Max-Marie-Raymond Le Roy, né le 13 mai 1915 à Alençon (Orne), était le fils du magistrat Denis Le Roy et de son épouse Alice Duguey. Il avait épousé Marie-Odile Olivier dont il eut trois enfants.

Il fit ses études successivement au lycée de Poitiers, au lycée Louis-le-Grand et à la faculté de droit de Paris, dont il sortit docteur en droit, diplômé d'études supérieures de droit romain et d'histoire du droit, ainsi que diplômé de l'Institut de psychologie de Paris.

Il fut successivement avocat stagiaire au barreau de Paris (1937), attaché stagiaire à la Cour de cassation (1937), attaché titulaire au ministère de la Justice (1940), juge à Étampes (1942), juge à Corbeil (1956), juge à la Seine (1961), premier Juge (1969), vice-président au tribunal de grande instance de Paris (1972), conseiller (1972), président de chambre (1980) et président honoraire (1982) à la cour d'appel de Paris.

Parallèlement il fut homme de lettres dans les domaines du droit, de la numismatique et de l'archéologique, ainsi que sociétaire de la Société des gens de lettres.

Dans le domaine du droit, un temps membre de l'Association internationale du droit de l'assurance, il fut rédacteur en chef du Bulletin annoté des lois et décrets (1945-2000) et donna des articles au Recueil Dalloz, ainsi qu'au Jurisclasseur périodique.

Dans le domaine de la numismatique et de l'archéologie, il fut membre de la Société française de numismatique, ainsi que président de la Société d'études numismatiques et archéologiques pour les années 1964, 1968, 1973, 1985 et 1991, et donna des articles à la Revue française de numismatique ainsi qu'aux Cahiers numismatiques.

Il fut officier de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite, chevalier des Palmes académiques, du Mérite militaire, du Mérite agricole et du Mérite social.

Il est mort le 11 novembre 2008.

Max Le Roy, "Fouilles à Blandy", Bulletin de la Commission des antiquités et des arts de Seine-et-Oise 51 (1943-1944) 46-51.

Max Le Roy, Initiation à l’archéologie romaine (), 1965.

dont une traduction en polonais en polonais en 1968 et une autre en italien en 1972.

Max Le Roy, La Provence romaine (), 1990.

Max Le Roy, L'Évaluation du préjudice corporel (18e édition), 2007.