Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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hn:hn.v.claude.1899a

Victor Claude (1899)

Commune de Marolles-en-Hurepoix

  • Marolles-en-Beauce, comme sa terminaison l'indique, est situé en Beauce, c'est-à-dire dans l'ancien pays de France qui avait pour capitale Chartres.
  • Cette petite commune qui compte 193 habitants et dont la superficie territoriale est de 588 hectares 54 ares 05 centiares appartient à l'arrondissement d'Étampes; elle est située au sud-est de cette ville et en est éloignée de 10 kilomètres par la voie ordinaire; cette distance peut se trouver raccourcie de près de trois kilomètres si l'on préfère prendre un chemin rural partant de Marolles pour passer non loin Mesnil-Girault, hameau de Boissy-la-Rivière, mais qui est peu praticable en hiver, pour les voitures surtout, quand le sol est détrempé par la pluie ou la fonte des neiges. Son chef-lieu de canton est Méréville, à 11 kilomètres 500 et au sud-ouest.

  • Les communes limitrophes sont: au nord-est, La Forêt-Sainte-Croix (2 kilomètres 500); à l'est, Bois-Herpin (3 kilomètres); au sud, Abbéville (4 kilomètres); au sud-ouest, Fontaine-la-Rivière (4 kilomètres); et à l'ouest, Boissy-la-Rivière (3 kilomètres).
  • Le territoire de Marolles ne présente pas d'accidents de terrain notable; on n'y remarque pas de vallée; c'est un sol à peu près plat où l'on respire un air pur au milieu des belles récoltes qui s'y trouvent et où se rencontrent çà et là quelques bosquets de faible hauteur, il est vrai, la nature du sol n'étant pas favorable à leur végétation. Son altitude est d'environ 140 mètres. Le terrain peut se diviser de la manière suivante: 1° terres franches; 2° terres argileuses, 3° terres siliceuses, 4° terres calcaires. Le calcaire y domine et le terrain principalement sec est consacré à la culture des céréales.
  • Malgré cette différence de la nature du sol, l'agriculture y prospère et depuis quelques années on donne une impulsion aux méthodes nouvelles. L'ouvrier est robuste, intelligent, fin, sous une apparence assez lourde, laborieux, et, dès son enfance, endurci aux travaux agricoles pour lesquels il montre une grande aptitude. La routine et les préjugés de l'ignorance tendent à disparaître et font place aux idées saines, aux méthodes rationnelles et le système des jachères a diminué des trois quarts grâce aux engrais qui sont employés en dehors des |4| fumures.
  • Le climat est tempéré, et comme le département de la Seine-et-Oise appartient au climat séquanien, Marolles en présente en quelque sorte la moyenne.
  • Aucun cours d'eau n'arrosant la commune et les habitants étant presque tous cultivateurs, ces derniers sont bien privés par la raison qu'il n'existe dans le pays que quatre mares dont les eaux, plutôt mauvaises, servent à abreuver les animaux, quand la trop grande sécheresse ne les fait pas tarir, et encore trois d'entre elles appartiennent-elles à des cultivateurs qui, seuls, en font usage. Deux puits, à chaque extrémité du village, alimentent les habitants; mais comme leur profondeur est d'environ soixante-quinze mètres, une personne seule ne peut y puiser de l'eau par la raison que celle-ci ne se monte qu'à bras et à l'aide d'un treuil muni d'une manivelle. À chaque extrémité de la corde est un seau d'une capacité de cinquante litres et quand le sceau est montée une deuxième personne est obligée de l'attirer à elle sur une margelle qui se trouve à 0m. 30 de l'orifice. Il y a bien aussi trois citernes assez conséquentes (capacité 40.000 litres en moyenne) qui reçoivent les eaux de pluie, mais elles sont la propriété de particuliers et ne sont pas publiques. Le cours d'eau le plus proche est la Juine qui passe à Boissy-la-Rivière et à Fontaine-la-Rivière, distant de trois et quatre kilomètres, comme il a été dit.
  • Les principales voies de communication sont: 1° le chemin de grande communication N°145 d'Angerville à la Ferté-Alais qui traverse le village dans toute sa longueur, 2° le chemin vicinal ordinaire N°2 de [[:marolles.en.b|Marolles à Boissy-la-Rivière, 3° le chemin vicinal ordinaire N°1 de Marolles à Mesnil-Girault et Dhuilet. Outre ces trois principales voies de communication, il convient de citer l'ancien chemin de grande communication N°69 d'Étampes à Pithiviers qui passe à l'extrémité sud du village et qui est devenu un chemin rural par suite de son déclassement; on l'appelle aujourd'hui le Grand chemin.
  • Pour ses communications par voie ferrée, Marolles se rend à Étampes, station la plus proche, et où passent les lignes de Paris-Lyon et Paris-Orléans avec |5| embranchement sur Auneau et Chartres. L'établissement d'une ligne d'Étampes à Beaune-la-Rolande est projeté à la grande satisfaction du public et elle ne saurait tarder à être exécutée.

Particularités de la flore et de la faune

  • Les plantes les plus communes existant sur l'étendue du territoire comprennent:
    • 1° Les légumineuses — vesce, luzerne, genêt, ajonc, trèfle, pois, haricot, arrête-bœuf
    • 2° Les rosacées — rose sauvage, ronce, fraisier, prunes, poires, cerises
    • 3° Les primulacées — coucou ou primevère jaune,mouron bleu, rouge et blanc
    • 4° Renonculacées — bouton d'or, anémones, etc.
    • 5° Les amentacées — chêne, peuplier, saule, noyer, noisetier
    • 6° Les composées — marguerite, souci, seneçon, camomille, chardon, chicorée, laitue, pissenlit
    • 7° Les papavéracées — coquelicot rouge
    • 8° Les crucifères — giroflée, julienne, chou, rave, sauve, ou jotte
    • 9° Les malvacées — mauve
    • 10° Les ombellifères — persil, angélique, panais, carotte, cerfeuil, ciguë
    • 11° Les scrofulacées — digitale, véronique, gueule de loup
    • 12° Les labiées — thym, menthe, sauge
    • 13° Les urticées — ortie
    • 14° Les conifères — sapins, genévrier
    • 15° Les liliacées — tulipe, ail, jacinthe, oignon, échalote
    • 16° Et enfin les graminées, les mousses et différentes espèces de champignons vénéneux
  • Les animaux carnassiers sont rares et le renard qui vit de préférence dans les bois d'une certaine étendue se fait peu remarquer. La fouine est assez commune de même que le putois et la belette.

État de la propriété

  • Comme il existe une vingtaine de cultivateurs propriétaires dans la commune dont le territoire est si peu étendue, il s'ensuit que la propriété est morcelée. La |6| plaine paraît monotone et nue et devient plus monotone encore à mesure que l'on s'avance vers le département du Loiret; mais sa vie réjouit l'agriculteur, car il est difficile de trouver des terres mieux cultivées déroulant à perte de vue leurs guérets verts au printemps, jaunis en été par les moissons. Les céréales (blé, avoine, seigle, escourgeon, orge) occupent la première place dans les produits agricoles; leur culture comprend 300 hectares dont cent hectares pour le blé et plus de cent cinquante pour l'avoine. La récolte en grain pour le blé a été en 1898 de 3000 quintaux et de 5800 pour l'avoine. Quinze hectares au minimum sont cultivés en pommes de terre, une dizaine en betterave à sucre, sept à huit en betterave fourragère et quatre-vingts en sainfoin. Ces quatre dernières cultures à elles seules ont rapporté 47700 francs d'après la dernière statistique. La vigne qui était autrefois abondante et d'un produit rémunérateur a presque complètement disparu et il n'en reste plus qu'un hectare dont la production est à peu près nulle. La plaine est pour ainsi dire dépourvue d'arbres fruitiers. Il a cependant été planté depuis peu deux à trois cents pommiers à cidre ainsi que quelques poiriers qui commencent à rapporter quelques fruits. Les jardin renferment de beaux noyers, des arbres à pépins et à noyaux. Je n'oublierai pas de dire que les navets de Marolles sont estimés et jouissent d'une réputation méritée.
  • L'élevage du bétail est nul, car on ne peut compter comme ayant quelque importance les volailles, les lapins, les porcs, si ce ne sont les veaux destinés à la boucherie. Le nombre des têtes de bétail était, au 15 janvier 1899 de: espèce chevaline 51, asine 3, bovine 93, génisses et veaux 20, ovine 100, porcine 25, caprine 3. Les principaux produits de la race bovine sont, outre les veaux, et pour une année moyenne, de 1900 hectolitres de lait qui, vendus à raison de douze francs l'hectolitre, produisent 22800 francs. Le lait est pris à domicile par des laitiers et expédié ensuite sur Paris; on fait donc peu de beurre et de fromage.
  • Si l'élevage de la volaille est de peu d'importance, il existe cependant dans les maisons de culture un grand nombre de poules dont les œufs bien frais sont vendus à Étampes les jours de marché (le samedi).
  • Le gibier n'est pas abondant, le lièvre est assez rare et il n'y a pas de lapins de garenne. |7| Par contre il y a quantité de perdreaux et d'alouettes, mais moins de cailles.
  • Les principaux oiseaux utiles ou nuisibles à l'agriculture sont nombreux et l'on remarque un peu partout le corbeau, la pie, le geai, l'épervier, le coucou, quelques buses, le loriot, le merle, la grive, l'étourneau ou sansonnet, le chardonneret, le verdier, la fauvette, la mésange, le rossignol, la bergeronnette, le linot, le roitelet, le grimpereau, le rouge-gorge, et autres becs fins, le chat huant, l'effraie, le hibou.
  • Parmi les animaux rongeurs, il faut placer au premier rang les souris, les campagnols, les mulots qui causent des dégâts considérables, les rats qui ravagent nos greniers, les musaraignes trop souvent confondues à tort avec les mulots, les taupes qui mangent beaucoup de vers blancs mais qui creusent dans le sol des galeries parfois nuisibles à la végétation. Les limaces, les escargots gris, le ver blanc, le hanneton, les chenilles, les courtilières, les pucerons, les fourmis, les guêpes, les araignées causent aussi beaucoup de tort et les mille-pattes, les cousins, les moucherons ne sont pas moins à dédaigner. Comme insectes utiles, il existe dans la commune environ soixante ruches d'abeilles qui produisent annuellement plus de neuf cents kilogrammes de miel qui sont vendus à Paris.
  • il n'y a aucune industrie dans la localité et ses principaux produits qui sont, comme il a été dit, essentiellement agricoles, sont dirigés sur Étampes où se tient un marché franc le premier samedi de chaque mois.

Historique

  • Malgré toutes les recherches auxquelles je me suis livré, il ne m'a pas été possible de trouver l'étymologie de Marolles, les archives de cette commune ne contenant pas d'anciens documents. Il se pourrait cependant que le village se soit appelé Marinleux dans les temps les plus reculés. Il paraît qu'il n'occupait pas son emplacement actuel et qu'il était construit sur le chemin rural de Marinleux ou de Roinvilliers à Marolles, à quelques centaines de mètres côté sud-est et où la charrue met encore à jour d'anciennes fondations. Dans cette direction, divers cantons ou lieux dits portent les noms de “Les masures, l'orme de Marinleux, le vieux Marinleux, Marinleux”. D'après le dire des anciens, Marolles était |8| autrefois beaucoup plus étendu qu'aujourd'hui, mais rien dans les archives en donne la preuve. Son église qui date du treizième ou du quatorzième siècle n'a rien de remarquable; l'extérieur n'est pas distingué et l'intérieur ne renferme aucune antiquité.
  • La population de Marolles était de quarante-cinq feux en 1763 et de cinquante-cinq en 1789. Le chapitre de Sainte Croix d'Orléans était seigneur en même temps de Fontaine-la-Rivière paroisse et village, et du hameau de Marolles qui relevait ainsi comme la Forêt Sainte Croix, de la justice de Mesnil-Girault. Ses habitants durent donc profiter de l'affranchissement accordé en février 1224 par les chanoines aux serfs de cette seigneurie. C'était avant la révolution une annexe de Fontaine-la-Rivière. comme le constate d' Relevé d'un procès-verbal d'assemblée dont la teneur suit: “Aujourd'huy mardy 24 février…
  • “sont comparus par devant nous, Jean Champigny… bailly et juge ordinaire de Marolles, dépendant de Mesnil Girault, Saturnon Colleau, syndic du dit Marolles; Louis Babault, Nicolas Imbault, Pierre Merlet, Pierre Imbault le jeune, Jean Imbault, Pierre Poisson, Pierre Imbault l'aîné, Louis Henry Imbault, Pierre Hutteau, Georges Minier, François Barbier, Paul Boucher, Louis Houdy, Sébastien Hutteau, Sébastien Mignon, Mathurin Imbault, maître d'école, Étienne Colleau, Pierre Beaumont, Jean Hutteau et Louis Colleau.
  • “Député: Georges Minier et Pierre Imbault
  • “Ont signé: S. Colleau, P. Imbault, Georges Minier, Merlet, M. Imbault, C. Ducloud, Jean Imbault, P. Bouché, J. Hutteau, P.M. Collet, J. Collet, J. Hutteau et Champigny.”
  • Quoique Marolles ne soit pas appelé à prendre plus d'extension vu sa situation géographique, on peut dire qu'aujourd'hui les chaumières ont presque complètement disparu, des maisons plus salubres les ont remplacées et la viande de boucherie est d'un usage plus commun dans les familles les moins aisées, la nourriture de l'ouvrier est plus substantielle et il est mieux rétribué qu'il ne l'était autrefois. |9|

Instruction publique

  • Bien que la convention avait proclamé l'instruction obligatoire et gratuite, sur la proposition de Lepelletier de Saint Fargeau, cette règle ne fut guère observée de longtemps et il était réservé à la République de 1870 l'honneur de ressusciter le programme scolaire de la convention. Dans le bon vieux temps, comme disent encore les anciens, le maître d'école était choisi parmi les plus avancés de la commune et il devait savoir lire, écrire, compter et chanter au lutrin. L'école avait lieu soit dans une grange, dans une étable, dans une cave même, chez l'Instituteur ou dans un local quelconque et se faisait généralement de la Toussaint au mois de février. La rétribution par élève était de cinq sols par mois pour les garçons qui apprenaient l'ABC, dix sols pour les autres et quinze sols pour ceux à qui l'on enseignait l'arithmétique plus un pain de quatre livres. Les plus grands seuls étaient assis autour d'une grande table, les autres sur un banc ou par terre le long du mur. Le livre de lecture, assez volumineux, était en parchemin et s'appelait sessium. Il servait à toute la division et les élèves, le plus souvent, se le passaient à tour de rôle. Chaque élève, aussi, devait apporter chaque matin un morceau de bois (sa bûche) qui servait au chauffage de l'école. Après la classe, le maître s'occupait, pour gagner sa vie, à divers travaux manuels et il n'était pas rare de le voir battre en grange chez les particuliers. Il était aussi dans l'obligation de chanter aux offices divers, de blanchir le linge de l'église, de sonner l'angélus, de récurer la vaisselle, les chandeliers et lampes de l'église, de monter l'horloge, d'apprendre aux garçons de la paroisse les prières, le catéchisme et autres sciences qu'il pourrait avoir moyennant cent livres de pension. Il y a peu d'années encore, l'Instituteur était le très obéissant valet du curé et il était tenu de jouer le rôle de sacristain. Le dimanche, il revêtait le surplis et la chape, ce qui le rendait ridicule aux yeux de ses élèves. De 1845 à 1850, la moyenne de son traitement n'atteignait pas 500 francs; actuellement ce chiffre est plus que doublé, même pour les maîtres ds plus petites communes et l'Instituteur peut accomplir convenablement sa mission.
  • Si la République a tant fait et fait tant encore pour améliorer le sort du personnel enseignant, elle peut dire aussi qu'elle a des maîtres dévoués qui ne |10| reculent pas devant les efforts afin de lui prouver leur attachement.
  • L'instruction primaire se développe de plus en plus et le progrès qui marche en avant a remplacé l'ignorance d'autrefois. Nos enfants sur lesquels la patrie peut compter quittent l'école aujourd'hui avec une bonne instruction primaire et beaucoup obtiennent le certificat d'études. La France a compris enfin qu'une bonne instruction fait l'avenir d'un peuple, les force des armes et elle n'ignore pas que son nom est respecté et honoré et qu'elle est considérée comme une belle et noble nation sur toute la surface du globe.
  • Les récompenses obtenues par l'école de Marolles depuis 1881 ont été:
  • En 1881, 2 certificats d'études; en 1883, 2; en 1884, 2; en 118, 1 brevet élémentaire; en 1886, 3 certificats d'études; en 1887, 1; en 1888, 1; en 1889, 3; en 1890, 1; en 1894, 1; en 1898, 2, en 1899, 2.
  • En outre, il a toujours été fait un cours d'adultes dans la commune pendant les mois de novembre, décembre et janvier de 7 heures à 9 heures du soir; mais la moyenne n'a jamais dépassé dix élèves.
  • La moyenne des élèves qui ont fréquenté l'école du jour a été, de 1860 à 1870, d'environ 60; elle est descendue à 38 en 1873 pour aller toujours en décroissant de sorte qu'aujourd'hui la population scolaire, garçons et filles, n'atteint pas trente élèves.
  • Les instituteurs qui se sont succédé dans la localité depuis 1858 jusqu'à ce jour ont été: MM. Gagé Hippolyte, nomme le 15 juillet 1858, Roussel Isaïe nommé le 11 juillet 1867; Sallier Jean Baptiste nommé le 11 mai 1870; Mulard Alcide Désiré, nommé le 27 novembre 1872, Foudrier Alexandre Numa, nommé le 9 juillet 1876; Rousseau Auguste Ernest, nommé le 7 mai 1882; Job Dominique Pierre Henri, nommé le 1er avril 1888; Pathey Alexandre, nommé le 1er octobre 1894; Claude Victor, nommé le 1er octobre 1897.

Situation de l'établissement scolaire

  • L'école de Marolles est salubre, assez bien située et à peu près au centre du village, sur la rue. Elle est éclairée par quatre croisées munies de trois vasistas et sa bibliothèque compte plus de quatre cents volumes dont cent à deux cents sont prêtés chaque hiver aux adultes. Son mobilier est ancien et en mauvais état, mais il faut espérer qu'il sera remplacé peu à peu quand la commune possèdera |11| les fonds nécessaires à ce sujet.
  • La cour de récréation dans laquelle se trouvent deux cabinets d'aisance dont un pour les garçons et un pour les filles a une surface de 128 mètres carrés, y compris un préau de 7 mètres sur 4. Elle sépare l'école de la mairie et du logement de l'Instituteur qui est compsoé d'une cuisine et d'une salle à manger au rez-de-chaussée, de trois chambres à coucher au premier étage et d'un grenier au dessus. Une petite basse-cour permet à l'Instituteur d'élever quelques volailles et des lapins0 Le jardin, planté d'arbres fruitiers (poiriers et pruniers) et de cordons de vigne, a une contenance de 6 ares 30 et il est attenant à la maison d'habitation; malheureusement, le terrain par trop élevé est sec et n'est pas toujours cultivable, en été surtout, et les légumes dépérissent malgré de fréquents arrosages auxquels ont est obligé de renoncer.

Bibliographie

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