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Table des matières
Fleury-Mérogis
Histoire
- L'histoire de la ville commence en l'an 1093 : c'est à l'époque un domaine agricole appartenant à un seigneur du nom de Florus (d'où le nom de Floriacum = de Florus). L'endroit est la possession du seigneur Robertus de Floriacus en 1140, puis de Guillaume de Mérogis31, et ainsi le village se nomme Flory-Mérogis au début du XIVe siècle. Il est construit autour de sa petite église et du château fort médiéval détruit en 1722. Guillaume Joly de Fleury (1675-1756), propriétaire des terres, fait construire un nouveau château dans les années 1720. La vocation agricole de Fleury-Mérogis se perpétue jusqu'au début des années 1960. En parallèle, on sait aussi qu'au XIXe siècle, la commune comptait aussi une carrière de pierres meulières, destinées à la ville de Paris, dont le lieu-dit du “Bois des trous” tire son nom32. Fleury-Mérogis comptait 261 habitants en 1946 et 361 en 1962.
Depuis 1968, la ville accueille sur son territoire la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, le plus grand centre pénitentiaire d'Europe33.
La population de la commune explose à partir des années 197030, intégrant des travailleurs immigrés et des populations issues de l'exode rural par vagues successives. Cette période marquée par la politique de regroupement familial est gérée par une municipalité communiste (jusqu'en 2009) qui doit faire construire des infrastructures ex nihilo. Les habitants sont au nombre de 4 953 en 199031, de 7 419 en 1982 et de 9 219 en 201334. De grandes cités de logements sociaux sont construites rapidement dans les années 1970-1990. La politique de la ville évolue au début du XXIe siècle avec la destruction de tours et la réhabilitation de certains quartiers. Il est à noter que 37 % de la surface de la commune sont constitués d'espaces verts ou boisés31.
Patrimoine
- Château de Fleury (années 1720)
- Borne routière (disparue)
- Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (depuis 1968)
- Bois communaux
Topographie
Hameaux
Cartographie
Prosopographie
Seigneurs
- Robert de Fleury (…1140…)
- Guillaume de Mérogis
- Guillaume Joly de Fleury (1675-1756)
Curés
Maires
- Jean-François Billarant (1789-1806) — Jean-Louis-Pierre Defresne (1806-1813) — Armand-Guillaume Joly de Fleury (1813-1843) — Gabriel-Jean Joly de Fleury (1843-1854) — Jacques-Louis-Napoléon Grandidier (1854-1871) — Louis-Victor Auberge (1871-1871) — Ernest Grandidier (1871-1888) — Émile Auberge (1888-1892) — Edmond Bartissol (1892-1916) — Léon Blavet (1916-1923) — Gustave Batiau (1923-1925) — Pierre-Louis Marcille (1926-1948) — Edmond Blanchard (1948-1959) — Auguste Gentelet (1959-1975) — Roger Clavier (1975-1998) — Michel Humbert (1998-2009) — David Derrouet (2009-2017) — Aline Cabeza (2017-2018) — Olivier Cor (2019-2024…).
Recensements
- 6M/136. — États nominatifs des habitants de Fleur-Mérogis pour les années 1836 à 1936.
Iconographie
Sources d'archives
Archives nationales
- AN Q/3/206 (droits domaniaux, domaines aliénés) pour: (…) Athis (…), Bièvres (…), Boissy-sous-Saint-Yon (…), Chamarande (…), Courcouronnes (…), Écharcon (…), Fleury-Mérogis, Fontenay-lès-Briis, Fontenay-le-Vicomte (…), Juvisy, Lardy (…), Marcoussis (…), Marolles-en-Hurepoix (…), Mons (…), Orangis (…), Ris-Orangis (…), Sainte-Geneviève-des-Bois, Saint-Germain-lès-Châtres (lès-Arpajon) (…), Saint-Sulpice-de-Favières, Saint-Vrain (…), Vert-le-Petit.
- 19860310/241 AFU 9673 (dossiers de constitution des zones d'aménagement différé par le Bureau de l'urbanisme opérationnel en Essonne, 1964-1975). — A1 Paray-Vieille-Poste 19/12/1966, Wissous 18/08/66. — A6 Courcouronnes Nord et Fleury-Mérogis Nord 09/12/1966. — A6 Corbeil-Essonnes Ouest et Grigny 16/08/1966. — A6 Évry “Abords autoroute du Sud” 17/07/1965. — A6 Évry “Barbot extension” 02/07/1975. — A6 Évry “Petit Bourg” 15/10/1964. — A6 Lisses (Est), Ris-Orangis (Nord), Villabé 09/12/1966. — A6 Sainte-Geneviève-des-Bois 17/08/1966. — * A6 Viry-Châtillon 18/08/1966. — B18 Corbeil-Essonnes (forêt de Sénart) 03/08/1966. — B18 Étiolles 16/07/1965. — B18 Soisy-sur-Seine, Tigery, Saint-Pierre-de-Perray 06/08/1966 B18. — B19 Bièvres 03/08/1966. — B19 Gif-sur-Yvette, Saint-Aubin 06/08/1966. — B19 Igny, Orsay 16/07/1965. — B19 Plateau de Saclay 17/07/1965. Saclay 17/08/1966. Vauhallan 18/08/1966. — C3 Bièvres-ouest 22/03/1966. — C3 Saclay-Nord-est 02/05/1966. — C3 Villiers-le-Bâcle 02/05/1966. — C4 Lisses 28/04/1967. — C4 Bondoufle, Fleury-Mérogis 03/08/1966. — C4 Courcouronnes 16/08/1966. — C4 Évry 21/07/1965. — C4 Ris-Orangis 06/08/1966. — C4 Villabé 08/08/1966. — C5 Saint-Pierre-du-Perray. 18/08/1966. — C5 Saintry-sur-Seine 17/08/1966. — D1 Avrainville 15/07/1974. — D8 Lisses-extension 26/06/1974. — F2 Verrières-le-Buisson 21/06/1974. — H Saint-Maurice-Montcouronne 18/06/1974. — J3 Dhuison-Longeville, Vayres-sur-Essonnes 19/06/1974.
Archives de l'Essonne
Bibliographie
- Alain Rivière, Évelyne Verdière, René Davoine et Yann Rossignol, “Fleury-Mérogis”, in Jean-Luc Flohic (dir.), Le patrimoine des communes de l'Essonne (2 volumes, 25 cm, 1053 p., illustrations, bibliographie pp. 1026-1053, index, ISBN 2-84234-126-0), Paris, Flohic, 2001, tome 2, pp. 820-823 et 829.
Dictyographie
- Collectif d'internautes, “Fleury-Mérogis”, Wikipédia, depuis 2005, en ligne en 2022.
- Municipalité de Fleury-Mérogis, Site officiel, en ligne en 2022.