Corpus Essonnien

Histoire et patrimoine du département de l'Essonne

Outils pour utilisateurs

Outils du site

Piste: • mjl.amodru

Panneau latéral

TABLE DES MATIÈRES

Le Corpus Essonnien

Sommaire

Historiens de l'Essonne

Bibliographie générale

Dépôts d'Archives

Périodiques

Dictyographie

Histoire chronologique

Histoire administrative

Histoire économique

Histoire sociale

Histoire religieuse

Histoire littéraire

Histoire artistique

Essonniens notables

Communes

Secteurs géographiques

Secteur primaire

Secteur secondaire

Transports

Châteaux

Lieux de commerce

Sièges de l'autorité publique

Lieux de culture

Lieux de culte

Lieux de loisirs

Lieux de mémoire

Bibliothèque

Cartulaire virtuel

Iconothèque

Cartothèque

Archivage

psp:mjl.amodru

Table des matières

Laurent Amodru (1849-1930)

  • Docteur en médecine (1879)
  • Châtelain de Chamarande (-1930)
  • Conseiller municipal de Chamarande à partir de 1883.
  • Maire de Chamarande (1888-1930)
  • Conseiller général de Seine-et-Oise (1886-)
  • Député de Seine-et-Oise (1893-1910, 1914-1928)
  • Président du Conseil général de Seine-et-Oise (1901-1908, 1920-1922)

Famille

  • Marie-Joseph-Laurent Amodru, né le 9 octobre 1849 à Saint-Vallier (Drôme)
  • Il épousa en 1881 Alice Ybert, veuve d'Aristide Boucicaut, fondateur du Bon-Marché, et devint ainsi le nouveau châtelain de Chamarande.
  • Il mourut le 27 avril 1930 à Chamarande âgé de 80 ans.

Carrière

  • Il fut maire de Chamarande depuis 1880 jusqu'à sa mort et modernisa le village et spécialement la voirie de Chamarande, en partie à sas frais. Il fit également don à la commune du terrain sur lequel il fera élever, à ses frais le monument aux morts.
  • Il fut élu député de la circonscription d'Étampes en 1893, et constamment réélu jusqu'en 1910, où il ne se représenta pas, siégeant alors parmi les groupes parlementaires Républicains progressistes, mouvement considéré comme modéré.
  • Il retrouve son siège de député en 1914 et le conserve jusqu'en 1928 où il ne se représente pas. Il siège de 1914 à 1919 parmi la Gauche démocratique, puis de 1919 à 1928 parmi les Républicains de gauche. Toujours élu dès le premier tour de scrutin, il défend activement les intérêts de sa circonscription, notamment en équipement ferroviaire, et prend part à des débats d'intérêt plus général pour la promotion de l'hygiène, la lutte contre la tuberculose et l'interdiction de l'absinthe. Ce positionnement à gauche explique aussi son engagement en faveur du colonialisme: il fait partie du Groupe colonial de la Chambre au moins de 1898 à 1905.
  • Catholique engagé, il met dès 1922 une partie du parc de Chamarande à la disposition des Scouts de France.
  • Une voie de La Ferté-Alais s'appelle en son honneur rue du docteur Amodru.

Publications

  • Laurent Amodru, Conseil général de Seine-et-Oise. Hospitalisation des malades et des blessés nécessiteux des communes dépourvues d'hôpitaux. Rapport adressé au Conseil général par le Dr Amodru. Extrait du procès-verbal de la séance du 28 avril 1892 (pièce in-octavo), Versailles, Conseil général de Seine-et-Oise (impr. Cerf et fils), 1892.
  • Laurent Amodru, Rapport fait au nom de la commission d'hygiène publique sur les mesures à prendre pour arrêter les progrès de la tuberculose. Chambre des députés. 7e législature. Session 1901. N°2464 (21 juin 1901) (mesures à prendre pour arrêter les progrès de la tuberculose, in-octavo, 58 p.), Paris, Chambre des députés (impr. Motteroz), 1901.
  • Laurent Amodru et Jules Perillier, Proposition de loi ayant pour objet d'ouvrir au Ministre de l'Intérieur, sur l'exercice 1901, un crédit de 250.000 francs pour venir en aide aux victimes de l'orage du 9 septembre 1901 dans les arrondissements de Corbeil et d'Étampes (Seine et Oise). Chambre des députés. 7e législature. Session 1901. N°2732 (11 novembre 1901) (in-quarto, 2 p.), Paris, Chambre des députés (impr. Motteroz), 1901.
  • Laurent Amodru, Rapport fait au nom de la commission de l'Agriculture chargée d'examiner la proposition de loi de M. Noël ayant pour objet d'assurer la destruction des corbeaux et des pies dans les contrées où le trop grand nombre de ces oiseaux occasionne des dommages aux ensemencements et aux récoltes. Chambre des Députés. 8e législature. Session de 1904. N°1548 (1er mars 1904) (in-quarto, 8 p.), Paris, Chambre des députés (impr. Motteroz), 1904.

Documents

  • Courrier de député — 14 mars 1902 (en vente sur une site d'enchères en ligne en 2023).

Portraits non datés

  • Les deux portraits qui suivent sont conservés par la BnF dans un recueil, sans indication d'origine des deux pages ainsi conservées au département Estampes et photographie, sous la cote N-2 (AMODRU, Laurent).

  • Mémento de décès — 1930.

Bibliographie

  • Alphonse Bertrand (secrétaire de rédaction au Sénat, 1850-1907), “Amodru Laurent (député de l'arrondissement d'Étampes)”, in La Chambre de 1893: biographies des 581 députés, avec avertissement et documents divers, la liste des ministères qui se sont succédé en France depuis 1871 (in-12, VII+372 p.), Paris, librairies-imprimeries réunies, 1893, pp. 532-533.
    • 489. — Arrondissement d'Étampes.
    • Amodru (Laurent)
    • M. le docteur Amodru, qui est pour la première fois député, est né à Saint-Vallier (Drôme) le 9 octobre 1849.
    • Il fut reçu l'un des premiers au concours d'internat des hôpitaux de Paris et obtint la médaille d'argent pour sa thèse |533| de doctorat. Il s'adonna alors spécialement à l'étude des questions de législation médicale, surtout en ce qui concerne l'amélioration du sort des déshérités.
    • En 1883, il fut élu conseiller municipal, puis en 1888 maire de Chamarande, dont il possède le château.
    • En octobre 1886, il fut élu conseiller général par le canton de la Ferté-Alais et réélu en 1892. Il se signala au Conseil général de Seine-et-Oise par “son projet d'hospitalisation des malades et des blessés nécessiteux des communes dépourvues d'hôpitaux”, lequel fut adopté à l'unanimité et qui est actuellement à l'étude dans plusieurs départements.
    • M. Amodru, dans sa circulaire, déclare être républicain et n'a jamais été autre chose; il veut que la République soit à la fois ferme, libérale, juste et tolérante envers tous. Il considère les lois militaire et scolaire comme définitivement acquises et voit dans le Concordat !a meilleure sauvegarde de la paix religieuse, la meilleure garantie de l'indépendance et de l'autorité de l'État.
    • Il est protectionniste et partisan de toutes les mesures favorables à l'agriculture (institution du Crédit agricole, réduction des droits de succession sur les petits héritages, réduction des droits de timbre et d'enregistrement sur les petites ventes d'immeubles).
    • Il est désireux de voir aboutir promptement les réformes ayant pour but d'améliorer le sort des travailleurs, mais il est résolu à repousser toute atteinte à la propriété individuelle et à la liberté du travail. Il demande l'organisation de l'assistance à domicile et de l'hospitalisation, la création de caisses des retraites pour les vieillards et les invalides du travail.
    • Il réclame l'unification budgétaire et toutes les économies compatibles avec le bon fonctionnement des services publics.
    • Au premier tour, le 20 août, M. Amodru obtint 3,744 voix; M. Amédée Dufaure, député sortant, conservateur, 4,182; M. de Jouvencel, radical, 1,553.
    • M. Amodru a été élu, au scrutin de ballottage, le 3 septembre, par 5,085 voix, contre 437 à M. Amédée Dufaure.
  • Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, notices biographiques sur les ministres, sénateurs et députés français de 1889 à 1940, Paris, PUF, 1960.
  • C. M. Andrew, A. S. Kanya-Forstner, “The Groupe Colonial in the French Chamber of Deputies, 1892-1932”, The Historical Journal 17/4 (décembre 1974) 837-866 spéc. 854 et 858.
  • Louis V. M. Fontaine, “Chamarande”, in La mémoire du scoutisme. Dictionnaire des hommes, des thèmes et des idées (30 cm, 358 p., illustrations), Fontenay-sous-Bois, LF / Paris, Duquesne, 1999, pp. 85-88.
  • Alain Carteret, Napoléon III, bienfaiteur de Vichy et de la France (15 cm, ISBN 2-9520316-0-6), Champétières, Éditions des Monts d'Auvergne, 2003, pp. 262-263.
    • Racheté en 1873 par le banquier grec Maximos Sakakini, [le chalet n°109, dit Villa Marie-Louise] fut ensuite acquis par Sière du Breilh en 1881, le Dr Amodru, en 1891 et le député Fould en 1922.

Dictyographie

  • Lucien, dit Chouette Spirituelle, "Chamarande", in Honneur au Scoutisme, en ligne en 2008, disparu en 2023.
    • “Grâce à la générosité du Docteur Amodru, proche sans doute de la Fédération Nationale Catholique du Général de Castelnau à la Chambre et de Mme André Thome que connaissait bien le Chanoine Cornette, les Scouts de France furent autorisés à utiliser le parc du château (92 hectares) pour leur camp national auquel participèrent 600 garçons du 31 juillet au 10 août [1922].”
  • Collectif d'internautes, "Laurent Amodru", Wikipédia, depuis 2008, en ligne en 2023.
psp/mjl.amodru.txt · Dernière modification: 2023/09/22 01:10 de bg

Outils de la page

Donate Powered by PHP Valid HTML5 Valid CSS Driven by DokuWiki