Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

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Pierre-Anatole Poulain Motte de Vareille (1826-)

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Bibliographie

  • A. M., “V. Alizard”, Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français (1875) 127-128.
    • M. P.-A. Poulain Motte de Vareille a imprimé en 1874, à cent exemplaires, une petite “Monographie historique de la commune d'Itteville” — Seine-et-Oise, arrondissement d'Étampes, canton de la Ferté-Alais — Paris, imprimerie de Mme veuve Bouchard-Huzard, in-12 de 98 pages. Ce qui s'y trouve de plus curieux et de plus nouveau consiste dans les extraits des registres paroissiaux de l'église Saint-Germain d'Itteville, en particulier les lettres échangées en 1758 entre M. Gassement de Foulaine, chanoine de Sens, et M. Chesnel, curé d'Itteville, à propos de la chapelle et du culte de saint Gombert, et le passage suivant, bon à recueillir ici. L'auteur vient de rappeler que l'autel du bas-côté de droite de l'église Saint-Germain est dédié à la mémoire de saint Gombert, qui avait été un moment corévêque de Sens au VIIe siècle, et est encore aujourd'hui décoré d'un tableau le représentant. Il est ainsi question de ce tableau dans les registres paroissiaux de Saint-Germain, à la date du 24 octobre 1766:
    • “Fonts de baptesme nouveaux donnés par M. Claude Léger Sorbet, Ecuyer, propriétaire du fief de Rouany et la Maison bourgeoise, scitués en cette paroisse, ainsi que le tableau de la chapelle saint Gombert.
    • Description du tableau de ladite chapelle. Le mesme jour a été placé dans la chapelle, et au-dessus de l'autel de saint Gombert, le tableau qui représente le saint archevesque de Sens, habillé à la Grecque. Le dessein de ce tableau a été pris sur la figure de saint Denys, qui est posé dans la cathédrale de Paris sur l'autel parallèle à celui de la sainte Vierge.
    • Nota. — Comme on n'est point certain si saint Gombert, patron de cette chapelle, est l'Archevesque de Sens ou un autre saint — voyez les lettres à ce sujet (celles de M. Garsement et de M. Chesnel) — on a cru devoir l'habiller ainsi à l'antique, parceque cette draperie, au pallium près, peut convenir à beaucoup de saints.
    • “Ce tableau est du sieur Alizard, élève de l'Académie Royale des Peintres et actuellement à l'Académie de Rome en qualité de Pensionnaire du Roy. Il est neveu, mais à la mode de Bretagne, de M. l'abbé Nollet, auteur de la Physique expérimentale.”
    • L'excellente basse de l'Opéra était-il d'une façon quelconque de la famille du peintre Alizard, qui est un nom peu commun? Nous l'ignorons, mais ce qui est incontestable, c'est que les tableaux d'Alizard, qui n'a du reste pas marqué, doivent être fort rares. On sait que depuis 1674 les sujets des prix de l'Académie étaient pris dans l'Ancien Testament. Le premier dans ce sens est la création d'Adam et d'Ève; le dernier, en 1761, est Judith coupant la tête du pauvre Holopherne. À partir de ce moment les sujets sont pris dans l'Antiquité; le premier dans ce sens fut la mort de Socrate, sur lequel notre Alizard eut le second prix en 1762. Ceux de 1763 furent, vu la faiblesse du concours, réservés et joints à ceux de l'année suivante. Alizard et Jean Bardin eurent, en 1764, le premier et le second prix réservés, en même temps que Callet et Barthellemy obtenaient les deux nouveaux, sur le sujet de Cléobis et Biton conduisant le char de leur mère au temple de Junon. Les |128| registres paroissiaux d'Itteville, en nous apprenant la parenté d'Alizard avec l'abbé Nollet, nous assurent qu'il a été envoyé à Rome. On aurait peut-être de la peine à ajouter quelque chose à ce commencement de biographie. — A. M.
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