu par la succession de Marie de La Grotte, sa mère.
  • M. de Châteauvert et Marguerite Chapelain, sa femme, vendent à Robert Chapelain, marchand potier d'étain à Paris, et Anne Sinfroy, sa femme, une maison en la grande rue d'Évry, une masure en face et deux pièces de vigne, leur appartenant du propre de Marguerite par échange fait le 16 février 1635 avec M. Turquan, maître des Requêtes, 30 juillet 1636.
  • Ensaisinement donné par “le receveur et admodiateur de la terre et seigneurie de Saintry pour Monseigneur le premier président de la cour de Parlement, pour ce qui est en la censive de son fief de Larchet dépendant de sadite seigneurie de Saintry”, 1er août 1637.
  • Constitution d'une rente de 444 1.8 s. t. faite par Simon Petit, notaire à Paris, à Jean Galland, conseiller-secrétaire du Roi, 7 août 1634.
  • Cession de cette rente par Galland aux Châteauvert; rachat par ceux-ci d'une partie de la rente, 30 juillet 1635, puis d'une autre partie, 1er janvier 1637.
  • Quittance donnée par eux à Jean Galland, seigneur de Sennemont, d'une somme de 1.800 livres pour le rachat et amortissement de 100 livres de rente faisant partie de la rente de 444 1. 8 s. t., promettant “d'employer ladite somme au payement des ouvriers qui ont travaillé et travaillent aux bastimens qu'ils font construire de neuf pour l'augmentation et maintien de leur maison et ferme seize à Brainville où ils sont demeurans, par eux depuis peu acquise de Simon Cordeau, bourgeois de Corbeil”, 24 mars 1639.
  • Pierre Maupeou, secrétaire de la Chambre du Roi et trésorier du duc de Joyeuse, et Marguerite Laisné, sa femme, achètent deux quartiers de bois taillis au terroir d'Saintry, lieudit Grand Bout, 29 juin et 1er juillet 1585 (trois actes).
  • Quinze contrats d'acquisitions faites de 1586 à 1589 par Nicolas de La Grotte, organiste de la Chambre du Roi, (ou valet-de-chambre et organiste du Roi), de pièces de bois, vigne, terre, cerisaie sises à Grand Bout, au lieudit la Maison-Neuve, etc.,dans la censive de Notre-Dame de Corbeil, du sieur de Longueil à cause de sa seigneurie de Grand Bout, etc.
  • Anne Bourdin, veuve de Toussaint Bénard, vend un quartier de cerisaie à Marie de La Grotte, veuve du sieur de Châteauvert, 15 octobre 1601.
  • Quatre actes d'acquisitions faites par Gilles Charbonnier, bourgeois de Paris, 1574, 1581, 1602.
  • Vingt-neuf actes d'acquisitions faites de 1587 à 1601 par André Courtin, receveur général de l'évêché de Paris, chanoine de l'église de Paris.
  • À signaler la cession faite par le chapitre de Corbeil à Courtin de ses droits seigneuriaux sur des maisons et héritages qui occupent un espace de vingt-quatre arpents autour de sa maison au Petit Bout, 18 juillet 1594; autre cession à titre de fief de ce que le chapitre possède à Saintry et Petit Bout, à charge de foi et hommage, 30 avril 1601.

1-CG-002

  • Soixante-dix-neuf actes d'acquisitions ou d'échanges faits par M. Courtin de 1601 à 1617.

1-CG-003

  • Acquisitions, échanges, baux à rente, etc., faits par M. Courtin de 1617 à 1627 (vingt-neuf pièces).
  • Pierre Courtin, neveu d'André, et Marie Quétif, sa femme, vendent le fief, terre et seigneurie de Petit-Bourg, sis à Évry-sur-Seine, à Marie de Treffort, veuve de François de Bonnes, duc de Lesdiguières, ainsi que le droit de pêche acquis par André Courtin de la Ville de Paris le 14 janvier 1619, et la seigneurie d'Évry, cédée pour trente-cinq ans à André Courtin, à titre de bail emphytéotique, par l'archevêque de Paris moyennant 100 s. tournois de rente, 31 juillet 1630.
  • Pièces de procédure relatives au décret de la terre de Petit-Bourg, 1632.
  • La duchesse de Lesdiguières cède son acquisition à Jean Galland, conseiller-secrétaire du Roi, 7 décembre 1634.
  • Commission de la Chancellerie à l'effet de publication d'enchères, affiches et criées, 8 février 1636.
  • Acquisitions partielles faites par Jean Galland, 1635 (quinze pièces; à signaler un échange de quelques pièces de terre et pré avec Marie Feydeau, veuve du président Pierre de Maupeou).

1-CG-004

  • Acquisitions et échanges faits par Jean Galland, 1636-1639 (quarante-six pièces).
  • Jean-François de Gondi, archevêque de Paris, vend à Jean Galland la terre et seigneurie d'Évry en échange d'une maison à Paris; 29 août 1639. Information de commodo et incommodo relative à cet échange, 10 octobre.
  • Arrêt de la cour de Parlement qui homologue le contrat d'échange, 15 novembre.
  • Jérôme Chapelain, seigneur de Fortoiseau et de Chenevelles, et Judith de Brion, sa femme, vendent une pièce de pré à Jean Galland, 5 septembre 1639.
  • Vente d'un demi-arpent de terre par Jean Joisneau, 27 novembre 1639.
  • Vente de terres et vignes par Pierre Mollemont, curé d'Évry, 11 mai 1640; quatre contrats d'acquisition de ces biens par Mollemont de 1627 à 1631.
  • Acquisitions faites par Galland de 1640 à 1645 inclus (quarante-cinq pièces). Dans ces actes, Jean Galland est qualifié de seigneur de Sennemont (vulgairement dit Petit-Bourg) et d'Évry-sur-Seine.
  • À signaler les contrats passés avec Robert Chapelain, maître potier d'étain à Paris, et Anne Sinfroy, sa femme; avec Jean Lofficial, écuyer, sieur de La Roche, argentier de l'Écurie de la Reine; avec Marie Feydeau, veuve de Pierre de Maupeou, seigneur de Bruyères et de Monceaux, président en la Chambre des Comptes; avec Pierre de Maupeou, conseiller au Parlement, qui vend la ferme de Rouillon, sise en la paroisse d'Évry, 12 décembre 1644. Guillaume Laulnay, marchand à Corbeil, vend à Angélique Le Camus, veuve de Jean Galland, et à Jacques Galland trois quartiers de terre en une pièce “qui est de présent enclose dans le clos de la maison de Sennemont”, 15 décembre 1645.

1-CG-005

  • Angélique Le Camus et Jacques Galland, son beau-frère, vendent à Louis de La Rivière, conseiller du Roi, chancelier et surintendant de ses Ordres, abbé de Saint- Benoît-sur-Loire et de Saint-Père-en-Vallée à Chartres, la terre et seigneurie d'Évry, relevant de l'archevêque de Paris à cause de son doyenné de Saint-Maur-des-Fossés, le fief, terre et seigneurie de Sennemont, relevant du chapitre de Saint-Spire de Corbeil, et la ferme de Rouillon, moyennant 230.000 livres tournois; 5 janvier 1646.
  • Actes de foi et hommage, 21 et 31 janvier 1647.
  • Deux actes d'acquisitions faites par l'abbé de La Rivière, évêque de Langres, 1651, 1655.
  • Transaction avec Louis Le Mercier, écuyer, seigneur de La Norville et de Grigny, au sujet de lods et ventes et censives, 1657.
  • Louis Le Mercier vend à Pierre de Maupeou, président aux Enquêtes du Parlement de Paris, “estant à présent en sa maison seigneurialle de Monceaux seize en la parroisse d'Esvry-sur-Seine, la haute, moyenne et basse justice qu'il a au village de Grand Bout, paroisse d'Esvry-sur-Seine, avec le droit et ressort des appellations de la moyenne et basse justice qui appartient par prévention à Messieurs Brisson et du Bellay, en la mouvance du Roy à cause de son comté de Corbeil”, moyennant 44 1. 15 s. 4 d. tournois de rente, rachetables au denier 18 pour 1.800 1. t., 17 octobre 1659.
  • L'évêque de Langres se fait céder par Pierre de Maupeou la justice du château et du parc de Sennemont vulgairement dit Petit-Bout, et des terroirs de Grand-Bout et Petit-Bout,en échange de la justice qui lui appartient sur le château, le parc et les dépendances de Monceaux, et le tiers par indivis de la justice dans l'église, le cimetière et le presbytère d'Évry, mais sans comprendre aucune maison de la paroisse d'Évry, pas même celle du sieur Belin, auditeur des Comptes, appelée la Grange-feu-Louis; 22 juin 1666.
  • Quittance de censives payées par l'évêque de Langres à Nicolas de Bailleul, seigneur du Perray, propriétaire et seigneur de la terre de Bois-Briard près Corbeil, capitaine au régiment des Gardes françaises, à cause de l'acquisition de trente-deux arpents de terre situés dans la censive de Bois-Briard; 24 août 1668.
  • Foi et hommage fait au chapitre de Corbeil pour la terre et seigneurie “de Seynemont vulgairement dite Petit Bourg”, par Pierre Barbier de La Rivière, prieur et seigneur de Palluau, frère et héritier de l'évêque de Langres, 2 août 1672.
  • Transaction entre lui et la veuve et le fils de François Brisson, écuyer, “seigneur du Grand et Petit Bout”, 11 juillet 1674.
  • Il vend les seigneuries d'Évry, de Sennemont et dépendances à Jacques Ferron, seigneur de La Ferronnaye, lieutenant du château de Vincennes, et à Marguerite du Vouldy, sa femme, 12 juillet 1674.
  • Foi et hommage au chapitre de Saint-Spire de Corbeil, 6 août.
  • Trois actes d'acquisitions partielles faites par Ferron, 1681, 1685, 1688. Baux à rente par lui consentis, 1675-1693 (vingt-et-une pièces).
  • Il vend sept quartiers de terre à Marguerite Fauvet, veuve de Gentien Puchot, maître en la chambre des Comptes de Normandie, 28 août 1685.
  • Bail à loyer de la ferme du château de Sennemont, 9 décembre 1694.

1-CG-006

  • [Acquisition d'Évry-Petit-Bourg par Mme de Montespan, 24 mai 1695].
  • [Abandon par le marquis d'Antin au curé d'Évry de toutes les grosses dîmes, y compris la somme de 104 livres que la duchesse de Portsmouth (Louise de Kéroualle) doit par an pour les dîmes de son château et domaine de Monceaux, 4 août 1699].
  • Six déclarations passées au terrier d'Évry, 1696-1724.
  • Adjudication des terres et seigneuries de Petit-Bourg et d'Évry faite à Marie-Renée Jacomel d'Athis, veuve du président Louis Chauvelin, 5 septembre 1754. Quittances, actes de procédure et arrêts relatifs à cette adjudication, 1754-1756 (onze pièces).
  • Extraits des oppositions faites au décret, 1755-1759 (douze pièces).
  • Etienne Gallet, audiencier en la Chancellerie de France, seigneur haut justicier de Fromont en la paroisse de Ris, vend à Madame Chauvelin “la censive dite fief du Bras-de-fer et de la Croix-de-fer, en ce qui la compose dans les chantiers de ce nom, située tant aux dits chantiers qu'autres des paroisses de Corbeil et d'Évry, s'étendant jusqu'au chemin d'Essonne à Paris, à prendre sur 80 arpents de terres labourables et vignes y assujetties, laquelle censive est mêlée avec celle de Madame Chauvelin située dans les mêmes chantiers ”, avec concession de justice et démembrement à obtenir par lettres patentes, et réserve de la foi et hommage à la seigneurie de Fromont; 21 juillet 1762.
  • Treize actes consécutifs à cette vente: lettres patentes, assignations, informations, consentements, arrêts, janvier-juillet 1763.
  • Titres et déclarations des biens en censive, 1651-1745 (vingt-sept pièces).
  • Lettres patentes du 13 février 1763 qui distraient de la capitainerie de Corbeil le territoire de la paroisse d'Évry et donnent le droit de chasse à Madame Chauvelin et ses successeurs sur la terre de Sennemont vulgairement dite Petit-Bourg; registrées au Parlement le 1er mars; bornage effectué par les officiers de la capitainerie de Corbeil, plan.
  • “Déclaration du Roy portant règlement de l'étendue et de la juridiction de la capitainerie des chasses de Corbeil”, 3 mai 1694 (imprimé).
  • Trois quittances des droits d'échange acquis par Madame Chauvelin, 1762-1764.
  • Elle déclare tenir en censive dix arpents de terre de François-Henry Petit de La Villonnière, seigneur de Trousseau” et par indivis des deux tiers des fiefs, terres et seigneuries de Bout le Grand et le Petit”, 12 novembre 1764.
  • Transaction entre Mme Chauvelin, dame d'Évry et Petit-Bourg, et Catherine-Madeleine Pécoil, veuve de Charles-Louis-Timoléon de Gossé, duc de Brissac, dame de Monceaux, au sujet des droits qu'elles peuvent avoir à exercer à cause de leurs terres et seigneuries, qui sont limitrophes, 10 mai 1767.
  • Baux de la ferme de Rouillon, 1756-1766 (quatre pièces).
  • Bail à cens et rente de cinq pièces de vigne, consenti par Mme Chauvelin à Jean-Baptiste Paris de Meyzieu,ancien conseiller au Parlement, 12 novembre 1766.
  • Vingt-deux déclarations passées au terrier de la seigneurie d'Évry, 1759-1772.
  • Quatre contrats entre particuliers:
  • 1° 26 novembre 1703, terres à Évry-les-Châteaux, en la censive de cette seigneurie;
  • 2° 28 novembre 1724, pièce au vignon d'Etioles;
  • 3° 5 juillet 1729, maison et terres à Lieusaint;
  • 4° 4 mars 1771, maison à Évry-sur-Seine.
  • Jean-Louis Darras, négociant à Dunkerque, légataire universel de Mme Chauvelin,vend la terre et seigneurie de Sennemont, vulgairement dite Petit-Bourg, la ferme de Rouillon et autres dépendances, à Augustin-Louis Errard, marquis de Ray, maréchal-de-camp, inspecteur-général des Dragons, moyennant 282.400 livres, 16 juin 1773.
  • Congé par lui donné au fermier de Rouillon, 9 septembre. Bail à rente d'une maison, 1er octobre.
  • Échange de pièces de terre avec Mathurin Paternot, 13 septembre 1774.
  • Gaspard de Clermont-Tonnerre, duc et pair, doyen des maréchaux de France, etc., seigneur de Saintry et du fief de Larchet à Corbeil, érige en fief, sous le nom de fief Dupont, en faveur du marquis de Ray, des maisons d'Évry tenues en censive du fief de Larchet, 30 novembre 1775.
  • Acquisition par le marquis de deux maisons au lieu dit Rouillon, 1777 (deux actes).
  • Trois baux à cens et échanges, 1782.
  • [Acquisition de Petit-Bourg par le duc d'Orléans].
  • État des titres portés comme “manquant” dans l'inventaire remis par le marquis de Ray le 10 janvier 1786. M. Mollerat, secrétaire des commandements de la duchesse de Bourbon, déclare avoir reçu de M. Dardet, garde des archives du prince de Condé, trois registres des titres de la seigneurie d'Évry dit Petit-Bourg et de la seigneurie de Neubourg, Paris, 23 juillet 1790.

1-CG-007

NEUBOURG

  • Vente par Jérôme Chapelain, sieur de Fretoiseau, et Judith de Brion, sa femme, à François Brisson, sieur de La Grange, et Jeanne Clément, sa femme, de leurs maison et terres à Évry, 3 octobre 1649.
  • Sentence des Requêtes du Palais à propos d'une demande en retrait lignager faite par François Brisson, seigneur de Grand-Bourg, contre Louis Barbier de La Rivière, seigneur de Sennemont, 20 février 1659.
  • Transaction entre François Brisson et le président de Maupeou, seigneur du fief de Monceaux à Évry, 1664.
  • Inventaire fait après le décès de François Brisson, seigneur de Grand-Bourg et de Petit-Bourg, 9 juillet 1665.
  • Transaction entre Pierre de La Rivière, seigneur de Sennemont et d'Évry, et la veuve et le fils de François Brisson, 11 juillet 1674.
  • François II Brisson vend le fief de Beauregard à Évry, qui prend le nom de Neubourg, à Marguerite Léonard, veuve de Charles Herbin, maître des Comptes, 17 juin 1680; pièces relatives à cette vente, adjudication par décret, etc., 1680-1684.
  • Foi et hommage par Marguerite Léonard à Jacques Ferron, seigneur de Sennemont et d'Évry, 1685.
  • Procès à propos d'un chemin entre Jacques Ferron et Marguerite Léonard, remariée à Primi Visconti de Rossu, comte de Saint-Mayolle, 1689-1696; acte signifié à ce sujet par Mme de Montespan, 1697.
  • Acquisition du fief de Neubourg par Élisabeth-Jeanne Guy, femme de Claude-Philippe Roussel, 7 août 1715; décret d'adjudication, foi et hommage, 1715-1717.
  • Convention entre le duc d'Antin et Mme Roussel pour l'écoulement des eaux de la ferme de Petit-Bourg dans les fossés du potager de Neubourg, 1724.
  • Transaction entre Mme Roussel et les curé et marguilliers d'Évry au sujet du droit de banc dans l'église, 1725.
  • Acquisition de Neubourg par Pierre-Christophe Tessier, 20 novembre 1741.
  • Vente de Neubourg par M. Tessier à Louis-Joseph-Edmond Le Prêtre, receveur-général des finances de Caen et trésorier-général des troupes de la Maison du Roi, 6 juin 1747.
  • Foi et hommage à Gilette-Françoise de Montmorency-Luxembourg, veuve du duc d'Antin, 30 juin.
  • Inféodation par Mme la présidente Chauvelin à M. Le Prêtre, 1763.
  • Aveu et dénombrement du fief de Neubourg, et déclaration des censives au terrier d'Évry, 29 octobre 1763.
  • Transaction entre la duchesse de Brissac et M. Le Prêtre concernant les servitudes de leurs terrains, 23 juin 1764.
  • Déclaration de censives faite par M. Le Prêtre à Madame Chauvelin, 1770.
  • Description de la terre et seigneurie de Neubourg, 1774.
  • Acquisition de Neubourg par le marquis de Ray, 17 août 1775.
  • Procès à propos de chemins, 1683-1686.
  • Lettres patentes, enquêtes, transactions au sujet d'un changement de chemin sur la terre de Neubourg, 1722-1724.
  • Sentences relatives à la construction d'un mur, 1741.

1-CG-008

  • Acquisitions faites par François Brisson et Jeanne Clément, sa femme, 1651-1667.
  • Bail à rente par Jeanne Clément, 1675.
  • Acquisitions faites par la comtesse de Saint-Mayolle, 1691, par Mme Roussel et Claude-Philippe Roussel, 1723-1740.
  • Baux à rente, 1691-1716.
  • Permissions de dire la messe dans la chapelle du château de Neubourg, 1682-1754.
  • Titres de propriété de la maison de la Bastille à Évry, 1657-1781: acquisition par René de Jazu, seigneur de Méru, 1657; acquisition par François de Barnouin, premier barbier et valet-de-chambre ordinaire du Roi, 1665; droit de banc dans la chapelle de la Vierge de la paroisse d'Évry, 1666; acquisition par Barnouin, 1668; droit de chapelle dans la maison de la Bastille, 1669-1672; acquisition de la maison par Marguerite Fauvel, veuve de Gentien Puchot, maître des Comptes, 1685, et pièces y relatives, 1686-1699; acquisitions de terres par Madame Puchot, 1685-1691.
  • Constitution par Madame Puchot d'une rente de 240 livres en faveur du Séminaire des Missions Étrangères, 1678; vente par Madame Puchot de la maison et du domaine de la Bastille à Jacques-Charles de Brisacier, prêtre, demeurant au Séminaire des Missions Étrangères, 1696; donation d'usufruit audit séminaire, 1712; vente par l'abbé Brisacier, supérieur des Missions Étrangères, à l'abbé Tiberge, directeur du séminaire, 1725; vente par Catherine de Bosredon, supérieure des Filles de l'Enfant Jésus, légataire universelle de l'abbé Tiberge, à Claude Michelin, bourgeois de Paris, qui fait déclaration au profit de Philippe-Claude Roussel, seigneur de Neubourg,1731; actes au sujet du droit de banc dans la chapelle de la Vierge, 1732; sentence d'adjudication par décret, 1733; vente au curé d'Évry et transactions, 1733-1734; démembrement de la Bastille, baux à rente consentis par M. Roussel, 1735-1746; bail à rente de la maison à Pierre Blondel, 1735; titres de la maison de 1735 à 1781.

Série CG Registre

2-CG-001

  • Jean de La Barre, comte d'Étampes, gouverneur, prévôt et bailli de Paris, donne quittance à Anne de Montmorency de la somme de 300 liv. tournois, dixième partie du revenu annuel de ses fiefs nobles en la ville, vicomté et prévôté de Paris (somme levée pour la rançon des enfants de France).
  • (…)
  • Terrier d'Évry-sur-Seine, de Lisse près Corbeil, fait pour l'évêque de Paris, seigneur desdits lieux; 1552-1553. In-4° de VIII et 467 f. de parchemin, relié en vélin blanc moderne.

1-GE-023

ÉTAMPES

  • Cahier de déclarations d'héritages tenus à cens et rente du domaine d'Étampes, 1678.
  • Procès entre Pierre Berceau, chirurgien à Étampes, et le grand-vicaire des commandeurs de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, qui réclame une redevance pour la maladerie de Saint-Lazare d'Étampes sur des terres acquises par Berceau à Brières-les-Scellés, 1674.
  • Procès avec le Chapitre d'Étampes, 1656.
  • Acquits d'honoraires de messes, 1714, 1715, 1745.
  • Procès-verbaux: enfants trouvés, constats de décès, 1713-1715.
  • Compte-rendu à la duchesse de Vendôme et d'Étampes, 1715.
  • Mémoires d'ouvrages faits au château d'Anet, 1713-1715.
  • État des recettes faites en 1727 par M. de La Caille, capitaine du château d'Anet. Remise du droit annuel faite aux officiers d'Étampes, de La Ferté-Alais et de Dreux, 1727; acquits donnés aux officiers.
  • Compte du fermier des anciens droits d'aides des élections de Vendôme et de Baugency, 1728.
  • Cahier des ampliations des quittances d'annuel pour l'année 1728 des charges de la juridiction du bailliage et de la juridiction des eaux-et-forêts de Dreux.
  • Requête adressée au Parlement par le fermier des domaines et droits du duché d'Étampes pour le duc de Chartres et Melle d'Orléans, au sujet du droit de minage et mesurage des grains qui se vendent dans la ville d'Étampes, 1770.
  • Réclamation par le Conseil du duc d'Aumale d'une maison à Étampes provenant de la succession du prince de Condé, 1845.

1-H-015

  • Torfou (seigneurie de). Contestations avec l'abbaye de Morigny près Étampes, 1480-1483, avec les officiers royaux de Montlhéry, 1499; pièce de procédure, 1508; procès contre des fermiers, 1542-1543; poursuite des lods et ventes d'une acquisition, 1557; quittance donnée au receveur de Torfou, 1561; autre quittance donnée par Catherine de Clermont, abbesse de Montmartre, 1570.

1-H-026

  • Paroisse de Notre-Dame d'Étampes: accord entre les curé, marguilliers et habitants d'une part, et les chanoines du chapitre d'autre part, 1666.

Bibliographie

  • Gustave Macon(1865-1930), Chantilly. Les archives, le cabinet des titres (4 volumes in-quarto), Paris, E. Champion, 1926-1929.
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